2 entreprises sur 3 sont potentiellement en infraction avec les nouvelles lois européennes sur la protection des données personnelles

2 entreprises sur 3 sont potentiellement en infraction avec les nouvelles lois européennes sur la protection des données personnelles

Le règlement européen sur la protection des données personnelles confortant notamment le « droit à l’oubli », vient d’être approuvé de manière définitive. Cependant, 68 % des entreprises n’ont pas encore mis en place de plan complet et détaillé pour faire face aux conséquences.…[Lire la suite ]


Denis JACOPINI anime des conférences, des formations sur la mise en conformité CNIL, des formations sur la protection des données Personnelles et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étranger pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux obligations et moyens de se mettre en conformité avec le RGPD, futur règlement européen relatif à la Protection des Données Personnelles (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).
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Denis JACOPINI est Expert Informatique assermenté spécialisé en cybercriminalité et en protection des données personnelles.Expertises techniques (virus, espions, piratages, arnaques Internet…) et judiciaires (contentieux, détournements de clientèle…), Expertises de systèmes de vote électronique, Formations et conférences en cybercriminalité, Formation de C.I.L. (Correspondants Informatique et Libertés), Accompagnement à la mise en conformité CNIL de votre établissement.

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Le décret du fichier biométrique TES attaqué en justice

Le décret du fichier biométrique TES attaqué en justice


Le collectif des Exégètes Amateurs annonce son intention d’attaquer devant le Conseil d’État le décret donnant naissance au controversé fichier TES.

 

L’offensive judiciaire est lancée. Mardi, le collectif des Exégètes Amateurs a annoncé sa décision d’engager un recours au Conseil d’État — la plus haute des instances administratives en France — contre le décret du fichier TES (Titres Électroniques Sécurisés), qui a été publié discrètement au Journal officiel le 30 octobre 2016, en plein week-end de la Toussaint.

Découvert à ce moment-là, le fichier TES inquiète. Il s’agit d’une base de données qui réunira les données personnelles et biométriques de la quasi totalité des Français. En effet, il est destiné aux passeports et aux cartes d’identité. Néanmoins, il inquiète par l’ampleur et la nature des informations qu’il est amené à recevoir. Surtout, il pourrait servir tôt ou tard à d’autres fins que celles actuellement prévues.

 

La stratégie exacte des Exégètes Amateurs — qui rassemble La Quadrature du Net, la fédération de FAI associatifs FFDN et l’opérateur French Data Network (FDN) — contre le décret n’a pas été précisée. La coordinatrice des campagnes de La Quadrature du Net, Adrienne Charmet, a simplement indiqué sur Twitter que les détails seront communiqués ultérieurement.

Parmi les angles d’attaque éventuels, l’avocat des nouvelles technologies Rubin Sfadj suggère sur son blog une incompatibilité du décret avec l’article 34 de la Constitution. Celui-ci expose que c’est au législateur que revient le pouvoir de fixer les règles applicables en matière de libertés publiques et de procédure pénale. Dit autrement, c’est au parlement de décider par à l’exécutif.

Les Exégètes Amateurs — une expression de l’ex-député socialiste Jean-Jacques Urvoas, désignant, de manière dédaigneuse, ceux qui s’opposent par des arguments de droit à la loi sur le renseignement dont il était le rapporteur — regroupent des juristes et bénévoles qui ont pris l’habitude de multiplier les recours en justice contre des textes législatifs et réglementaires qu’ils jugent dangereux…[lire la suite]


Notre métier : Sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la Protection des Données Personnelles (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

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Denis JACOPINI intervient au Conseil de l’Europe lors de la conférence Octopus 2016

Denis JACOPINI intervient au Conseil de l’Europe lors de la conférence Octopus 2016


A l’occasion de sa conférence annuelle consacrée à la lutte de la Cybercriminalité à travers le monde du 16 au 18 Novembre prochain au Conseil de l’Europe, Denis JACOPINI intervient au Workshop n°7

 

 

Au programme :

  • La Convention de Budapest: 15e anniversaire
  • Criminalité et compétence dans le cyberespace : la voie à suivre

Ateliers

  • Coopération entre les fournisseurs de service et les services répressifs en matière de cybercriminalité et de preuve électronique
  • L’accès de la justice pénale aux preuves dans le Cloud: les résultats du groupe sur les preuves dans le Cloud (Cloud Evidence Group)
  • Renforcement des capacités en cybercriminalité: les enseignements tirés
  • L’état de la législation en matière de cybercriminalité en Afrique, en Asie/Pacifique et en Amérique latine/aux Caraïbes
  • Le terrorisme et les technologies de l’information : la perspective de la justice pénale
  • Coopération internationale: amélioration du rôle des points de contact 24/7
  • A la recherche des synergies: politiques et initiatives en cybercriminalité des organisations internationales et du secteur privé

Participation

La conférence sera l’occasion, pour les experts en cybercriminalité des secteurs public et privé ainsi que les organisations internationales et non gouvernementales du monde entier, d’échanger.

 

La conférence Octopus fait partie du projet Cybercrime@Octopus financé par les contributions volontaires de l’Estonie, du Japon, de Monaco, de la Roumanie, du Royaume-Uni, des Etats-Unis d’Amérique et de Microsoft ainsi que du budget du Conseil de l’Europe.
Agenda Octopus 2016

 


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L’adresse IP est une donnée personnelle, encadrée par la CNIL

L’adresse IP est une donnée personnelle, encadrée par la CNIL


Dans le cadre d’un pourvoi lié à l’affaire de piratage d’un cabinet immobilier, la Cour de Cassation a estimé que l’adresse IP est une donnée à caractère personnel et sa collecte est soumise à une déclaration auprès de la CNIL.

 

 

 

Voici une jurisprudence qui devrait mettre fin à un débat : l’adresse IP est-elle une donnée personnelle ? La Cour de Cassation vient de répondre par l’affirmative dans un arrêt du 3 novembre. La plus haute juridiction judiciaire avait été saisie en pourvoi dans une affaire de piratage d’un cabinet immobilier, Logisneuf.

 

Petit rappel des faits, lors d’un contrôle de sécurité sur ses serveurs, le service informatique du cabinet immobilier constate des centaines de connexions illicites provenant toutes d’adresses IP n’appartenant pas à son réseau. Par recoupement, les adresses provenaient d’un cabinet immobilier nantais, Peterson. Logisneuf a donc saisi le tribunal de commerce pour qu’une ordonnance réclame aux opérateurs de révéler le nom des utilisateurs des adresses IP suspectes. Cette opération a permis d’identifier plusieurs personnes chez Peterson et une plainte a été déposée auprès du procureur de la République contre ces personnes. Or les deux sociétés ont continué à se disputer sur la question de la conservation sous forme de fichier des adresses IP et l’obligation de le déclarer à la CNIL. Un arrêt de la Cour d’Appel de Rennes avait statué que « l’adresse IP ne constituait pas une donnée même indirectement nominative » et que le fait de « conserver les adresses IP des ordinateurs… ne constitue pas un traitement des données à caractère personnel ».

Une adresse IP est une donnée à caractère personnel

La Cour de Cassation était donc invité à se positionner sur ce sujet. Dans sa décision, les juges de la Première chambre civile se sont appuyés en premier lieu sur la loi du 6 janvier 1978 modifiée en 2004 et notamment son article 2 qui définit une donnée personnelle comme « toute information relative à une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement, par référence à un numéro d’identification ou à un ou plusieurs éléments qui lui sont propres ». Pour la juridiction, l’adresse IP entre dans cette catégorie. Elle suit ainsi la position de la CNIL qui s’est prononcée sur le sujet depuis 2007, ainsi que l’ensemble des CNIL européennes. Le régulateur s’inquiétait des évolutions jurisprudentielles qui ne considéraient plus l’adresse IP comme une donnée personnelle. La Cour de Cassation a finalement tranché en faveur de la qualification de donnée à caractère personnel de l’adresse IP…[lire la suite]


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Une assurance auto voulait analyser le profil Facebook de ses assurés contre des bonus

Une assurance auto voulait analyser le profil Facebook de ses assurés contre des bonus

Selon la manière dont vous écrivez sur Facebook, vous pourriez payer votre assurance auto moins cher, parce qu’elle refléterait votre personnalité et, donc, la manière dont vous roulez. C’est en tout cas l’idée qu’a eu une société d’assurance mais ses plans sont aujourd’hui contrariés.…[Lire la suite ]


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Comment demander le retrait de votre image sur Internet ?

Demander le retrait de votre image en ligne | CNIL

Comment demander le retrait de votre image sur Internet ?


Vous constatez qu’une photo/vidéo de vous est diffusée sur internet sans votre consentement ? La CNIL vous explique comment exercer vos droits.

 

 

Une personne qui conteste la diffusion de son image sur un site web peut s’adresser soit au responsable de site en application du droit d’opposition prévu par la loi informatique et libertés, soit au juge en s’appuyant sur les principes du droit à l’image (obligation de recueil du consentement). Deux procédures existent : l’une dans le cas où vous souhaitez que le gestionnaire des droits de l’image supprime votre image, l’autre dans le cas où vous souhaitez demander au site de dépublier votre photo/vidéo. Vous pouvez effectuer ces demandes en parallèle.

« DEMANDER AU PHOTOGRAPHE LE RETRAIT D’UNE PHOTO AU NOM DU DROIT A L’IMAGE »

Situation type : « J’ai donné mon accord pour être pris en photo et ne souhaite plus voir ma photo en ligne aujourd’hui » Il faut bien dissocier la protection des données personnelles – champ qui relève de la loi informatique et libertés – du « droit à l’image », qui est en fait le droit à la vie privée prévu dans le code pénal **. Le « droit à l’image » permet à toute personne de faire respecter son droit à la vie privée. Un internaute pourra par exemple refuser que son image ne soit reproduite ou diffusée sur n’importe quel support sans son autorisation expresse.

Étape 1 – Assurez vous que cette photo permet de vous identifier

Étape 2 – Assurez vous que vous n’avez à aucun moment consenti à cette prise de vue

Le fait d’autoriser l’exploitation de votre image restreint votre capacité de contester sa diffusion ou sa réutilisation sauf si les termes de l’accord écrit ne correspondent pas au cadre prévu par la loi.

Forme de l’accord écrit : ce « contrat » passé entre le photographe/vidéaste est le plus souvent un engagement écrit daté et signé de votre part et qui vous demande votre consentement à être photographié/filmé et votre autorisation à ce que votre image soit diffusée et ce , dans un cadre bien précis : quels supports seront diffusées les photos ? Quels sont les objectifs de cette diffusion ? Sur quelle durée porte cette autorisation ? Pour en savoir plus …

A noter : dans le cas d’images prises dans les lieux publics, seule l’autorisation des personnes qui sont isolées et reconnaissables est nécessaire. Votre enfant est mineur ? Soyez particulièrement vigilants à ce que le photographe vous demande une autorisation écrite parentale. Quelques modèles sont téléchargeables depuis le site eduscol.education.fr

 

 

Étape 3 (Facultative) – Contactez l’auteur de la diffusion

Dans le cas d’une initiative d’un particulier, il peut s’agir du photographe à l’origine de la photo ou de la personne qui a publié votre image. Dans un contexte plus professionnel (clip musical, spot publicitaire …) il peut s’agir de l’organisme qui utilise ces images à des fins de communication. Si le photographe/vidéaste refuse de dépublier/flouter votre image, vous avez la possibilité de saisir le juge civil*/pénal** afin qu’il prononce des sanctions à l’encontre de l’auteur de la diffusion litigieuse. Vous disposez d’un délai de 3 ans à partir de la diffusion de l’image.

Les sanctions prévues en cas de non-respect

  • * Sur le fondement de l’article 9 du code civil, « Chacun a droit au respect de sa vie privée »
  • ** L’article 226-1 du code pénal punit d’un an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende le fait de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé.
  • Par ailleurs, l’article 226-8 du code pénal punit d’un an emprisonnement et de 15 000€ d’amende le fait de publier, par quelque voie que ce soit, le montage réalisé avec l’image d’une personne sans son consentement, s’il n’apparaît pas à l’évidence qu’il s’agit d’un montage ou s’il n’en est pas expressément fait mention.

« JE SOUHAITE DEMANDER AU SITE DE DÉPUBLIER MA PHOTO »

Situation type  « Je n’ai pas donné mon accord pour être pris en photo », « J’ai donné mon accord pour me faire photographier mais pas pour une diffusion en ligne… ».

Étape 1 – Assurez vous que cette photo permet de vous identifier …

Dès lors qu’elle se rapporte à une personne identifiée ou identifiable, l’image d’une personne est une donnée à caractère personnel. Pour vous appuyer sur les droits prévus par la loi « informatique et libertés » vous devez prouver que l’on vous reconnait.

Étape 2 – contactez le responsable du site sur lequel est publiée l’image

  • Écrire au site/réseau social/service en ligne pour lui demander de dépublier l’image. « Conformément à l’article 38 de la loi informatique et libertés, je souhaite m’opposer à ce que cette image – qui constitue une donnée personnelle – fasse l’objet d’un traitement pour le(s) motif(s) suivant(s) (…)
  • Il est important d’indiquer les motifs légitimes de votre demande d’opposition. Votre courrier doit être signé et vous devez préciser l’adresse à laquelle doit parvenir la réponse de l’organisme.
  • Joindre un justificatif d’identité. Votre demande doit – en principe – être accompagnée de la photocopie d’un titre d’identité comportant votre signature. Attention, le responsable du fichier ne doit pas vous demander des pièces justificatives disproportionnées par rapport à votre demande.Remarque : Le droit d’opposition est un droit personnel ! Vous ne pouvez en aucun cas exercer ce droit au nom d’une autre personne sauf les cas de représentation de mineurs ou de majeurs protégés.

Étape 3 (facultative) – Si la réponse n’est pas satisfaisante

  • Si aucune réponse satisfaisante n’a été formulée par le site sous deux mois, contactez la CNIL, via son formulaire de plainte en ligne, en n’oubliant pas de joindre une copie des démarches effectuées auprès du site.
  • Vous avez également la possibilité de saisir une juridiction.

Situations particulières

Usage domestique. La loi « informatique et libertés » ne s’applique pas pour l’exercice d’activités purement personnelles ou domestiques. Par exemple, la photographie d’un parent ou d’un ami prise depuis un smartphone puis diffusée à un nombre limité de correspondants sur un site dont l’accès est restreint, ne rentre pas dans le champ de compétence de la CNIL.

Usage artistique. La publication de photographies de personnes identifiables aux seules fins d’expression artistique n’est pas soumise aux principales dispositions de la loi informatique et libertés.

Droit à l’oubli des mineurs. L’article 40 modifié de la loi informatique et Libertés – au même titre que futur Règlement européen sur la protection des données – consacre un droit à l’oubli spécifique pour les mineurs. Un internaute âgé de moins de 18 ans au moment de la publication ou de la création d’un compte en ligne peut directement demander au site l’effacement des données le concernant et ce, dans les meilleurs délais. En pratique, si le responsable de traitement n’a pas effacé les données ou répondu à la personne dans un délai d’un mois, la personne concernée peut saisir la CNIL. Des exceptions existent, notamment dans le cas où les informations publiées sont nécessaires à liberté d’information, pour des motifs d’intérêt public ou pour respecter une obligation légale.


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Les données biométriques de tous les Français dans un fichier commun. Utile ou risqué ?

Le fichage biométrique des Français en 7 questions - Politique - Numerama

Les données biométriques de tous les Français dans un fichier commun. Utile ou risqué ?


Un fichier unique, baptisé « Titres électroniques sécurisés » (TES). Ce fichier a un rôle-clé : rassembler dans une même base de données les données personnelles et biométriques des Français pour la gestion des cartes nationales d’identité et des passeports. Mais il suscite de vives inquiétudes.

 

 

À la toute fin du mois d’octobre, le gouvernement a fait publier un décret qui donne le coup d’envoi à la création d’un fichier qui rassemblera les données personnelles et biométriques de la quasi totalité des Français. Destiné aux passeports et aux cartes nationales d’identité, il inquiète par son ampleur et la nature des informations qu’il est amené à recevoir. Nous vous expliquons de quoi il en retourne en quelques questions.

À QUOI ÇA SERT ?

Le fichier en question, dénommé « Titres Électroniques Sécurisés » (TES), a vocation à être une base de données centrale rassemblant des informations personnelles et biométriques relatives aux détenteurs d’un passeport et / ou d’une carte nationale d’identité. Il remplace deux fichiers précédents, l’un pour le passeport l’autre pour la carte nationale d’identité.

QUELLES SONT LES ALTERNATIVES ?

Était-il possible de faire autrement  ? Pour la commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), sans aucun doute. Dans sa délibération, elle évoque un « composant électronique sécurisé dans la carte nationale d’identité » qui « serait de nature à faciliter la lutte contre la fraude documentaire, tout en présentant moins de risques de détournement et d’atteintes au droit au respect de la vie privée »

Elle ajoute que cette solution, qui n’a pas été censurée par le Conseil constitutionnel quand un précédent texte du même acabit a été présenté sous une autre majorité, « permettrait de conserver les données biométriques sur un support individuel exclusivement détenu par la personne concernée, qui conserverait donc la maîtrise de ses données, réduisant les risques d’une utilisation à son insu ».

SUIS-JE DÉJÀ FICHÉ ?

En pratique, oui. Il existe déjà deux fichiers, l’un pour le passeport, l’autre pour la carte nationale d’identité. La nouvelle base de données n’est que le prolongement de ce qui existait déjà. À moins de n’avoir jamais possédé ces titres (ils ne sont pas obligatoires), vous figurez déjà certainement dans ces fichiers. Seuls les enfants en bas âge peuvent y échapper, si aucune demande de titre d’identité n’a été faite.

EST-CE ACTÉ ?

Le système TES existe déjà pour le passeport et, pour les demandes de passeport, le dispositif n’est pas modifié par le décret ; TES est donc actif. Quant aux demandes de cartes, la CNIL nous précise que le nouveau dispositif entrera progressivement en vigueur, selon les arrêtés mentionnés dans le décret ; les empreintes seront prises à partir des dates de ces arrêtés ; le tout doit être finalisé avant le 31 décembre 2018.

POURQUOI C’EST DANGEREUX ?

« Ce que la technique a fait, la technique peut le défaire » prévient le sénateur PS Gaëtan Gorce, commissaire de la CNIL, dans une interview à Libération. Aujourd’hui, l’exécutif a pris des dispositions pour éviter certaines dérives (croisement ou remontée de données) et assurer un bon niveau de sécurité, ce que la CNIL reconnaît dans sa délibération. Mais demain ?

Comme nous l’indiquions dans notre sujet, maintenant que la base existe il pourrait bien y avoir un jour la tentation de l’utiliser pour faire de la reconnaissance automatisée des visages avec des caméras de surveillance. Un futur gouvernement, moins scrupuleux sur les questions de libertés publiques, pourrait vouloir l’employer autrement. Après tout, ne sommes-nous pas en guerre contre le terrorisme ?

QU’EN PENSE LA CNIL ?

La CNIL, garante du respect des libertés et de l’équilibre des traitements automatisés de données, fait part de « plusieurs réserves » dans sa délibération. Le contournement du législateur est regretté, au regard de « l’ampleur inégalée de ce traitement et du caractère particulièrement sensible des données qu’il réunira ». La commission demande une « évaluation complémentaire du dispositif ».

QUELS SONT LES RECOURS ?

Le gouvernement ayant fait le choix de passer par un décret, il n’a pas été possible de discuter de la création de ce fichier au cours de son parcours parlementaire s’il avait été présenté sous la forme d’un projet de loi. Interrogé à ce sujet par Libération, le sénateur PS Gaëtan Gorce, commissaire de la CNIL, explique qu’il doit être possible d’attaquer le décret par un recours devant le Conseil d’État

[Article de Numerama]


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60 millions de Français fichés dans une base de données commune des titres d’identité

60 millions de Français fichés dans une base de données commune des titres d’identité


Un décret publié pendant le pont de la Toussaint officialise la création d’un gigantesque fichier national.

Soixante millions de Français glissés, à l’occasion d’un week-end de pont de la Toussaint, dans une même base de données : un décret paru au Journal officiel dimanche 30 octobre, et repéré par le site NextInpact, officialise la création d’un « traitement de données à caractère personnel commun aux passeports et aux cartes nationales d’identité ». En clair, les données personnelles et biométriques de tous les détenteurs d’une carte d’identité ou d’un passeport seront désormais compilées dans un fichier unique, baptisé « Titres électroniques sécurisés » (TES). Cette base de données remplacera à terme le précédent TES (dédié aux passeports) et le Fichier national de gestion (dédié aux cartes d’identité), combinés dans ce nouveau fichier.

 

La base de données rassemblera ainsi des informations comme la photo numérisée du visage, les empreintes digitales, la couleur des yeux, les adresses physiques et numériques… Au total, la quasi-totalité des Français y figurera, puisqu’il suffit de détenir ou d’avoir détenu une carte d’identité ou un passeport pour en faire partie – les données sont conservées quinze (pour les passeports) à vingt ans (pour les cartes d’identité)…[lire la suite]


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Carole Maréchal, Telehouse France : La protection des données, un enjeu au cœur des problématiques des datacenters et prestataires Cloud

Carole Maréchal, Telehouse France : La protection des données, un enjeu au cœur des problématiques des datacenters et prestataires Cloud

Selon IDC, 8,6 millions de datacenters auront fleuri dans le monde à l’aube 2017. Usines des temps modernes, les datacenters abritent les données de nombreuses entreprises. Comment les protéger ? La sécurité des données est aujourd’hui un des enjeux majeurs des hébergeurs.…[Lire la suite ]


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Nouvelles menaces informatiques et évolution des protection

Nouvelles menaces informatiques, évolution des protection

Nouvelles menaces informatiques et évolution des protection


Destinés au grand public, ESET Internet Security et ESET Smart Security Premium apportent 5 nouvelles fonctions.

 

 

« Le tout nouveau produit ESET Internet Security vient s’ajouter à notre portefeuille de produits primés et offre aux utilisateurs les meilleures fonctionnalités en matière de détection, de vitesse et de convivialité. Ces nouveaux produits ajoutent à nos protections multi-couches existantes un ensemble de fonctionnalités centrées sur la protection de la vie privée » explique Eduard Kesely, Product Manager chez ESET.

 

 

ESET Internet Security, une protection optimale

ESET Internet Security s’adresse aux utilisateurs nécessitant une protection complète. Aux couches de sécurité déjà disponibles dans l’antivirus, s’ajoutent 3 nouvelles fonctionnalités :

  • La protection contre les attaques par script.
  • La protection Webcam qui signale les processus et les applications qui tentent d’accéder à la webcam de l’utilisateur et permet de les bloquer.
  • La protection du réseau domestique qui permet à l’utilisateur de connaître l’identité des appareils connectés.

 

 

ESET Smart Security Premium, un produit haut de gamme

ESET propose un nouveau produit haut de gamme, ESET Smart Security Premium, destiné aux utilisateurs avancés et TPE. En plus des trois fonctionnalités ci-dessus, ESS Premium propose :

  • Un gestionnaire de mots de passe.
  • Le chiffrement des données pour les protéger en cas de vol ou de perte.

ESET cumule 3 récompenses prestigieuses :Pour la 98ème fois, ESET reçoit le prix VB100. De plus, il est le seul éditeur à avoir détecté 100% des menaces lors du test SE Labs (produits grand public) catégorie protection anti-malware. Enfin, le test réalisé par AV-Comparatives sur la protection anti-spam révèle qu’ESET est le N°1 haut la main.

La gamme ESET destinée aux particuliers, en plus de améliorations citées, couvre toujours macOS®, Android™ (antivirus et contrôle parental) afin de protéger l’intégralité de la famille.

Vous pouvez retrouver l’ensemble des fonctionnalités de nos produits sur https://www.eset.com/fr/

 



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