Tracfin : le renseignement financier cible la FinTech

Tracfin : le renseignement financier cible la FinTech


Financement participatif détourné, paiement mobile opaque, transactions virtuelles anonymes… Tracfin met l’accent sur les risques numériques et appelle la FinTech à coopérer. Son objectif : mieux lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Tracfin, la cellule française de renseignement financier, a remis ce jeudi au ministre de l’Économie et des Finances, Michel Sapin, son rapport d’analyse des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Financement participatif détourné, paiement mobile opaque, transactions virtuelles anonymes… Tracfin met l’accent sur les risques numériques émergents.

Selon le rapport, « les risques d’escroquerie dans la finance participative (crowdfunding) sont élevés, par exemple par le détournement des paiements ou par l’élaboration de fraudes du type pyramide de Ponzi », surtout pour les plateformes de prêt. Quant aux plateformes de dons et de cagnottes en ligne, elles sont exposées à des risques « importants de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme »,. Certes, les fonds collectés restent limités, mais ils ont tout de même été multipliés par deux entre 2014 et 2015, observe Tracfin. 196,3 millions d’euros ont été collectés via les plateformes de prêt l’an dernier, 50,3 millions d’euros pour l’investissement et 50,2 millions d’euros pour les dons.

Cadre européen pour le financement participatif

En France, un cadre juridique dédié au financement participatif a été mis en place en 2014. Il impose aux plateformes de prêt et d’investissement le choix d’un statut de conseiller en investissement participatif (CIP), régulé par l’Autorité des marchés financiers (AMF), ou d’intermédiaire en financement participatif (IFP), régulé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Ces plateformes sont donc bien assujetties au dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB/FT).

En revanche, la démarche restait facultative pour les plateformes de dons et les cagnottes en ligne. Mais elles seront aussi soumises à ce régime à partir de 2017, une ordonnance transposant une directive européenne dans ce domaine ayant été publiée le 2 décembre. C’est une bonne chose pour le directeur de Tracfin, Bruno Dalles, qui recommande l’adoption d’un cadre règlementaire dédié au financement participatif à l’échelle européenne. Car le cadre réglementaire national ne s’applique pas aux plateformes qui proposent, depuis l’étranger, d’effectuer des dons, prêts ou investissements…[lire la suite]


Notre métier : Vous aider à vous protéger des pirates informatiques (attaques, arnaques, cryptovirus…) et vous assister dans vos démarches de mise en conformité avec la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

Par des actions de formation, de sensibilisation ou d’audits dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

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Un informaticien d’Expedia détourne 350 000 dollars

ZATAZ Détournement de données sensibles : Un informaticien d'Expedia vole 350 000 dollars - ZATAZ

Un informaticien d’Expedia détourne 350 000 dollars


Le spécialiste du voyage Expedia victime d’un détournement de données sensibles par un de ses informaticiens. En 3 ans, 350 000 dollars envolés.

 

Il n’est pas rare d’entendre dire qu’en piratage informatique et autres détournement de données sensibles au sein d’un entreprise, l’ennemi vient de l’intérieur. Le professionnel du voyage Expedia vient d’en faire les frais, et celui durant près trois ans. Un de ses informaticiens, Jonathan Ly a détourné des centaines d’informations financières et autres données sensibles sauvegardées dans les serveurs de son employeur. Finalité de ce vol de contenus privés des clients, détourner près de 350 000 dollars…[lire la suite]

 


Notre métier : Au delà de nos actions de sensibilisation, nous répondons à vos préoccupations en matière de cybersécurité par des audits sécurité, par des actions de sensibilisation sous forme de formations ou de conférences. Vous apprendrez comment vous protéger des pirates informatiques et comment vous mettre en conformité avec le Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles. Audits sécurité, animations de formations en cybercriminalité et accompagnement à la mise en conformité avec le règlement sur la protection des données personnelles. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

Denis JACOPINI réalise des audits et anime dans toute le France et à l’étranger des formations, des conférences et des tables rondes pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la protection de leurs données personnelles. Enfin, nous vous accompagnons dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.

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Des Pirates informatiques s’attaquent à l’action boursière de Vinci

Des Pirates informatiques s’attaquent à l’action boursière de Vinci


Mardi après-midi, des hackers se sont fait passer pour ce groupe du CAC 40 et ont envoyé un faux communiqué de presse. Laction a dévissé en Bourse, et la cotation du titre a dû être suspendue.

 

Après Sony et le site de rencontres Ashley Madison, c’est au tour de Vinci d’être victime d’une opération de piratage informatique. Mardi après-midi, des hackers se sont fait passer pour ce groupe du CAC 40 et ont envoyé un faux communiqué de presse à des rédactions (AFP, Le Figaro,Investir…). Dans ce document, ils affirmaient que des irrégularités comptables sur quelque 3,5 milliards d’euros venaient d’être découvertes à la suite d’un audit interne chez ce major du BTP. Pis, ils assuraient que le groupe allait réviser ses comptes et accuserait une perte pour 2015 et le premier semestre 2016. Du coup, selon cet e-mail malveillant, le directeur financier était remercié.

Sur la foi de ce courriel, l’agence Bloomberg a relayé cette fausse information. Moins d’une heure après, Vinci a démenti dans un communiqué très ferme: «Un faux communiqué de presse Vinci a été publié par Bloomberg le 22 novembre à 16 h 05. Vinci dément formellement l’ensemble des “informations” figurant dans ce faux communiqué et étudie toutes les actions judiciaires à donner, suite à cette publication.»
Des conséquences boursières

De son côté, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a commencé à constituer un dossier sur cette fausse information. On saura plus tard si elle ouvre une enquête à ce sujet. Cette affaire a eu des conséquences en Bourse. Quelques minutes après l’envoi du communiqué trompeur, l’action a perdu plus de 18 %. Et, pendant environ trente minutes, la cotation du titre a été suspendue. Finalement, Vinci a perdu 3,76 %…[lire la suite]


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Hôtels et chambres d’hôtes, sensibilisez votre personnel contre les hackers

Hôtels et chambres d’hôtes, sensibilisez votre personnel contre les hackers


Si vous suivez un tantinet soit peu l’actualité de la sécurité informatique, le groupe de hackers Carbanak doit vous dire quelque chose. En effet, après avoir pendant de longs mois attaqué les banques en recourant à des malwares conçus spécifiquement en ce sens, voilà qu’il s’en prend désormais aux hôtels en utilisant des techniques dites de « social engineering ».

 

Les techniques de social engineering, nouvelles armes de Carbanak  ?

L’an passé, les pirates informatiques du groupe Carbanak ont frappé fort en parvenant à dérober près d’un milliard de dollars à différents établissements bancaires.

Eh bien, le gang a changé de cibles mais il est toujours prêt à frapper très fort. Désormais, ce sont les hôtels qui sont dans son collimateur et pour mener ces actions, Carbanak a recours aux techniques de « social engineering ».

Autrement dit, il se fait passer pour des clients d’un hôtel rencontrant des difficultés à réserver sur le système en ligne proposé par l’hôtelier et propose d’envoyer ses informations de réservation par mail laissant alors le piège se refermer sur l’établissement.

En effet, ce mail contient également un malware qui va infecter le système de l’hôtelier. Bien évidemment, en pirates expérimentés, ceux de Carbanak savent ne laisser planer aucun doute quant à leur identité et il est quasiment impossible pour le personnel d’un hôtel de se rendre compte que leur interlocuteur est là pour leur causer du tort.

Un malware voleur de données et aux effets dévastateurs

Dès lors que le malware a pénétré le système informatique d’un établissement hôtelier, ce dernier télécharge tout un panel de logiciels malveillants qui vont permettre de voler discrètement de nombreuses données.

S’il sera possible de dérober les données d’identité, les coordonnées postales ou les adresses électroniques, ce sont aussi les informations des cartes de crédit qui seront accessibles…[lire la suite]


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Saint-Malo : la mairie victime d’un piratage téléphonique à 80.000 euros

Saint-Malo : la mairie victime d’un piratage téléphonique à 80.000 euros

Au printemps dernier, le standard téléphonique de la mairie de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, a été piraté. Pendant plus de quatre jours, le ou les auteurs de l’arnaque ont passé des coups de fil à l’étranger aux frais de la Ville, pour un montant total de 80.000 euros.…[Lire la suite ]


Denis JACOPINI anime des conférences, des formations en Cybercriminalité et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étranger pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux Arnaques, Piratages, Ingénierie sociales, Manipulations, pour mieux s’en protéger (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).
Plus d’informations sur sur cette page.


Denis JACOPINI est Expert Informatique assermenté spécialisé en cybercriminalité et en protection des données personnelles. Expertises techniques (virus, espions, piratages, arnaques Internet…) et judiciaires (contentieux, détournements de clientèle…), Expertises de systèmes de vote électronique, Formations et conférences en cybercriminalité, Formation de C.I.L. (Correspondants Informatique et Libertés), Accompagnement à la mise en conformité CNIL de votre établissement.

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Saint-Malo : la mairie victime d’un piratage téléphonique à 80.000 euros

Saint-Malo : la mairie victime d’un piratage téléphonique à 80.000 euros

Au printemps dernier, le standard téléphonique de la mairie de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, a été piraté. Pendant plus de quatre jours, le ou les auteurs de l’arnaque ont passé des coups de fil à l’étranger aux frais de la Ville, pour un montant total de 80.000 euros.…[Lire la suite ]


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Cash investigation ne comprend rien à la cybersécurité

Cash investigation ne comprend rien à la cybersécurité


La cybersécurité est une science complexe qui croise les compétences techniques et la compréhension des mécanismes humains. L’art de la guerre numérique dépasse de très loin ce que Cash Investigation a tenté de montrer.

 

 

La cybersécurité est un sujet suffisamment sensible pour qu’il mérite d’être traité par les journalistes avec rigueur et sérieux. En la matière, l’approximation et la sous-estimation de sa complexité conduisent inévitablement à des contre-vérités médiatiques et à des biais de représentation.

C’est précisément ce que l’émission de France 2 Cash Investigation Marchés publics : le grand dérapage nous a fourni le mardi 18 octobre à 20h55, tant les approximations et les contre-vérités se succédaient à grande vitesse tout au long du reportage sur le système d’exploitation des ordinateurs du Ministère de la Défense.

Je dois avouer qu’il en faut en général beaucoup pour me choquer mais que ce beaucoup a été très vite atteint par l’équipe de Cash Investigation ! Jamais réalité n’avait été à ce point tordue et déformée dans l’unique but d’entrer par le goulot étroit du format préfabriqué de la désinformation. En clair, on a voulu se payer les balourds du Ministère de la Défense et les militaires qui ont choisi le système d’exploitation Windows (Microsoft) pour équiper leurs machines…

 

 

Un piratage en trois clics ?

Pensez donc, Madame, en trois clics et deux failles de sécurité, Élise Lucet nous démontrait qu’elle pouvait prendre le contrôle des ordinateurs du Ministère de la Défense pour déclencher dans la foulée la troisième guerre mondiale…. Il est vrai qu’elle venait de pirater sans pression l’ordinateur de l’un de ses collègues, avec l’aide de deux experts en cybersécurité de l’ESIEA. Et comme chacun le sait, si l’opération fonctionne avec la machine Windows de madame Michu, ça marchera tout pareil avec les machines de la Grande Muette.

Dans le cadre d’un renouvellement de contrat, Microsoft a remporté en 2013 le marché public du Ministère de la Défense concernant l’équipement en systèmes d’exploitations du parc informatique des Armées. Windows est donc installé sur 200 000 ordinateurs de l’armée française.

Partant de cette réalité, Élise Lucet et son équipe en ont déduit que cela constituait un choix risqué en matière de cybersécurité & cyberdéfense tant ce système d’exploitation est truffé de vulnérabilités et de Back Doors (portes dérobées) installées par les méchants espions américains de la NSA.

 

 

Le « piège » de Microsoft

En conclusion, toujours selon Élise Lucet, les militaires français sont tombés dans le piège tendu par Microsoft qui dispose désormais de toutes les entrées possibles pour la prise de contrôle à distance des ordinateurs sensibles du Ministère et de leurs secrets Défense. La théorie du complot n’est pas très éloignée dans tout cela, surtout lorsque l’hypothèse d’Élise Lucet se trouve plus ou moins confirmée par les déclarations de l’expert cryptologue Éric Filiol, retraité des services de renseignement et actuellement directeur du centre de recherche en cybersécurité de l’ESIEA.

Ce que dit Éric Filiol durant ses courtes interventions n’est pas contestable : il effectue une démonstration de prise de contrôle à distance d’un ordinateur équipé du système Windows 7 à la suite d’un clic de l’utilisateur (la cible) sur un lien malveillant transmis par mail. La démonstration qu’il donne d’une prise de contrôle n’appelle aucune critique puisqu’elle est un classique du genre, connue de tous les étudiants préparant un Master en cybersécurité.

 

 

Quelle preuve des failles de sécurité ?

C’est l’usage qui en est fait qui devient très contestable : puisque la manipulation fonctionne sur l’ordinateur doté de Windows de mon collègue journaliste (qui, au demeurant, a le clic facile et l’antivirus laxiste), c’est qu’elle fonctionne également avec l’ensemble du parc informatique relevant du Ministère de la Défense (cqfd). Preuve est donc faite de l’incompétence des services de l’État, de services chargés de la cybersécurité des infrastructures militaires et de l’ensemble des experts, ingénieurs et chercheurs qui œuvrent chaque jour en France pour sécuriser les systèmes…

Le reportage pousse encore un peu plus loin sa courageuse investigation en allant interroger très brièvement l’Officier Général Cyberdéfense, le vice Amiral Coustillière. Ce dernier est interrogé entre deux portes sur le choix improbable d’installer Windows sur des machines qui font la guerre.

 

 

White Hat au grand cœur

N’écoutant que leur sagacité et leur expertise autoproclamée, nos journalistes hackers « White Hat » au grand cœur (donc toujours du bon côté de la Force) donnent pour finir une leçon de cyberstratégie à l’Amiral responsable de la sécurité des infrastructures numériques militaires, tout en le faisant passer pour un amateur déconnecté des réalités informatiques… C’est à ce point que l’on touche au paroxysme de la désinformation du spectateur que l’on considère comme un consommateur compulsif de dysfonctionnements et malversations étatiques…

Et bien non, Madame Lucet, non, le choix de Windows n’est pas plus ou moins défendable que celui d’un système open source. Linux et ses dérivés souffrent également de vulnérabilités, subissent des attaques et des correctifs. C’est le triste destin de tout système complexe que d’avoir été créé imparfait, ouvert aux agressions extérieures exploitées par des individus mal intentionnés ou en quête d’information.

 

 

On ne clique pas tous sur les malware

Non, Madame Lucet, ce n’est pas parce qu’un de vos collègues journalistes clique facilement sur un lien malveillant que tout le monde le fait. Ce n’est pas parce que son antivirus ne détecte pas un malware qu’aucun autre antivirus ne le détectera. Ce n’est pas parce que Windows possède des vulnérabilités que les autres systèmes d’exploitation n’en possèdent pas.

Ce n’est pas parce que Microsoft a pu transmettre ou vendre certaines données aux services gouvernementaux américains que cette firme cherche obsessionnellement à piéger l’armée française. Enfin, non chère Élise, l’armée française ne découvre pas les problématiques de sécurité numérique avec votre reportage et ne sous-estime pas les risques de vol de données sensibles. C’est quelque part faire injure aux spécialistes civils et militaires qui œuvrent quotidiennement à la défense des intérêts numériques de la nation.

La cybersécurité est une science complexe qui croise les compétences techniques et la compréhension des mécanismes humains. L’art de la guerre numérique dépasse de très loin ce que ce triste reportage a tenté de montrer.


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Les jeunes ne seraient pas plus prudents sur le web que leurs grands-parents

Les jeunes ne seraient pas plus prudents sur le web que leurs grands-parents


Selon une enquête Ipsos, les 18 – 34 ans sont les premiers touchés par les arnaques en ligne, bien devant leurs grands-parents.

 

 

Les natifs du numérique ne sont pas tout à fait aussi prudents sur le net qu’on pourrait le supposer nous disent Microsoft et Ipsos. Même s’ils sont plus à l’aise avec les nouvelles technologies que leurs aînés, les 18 – 34 ans sont également les premiers touchés par les arnaques en ligne, les fameux scams.

VOUS ÊTES LE 1 000 0000 0000E VISITEUR ! ! ! ! ! ! !

La moitié des victimes d’arnaque en ligne ont en effet moins de 35 ans selon une étude publiée par Ipsos. Derrière les jeunes gens, on retrouve les 36 – 54 ans qui représentent 34 % des victimes et enfin les plus vieux, plus de 55 ans, ne représentent eux que 17 % du total des victimes.

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Le sondage d’Ipsos porte sur une population internationale de 12 000 personnes, dans plus de 12 pays et a été réalisée pour Microsoft.

Les arnaques du web sont aussi vieilles que la technologie, néanmoins leur prolifération ne semble guère être ralentie par les nouveaux usages. Les mails d’arnaque sont devenus des profils Facebook, des messages d’erreurs sur mobile ou d’autres hameçons modernes que l’on retrouve au fil des modes sur différentes plateformes. Si les usages changent, la présence des arnaques, elle, ne fait que s’adapter indéfiniment.

Le rapport met en lumière une des plus importantes arnaques de notre siècle, dans laquelle la victime reçoit un message prétendument adressé par Microsoft, Apple, Dell ou HP, ou d’autres firmes reconnues de la tech grand public. Il explique invariablement que l’appareil du possesseur est infecté, et que l’installation d’un logiciel tiers est nécessaire…[lire la suite]


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Alerte : Un nouveau virus infecte principalement la France

Alerte : Un nouveau virus infecte principalement la France


Les laboratoires ESET ont détecté une très forte augmentation du nombre d’échantillons du malware HTML / FakeAlert, à destination de la France. Il s’agit d’un vecteur d’escroquerie utilisé comme point de départ amenant les victimes à appeler de faux services clients aux coûts exorbitants.

 

 

 

HTML / FakeAlert est le nom générique donné par ESET pour nommer les fausses pages web hébergeant des messages d’alertes. Ces derniers indiquent à l’utilisateur qu’il est infecté par un virus ou qu’il a un autre problème susceptible de compromettre son ordinateur ou ses données. Pour stopper la soi-disant menace, l’utilisateur est invité à contacter par téléphone le faux support technique ou à télécharger une fausse solution de sécurité.

Le malware HTML / FakeAlert est généralement utilisé comme point de départ pour ce que l’on appelle les escroqueries de faux support. En conséquence, les victimes perdent de l’argent (en appelant des numéros surtaxés ou internationaux) ou sont infectés par un vrai malware installé sur leur ordinateur via les programmes « recommandés » figurant sur la page des fausses alertes.

Image - FakeAlert

« Le plus souvent, les escroqueries de faux support que nous surveillons ciblent des utilisateurs d’Internet anglophones car ils constituent une cible large et permettent ainsi de générer plus d’argent. Cependant, il arrive que les escrocs ciblent leurs campagnes en les traduisant dans une autre langue majeure, comme cela est le cas pour les attaques espagnoles ou françaises. Ainsi, les cybercriminels visent un pays particulier – comme ici avec le cas de la France « , commente Ondrej Kubovič, IT Security Specialist chez ESET.

Le malware HTML / FakeAlert a été détecté par les systèmes ESET en Décembre 2009. Après une activité marginale pendant des années, celui-ci a commencé à montrer des niveaux plus élevés de prévalence au 2ème trimestre de l’année 2016. Le 17 Septembre dernier, il a atteint 2,05% d’infection globale, ce qui est un record.

Actuellement, la France est le pays le plus affecté par le malware HTML / FakeAlert, avec 25% de l’ensemble des logiciels malveillants détectés par les systèmes ESET sur la période du mois précédent (du 5 septembre au 5 octobre).

Image - Carte du monde - FakeAlert

Pour aider les internautes et leur éviter d’être dupé par une escroquerie de ce type, les experts ESET ont établi une liste de recommandations :

– Mettez à jour tous vos logiciels et vos patchs de sécurité
– Utilisez une solution de sécurité de qualité
– Ne faites pas confiance aux messages non sollicités ou aux appels téléphoniques, même si le message provient d’un nom bien connu comme Microsoft ou autres logiciels / fournisseur de services
– Si vous voulez entrer en contact avec le support technique de l’un de vos logiciels ou fournisseur de services, assurez-vous que vous utilisez le numéro de téléphone ou l’adresse électronique fournie par le site officiel du logiciel ou par le système d’exploitation de votre fournisseur.


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Un nouveau virus qui infecte principalement la France

Un nouveau virus qui infecte principalement la France


Les laboratoires ESET ont détecté une très forte augmentation du nombre d’échantillons du malware HTML / FakeAlert, à destination de la France. Il s’agit d’un vecteur d’escroquerie utilisé comme point de départ amenant les victimes à appeler de faux services clients aux coûts exorbitants.

 

 

 

HTML / FakeAlert est le nom générique donné par ESET pour nommer les fausses pages web hébergeant des messages d’alertes. Ces derniers indiquent à l’utilisateur qu’il est infecté par un virus ou qu’il a un autre problème susceptible de compromettre son ordinateur ou ses données. Pour stopper la soi-disant menace, l’utilisateur est invité à contacter par téléphone le faux support technique ou à télécharger une fausse solution de sécurité.

Le malware HTML / FakeAlert est généralement utilisé comme point de départ pour ce que l’on appelle les escroqueries de faux support. En conséquence, les victimes perdent de l’argent (en appelant des numéros surtaxés ou internationaux) ou sont infectés par un vrai malware installé sur leur ordinateur via les programmes « recommandés » figurant sur la page des fausses alertes.

Image - FakeAlert

« Le plus souvent, les escroqueries de faux support que nous surveillons ciblent des utilisateurs d’Internet anglophones car ils constituent une cible large et permettent ainsi de générer plus d’argent. Cependant, il arrive que les escrocs ciblent leurs campagnes en les traduisant dans une autre langue majeure, comme cela est le cas pour les attaques espagnoles ou françaises. Ainsi, les cybercriminels visent un pays particulier – comme ici avec le cas de la France « , commente Ondrej Kubovič, IT Security Specialist chez ESET.

Le malware HTML / FakeAlert a été détecté par les systèmes ESET en Décembre 2009. Après une activité marginale pendant des années, celui-ci a commencé à montrer des niveaux plus élevés de prévalence au 2ème trimestre de l’année 2016. Le 17 Septembre dernier, il a atteint 2,05% d’infection globale, ce qui est un record.

Actuellement, la France est le pays le plus affecté par le malware HTML / FakeAlert, avec 25% de l’ensemble des logiciels malveillants détectés par les systèmes ESET sur la période du mois précédent (du 5 septembre au 5 octobre).

Image - Carte du monde - FakeAlert

Pour aider les internautes et leur éviter d’être dupé par une escroquerie de ce type, les experts ESET ont établi une liste de recommandations :

– Mettez à jour tous vos logiciels et vos patchs de sécurité
– Utilisez une solution de sécurité de qualité
– Ne faites pas confiance aux messages non sollicités ou aux appels téléphoniques, même si le message provient d’un nom bien connu comme Microsoft ou autres logiciels / fournisseur de services
– Si vous voulez entrer en contact avec le support technique de l’un de vos logiciels ou fournisseur de services, assurez-vous que vous utilisez le numéro de téléphone ou l’adresse électronique fournie par le site officiel du logiciel ou par le système d’exploitation de votre fournisseur.


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