Cinq technologies de cyberespionnage utilisées sans connexion à Internet | Le Net Expert Informatique

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Cinq technologies de cyberespionnage utilisées sans connexion à Internet

Un système connecté à Internet est toujours sujet à des menaces, et ce quel que soit son niveau de protection. De nos jours, tous les adolescents en ont parfaitement conscience. Aucun logiciel de protection ne peut éviter complètement les erreurs humaines dans les codes de programmation ou empêcher des comportements d’utilisateur. 

 

C’est pourquoi, en général, les appareils dont les fonctions sont spécialement importantes ou dont le contenu est top secret ne sont pas connectés à Internet. Il est toujours préférable d’accepter un inconvénient plutôt que de faire face à des conséquences fâcheuses. C’est de cette manière que sont protégés, par exemple, les systèmes de contrôle de gros objets industriels ou les ordinateurs de certaines banques.

Une déconnexion permanente semblerait être la meilleure solution pour garder des données secrètes : s’il n’y a pas d’Internet, alors il ne peut pas y avoir de fuite de données. Or, ce n’est pas vrai. Les techniques de transfert de données à distance, adoptées depuis longtemps par les services secrets, deviennent chaque année plus accessibles aux utilisateurs ” commerciaux “.A présent, il est de plus en plus habituel de rencontrer certains gadgets d’espionnage que James Bond possédait.

 

 

Espionnage électromagnétique

Tout appareil connecté à une ligne de courant génère des émissions électromagnétiques qui peuvent être interceptées par des technologies éprouvées. Il y a près de cinquante ans, les services de sécurité des Etats-Unis et de l’URSS étaient impliqués dans de telles fuites. La quantité d’informations obtenues depuis lors est énorme. Une partie des activités menées par les Etats-Unis est connue sous le nom de code TEMPEST, et certaines affaires déclassifiées sont aussi passionnantes que des romans policiers.

 

 

Autrefois, les écrans à tube cathodique et les connecteurs VGA sans protection étaient les maillons les plus faibles. Ces dernières années, les claviers sont devenus les jouets favoris des chercheurs en protection des données.

Bien que beaucoup de temps se soit écoulé, de nouvelles méthodes pour ” surfer ” sur des ondes électromagnétiques apparaissent à mesure que les équipements électriques évoluent. Autrefois, les écrans à tube cathodique et les connecteurs VGA sans protection constituaient les maillons les plus faibles qui produisaient du bruit électromagnétique. Ces dernières années, les claviers sont devenus les jouets favoris des chercheurs en protection des données. Les recherches effectuées dans ce domaine portent régulièrement leurs fruits. En voici quelques exemples.

Les frappes peuvent être tracées avec haute précision par un appareil artisanal placé à vingt mètres, qui analyse le spectre radioélectrique et qui coûte 5 000 dollars. Il est intéressant de savoir qu’une attaque est aussi efficace si elle vise des claviers USB de premier prix, des claviers sans fil avec chiffrement du signal plus chers, ou encore des claviers intégrés à des ordinateurs portables.

Tous ces appareils fonctionnent de la même manière et génèrent du bruit électromagnétique. La seule différence réside dans la puissance du signal, qui dépend de la longueur de la ligne de transmission de données (par exemple, elle est plus courte avec des ordinateurs portables).

Tous ces appareils fonctionnent de la même manière et génèrent du bruit électromagnétique. La seule différence réside dans la puissance du signal, qui dépend de la longueur de la ligne de transmission de données (par exemple, elle est plus courte avec des ordinateurs portables).

 

Les données peuvent être plus facilement interceptées si l’ordinateur visé est relié à une ligne de courant. Les variations de tension, qui correspondent aux frappes, génèrent du bruit électromagnétique au niveau du sol. Ce bruit peut être intercepté par un hacker qui est connecté à une prise de courant proche. Le prix de l’équipement, avec une portée effective de 15 mètres, est de 500 dollars.

 

Comment contrecarrer cette menace ? La meilleure manière de se protéger contre l’espionnage électromagnétique serait de sécuriser une pièce (cage de Faraday) et d’utiliser des générateurs de bruits spéciaux. Si vos secrets ne sont pas si précieux, et si vous n’êtes pas prêts à recouvrir les murs de votre sous-sol avec de l’aluminium, alors vous pouvez simplement utiliser un générateur de bruit ” manuel ” : taper des caractères inutiles de manière sporadique et les effacer ensuite. Pour saisir des données précieuses, vous pouvez utiliser un clavier virtuel.

 

 

Cinq technologies de cyberespionnage utilisées sans connexion à Internet

1. Faites attention aux lasers

Il existe des méthodes alternatives d’enregistrement de frappes. Par exemple, l’accéléromètre d’un smartphone, posé près d’un clavier, présente un taux de reconnaissance d’environ 80%. Ce taux n’est pas suffisamment élevé pour intercepter des mots de passe, mais il permet de déchiffrer le sens d’un texte. Cette méthode compare les différentes vibrations produites par les paires de signaux successifs qui correspondent aux frappes.

Un rayon laser, discrètement dirigé vers un ordinateur, constitue la méthode la plus efficace pour enregistrer les vibrations. D’après les chercheurs, chaque frappe produit ses propres vibrations. Le laser doit être dirigé vers une partie d’un ordinateur portable ou d’un clavier qui réfléchit bien la lumière. Par exemple, vers le logotype du fabriquant.

Comment contrecarrer cette menace ? Cette méthode ne fonctionne que si le rayon laser est proche. Par conséquent, essayez de ne pas vous laisser approcher par des espions.

 

2. Ecouter la radio

Il n’est pas toujours utile d’intercepter les données d’un clavier, puisque cela ne donne évidemment pas accès à la carte mémoire d’un ordinateur. Cependant, il est possible d’introduire un malware dans un ordinateur déconnecté par des moyens externes. C’est de cette façon que le célèbre ver Stuxnet s’est infiltré dans un ordinateur cible au sein d’une infrastructure d’enrichissement de l’uranium. Après l’infection, le malware a fonctionné comme un espion infiltré, ” aspirant” des informations grâce à un certain support physique.

Par exemple, les chercheurs israéliens ont développé un software qui module les émissions électromagnétiques dans le hardware des ordinateurs. Ces signaux de radio sont puissants et peuvent même être captés par des récepteurs FM standards de téléphone.

Pourquoi une telle complexité ? Les ordinateurs qui comportent des données classifiées sont placés dans des pièces sécurisées, et leur accès est limité afin d’éviter toute fuite possible. Cependant, contrairement à un analyseur de spectre, un téléphone espion peut être facilement introduit dans de telles pièces.

Comment contrecarrer cette menace ? Tous les téléphones, ainsi que tous équipements suspects, doivent rester à l’extérieur des pièces sécurisées.

 

Tiède… Chaud… Brûlant !

Récemment, les chercheurs israéliens que nous avons déjà mentionnés ont exposé un scénario de vol de données un peu plus exotique… par le biais d’émissions thermiques !

Le mode opératoire de l’attaque est le suivant. Deux ordinateurs de bureau sont placés l’un à côté de l’autre (environ 40 centimètres les séparent). Les capteurs thermiques de la carte mère interne de l’un de ces ordinateurs pistent les changements de température de l’autre.

Le malware change périodiquement la température du système en ajustant le niveau de charge et envoie un signal thermique modulé

Par commodité, un ordinateur déconnecté est souvent placé juste à côté d’un ordinateur connecté à Internet, et ce n’est que la stricte vérité. L’ordinateur déconnecté comporte des données classifiées, tandis que l’autre est un simple ordinateur connecté à Internet.

 

Si quelqu’un introduit un malware dans ces deux systèmes, voici ce qui se produit. Le malware lit les données classifiées, puis change périodiquement la température du système en ajustant le niveau de charge et envoie un signal thermique modulé. Le deuxième ordinateur reçoit et déchiffre ce signal, avant d’envoyer les données classifiées par Internet.

 

L’inertie thermique du système empêche une transmission rapide des données. La vitesse de transmission est alors limitée à huit bits par heure. A ce rythme, il est possible de dérober un mot de passe, mais le vol d’une base de données est remis en question.

 

Toutefois, avec le succès que rencontrent les gadgets connectés à Internet, le rôle du deuxième ordinateur, qui aspire les données, peut facilement être rempli par une climatisation intelligente ou un capteur climatique, lesquels enregistrent les changements thermiques avec beaucoup de précision. Le taux de transfert pourrait augmenter de manière significative dans un futur proche.

Comment contrecarrer cette menace ? Ne placez pas un ordinateur déconnecté, qui comporte des données classifiées, à côté d’un ordinateur connecté à Internet.

 

 

Toc, toc, toc. Qui est là ?

Une pièce bien sécurisée classique n’assure pas une protection complète contre les fuites de données. Les murs en acier sont imperméables au bruit électromagnétique, mais pas aux ultrasons.

Dans le cas d’une technologie à ultrasons, un équipement espion se compose de deux unités compactes. L’une d’elles est discrètement placée à l’intérieur d’une pièce sécurisée, tandis que l’autre est placée quelque part ailleurs. Le taux de transfert de données à travers l’acier pour les ultrasons atteint 12 MB/s. En outre, l’une des unités n’a pas besoin d’être chargée car l’énergie est transmise en même temps que les données.

Comment contrecarrer cette menace ? Si vous possédez votre propre pièce sécurisée avec des murs en acier, alors vous devriez vérifier minutieusement chaque équipement qui y est installé.

En général, connaître les techniques modernes d’espionnage (” modernes ” du moins aux yeux du grand public) vous permet de conserver vos données intactes. Sur le plan logiciel, une solution de sécurité élevée est indispensable.

 

 


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Source : https://blog.kaspersky.fr/when-going-offline-doesnt-help/4607/

 

 




Etude d’impacts sur la vie privée : découvrez la méthode | Le Net Expert Informatique

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Etude d’impacts sur la vie privée : suivez la méthode de la CNIL

La CNIL publie sa méthode pour mener des PIA (Privacy Impact Assessment) pour aider les responsables de traitements dans leur démarche de mise en conformité et les fournisseurs dans la prise en compte de la vie privée dès la conception de leurs produits. 

 

De l’application de bonnes pratiques de sécurité à une véritable mise en conformité

La Loi informatique et libertés (article 34), impose aux responsables de traitement de « prendre toutes précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement, pour préserver la sécurité des données ».

Chaque responsable doit donc identifier les risques engendrés par son traitement avant de déterminer les moyens adéquats pour les réduire.

Pour aider les TPE et PME dans cette étude, la CNIL a publié en 2010 un premier guide sécurité. Celui-ci présente sous forme de fiches thématiques les précautions élémentaires à mettre en place pour améliorer la sécurité d’un traitement des données personnelles.

En juin 2012, la CNIL publiait un autre guide de gestion des risques sur la vie privée pour les traitements complexes ou aux risques élevés. Il aidait les responsables de traitements à avoir une vision objective des risques engendrés par leurs traitements, de manière à choisir les mesures de sécurité nécessaires et suffisantes.

 

 

Une méthode plus rapide, plus facile à appliquer et plus outillée

Ce guide a été révisé afin d’être plus en phase avec le projet de règlement européen sur la protection des données et les réflexions du G29 sur l’approche par les risques. Il tient aussi compte des retours d’expérience et des améliorations proposées par différents acteurs.

La CNIL propose ainsi une méthode encore plus efficace, qui se compose de deux guides : la démarche méthodologique et l’outillage (modèles et exemples). Ils sont complétés par le guide des bonnes pratiques pour traiter les risques, déjà publié sur le site web de la CNIL.

 

 

Un PIA (Privacy Impact Assessment) ou étude d’impacts sur la vie privée (EIVP) repose sur deux piliers :

1.les principes et droits fondamentaux, « non négociables », qui sont fixés par la loi et doivent être respectés. Ils ne peuvent faire l’objet d’aucune modulation, quelles que soient la nature, la gravité et la vraisemblance des risques encourus ;

2.la gestion des risques sur la vie privée des personnes concernées, qui permet de déterminer les mesures techniques et d’organisation appropriées pour protéger les données personnelles.

 

 

Pour mettre en oeuvre ces deux piliers, la démarche comprend 4 étapes :

1.étude du contexte : délimiter et décrire les traitements considérés, leur contexte et leurs enjeux ;

2.étude des mesures : identifier les mesures existantes ou prévues (d’une part pour respecter les exigences légales, d’autre part pour traiter les risques sur la vie privée) ;

3.étude des risques : apprécier les risques liés à la sécurité des données et qui pourraient avoir des impacts sur la vie privée des personnes concernées, afin de vérifier qu’ils sont traités de manière proportionnée ;

4.validation : décider de valider la manière dont il est prévu de respecter les exigences légales et de traiter les risques, ou bien refaire une itération des étapes précédentes.

 

L’application de cette méthode par les entreprises devrait ainsi leur permettre d’assurer une prise en compte optimale de la protection des données personnelles dans le cadre de leurs activités.

 

 

PIA, LA MÉTHODE

PIA, L’OUTILLAGE

 

 


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Source : http://www.newspress.fr/Communique_FR_289793_1332.aspx

 

 




La criminalité économique et financière à l’ère numérique | Le Net Expert Informatique

Criminalité économique et financière à l'ère numérique

La criminalité économique et financière à l’ère numérique

Les banques, les compagnies d’assurances, les sites gouvernementaux, les compagnies pétrolières et, maintenant, l’industrie aéronautique avec la cyberattaque de la compagnie polonaise LOT : le cybercrime cible des secteurs de plus en plus sensibles, sources de dégâts humains majeurs. Au-delà des pertes financières, c’est le cœur du système politique, économique et juridique qui est aujourd’hui menacé par ce fléau. 

 

Que fait l’État, la justice, pour enrayer ces comportements ? Fabriquer des lois en série est-elle « la » solution face à l’existence de cyberparadis, d’une cyberéconomie souterraine de plus en plus puissante, et à la volatilité des preuves ? Le Point.fr a interrogé Myriam Quemener, magistrate, auteur d’un ouvrage de référence sur le sujet : La criminalité économique et financière à l’ère numérique*.

 

 

Le Point.fr : « Certaines formes de cybercriminalité sont le fait de réseaux mafieux structurés issus de pays n’ayant pas de législation dédiée à ce phénomène », écrivez-vous. Le décalage entre les législations étatiques est-il surmontable et à quelle échéance ? Que font les autorités françaises en attendant une prise en charge globale et harmonisée de cette délinquance ?

Myriam Quemener : Les pays européens ont harmonisé leurs législations et la coopération internationale se renforce en permanence. La Convention de Budapest, seul traité relatif à la lutte contre la cybercriminalité, a déjà été signée par 46 pays, et d’autres États sont actuellement en négociation pour y adhérer. Pour ce qui concerne la France, notre pays dispose d’un arsenal ancien, en particulier la loi de 1988 dite « loi Godfrain » qui permet de réprimer les piratages informatiques et les cybermenaces. Cet arsenal s’est progressivement enrichi et perfectionné pour permettre le recours à des procédures adaptées à l’univers numérique. De nouvelles structures sont nées, comme l’Anssi, qui met en œuvre la stratégie gouvernementale en matière de cybersécurité, mais aussi une nouvelle sous-direction de lutte contre la cybercriminalité et un pôle numérique au parquet de Paris qui a vocation à s’étoffer. On a aussi créé le procureur de la République financier à compétence nationale exclusive en matière de délits boursiers et pour les affaires économiques et financières complexes qui sont aussi souvent à dimension internationale.

 

 

Quels sont les nouveaux moyens d’investigation des enquêteurs pour déjouer les attaques ?

Sur le plan procédural, le législateur a transposé le régime des interceptions téléphoniques à Internet. Il a aussi innové en prévoyant l’infiltration numérique, qui est une enquête sous pseudonyme. Elle permet à l’enquêteur d’utiliser un nom d’emprunt pour entrer plus facilement en contact avec le cyberdélinquant. Depuis la loi du 13 novembre 2014, l’enquête sous pseudonyme jusqu’alors utilisée en matière de pédopornographie et de contrefaçon s’applique à l’ensemble des procédures de criminalité organisée.

 

 

Les données personnelles sont considérées comme « l’or noir du XXIe siècle ». La semaine dernière, une importante base de données américaine abritant les coordonnées, données de santé et autres informations personnelles d’environ 20 millions de fonctionnaires a été piratée. Quel usage les cyberdélinquants font-ils des données récupérées, et à quoi peut-on s’attendre dans les années qui viennent ?

Ils récupèrent ces données et les revendent sur les marchés noirs du Web (Darknet) qui sont des réseaux parallèles aux réseaux ouverts du type Google. Cela permet par exemple de faire des achats sous de fausses identités ou d’obtenir des virements en se faisant passer pour une entreprise connue. Les données personnelles servent aussi à créer de faux profils, et tout cela se répercute sur l’e-réputation des entreprises. L’usurpation d’adresses IP (spoofing) qui permet de commettre des fraudes à la téléphonie mobile se développe aussi de manière considérable.

 

 

Quels sont les prochains défis de la criminalité astucieuse sur Internet ?

En cette période où le terrorisme frappe de façon dramatique, il est important de s’attaquer avec vigueur au financement du terrorisme, et cette lutte passe par une politique publique pragmatique et déterminée contre des phénomènes comme le cyberblanchiment ou les escroqueries aux faux ordres de virement.

Il faut par ailleurs être attentif et vigilant face à des outils numériques comme le crowdfunding (financement participatif) ou les crédits à la consommation. Les sommes obtenues au travers de ces formes de prêt peuvent en effet servir à financer des activités illicites. Il en est de même du « trading haute fréquence » qui permet d’envoyer des ordres d’achat à une vitesse de l’ordre de la nanoseconde, grâce à des algorithmes superpuissants, permettant des manipulations de cours. Le courtage à haute fréquence a aussi ses dérives : un courtier londonien a récemment été arrêté pour une manipulation sur le marché des contrats à terme électroniques aux États-Unis, qui avait contribué au mini-krach de mai 2010 à Wall Street.

Il faut aussi suivre avec attention le développement de ces fameuses « monnaies virtuelles » qui contournent le système bancaire et permettent d’échapper à tout contrôle étatique en raison de l’absence de traçabilité. Les objets connectés, qui favorisent l’usurpation de profils complets, et le cloud computing qui contient des données sensibles à valeur commerciale sont aussi des cibles potentielles de cyberattaques. D’autant que de nombreuses failles de sécurité existent et peuvent être exploitées par les cybercriminels.

 

 

Qu’est-ce qui dissuade vraiment les délinquants, qu’ils soient isolés ou membres d’organisations criminelles ?

La mise en place d’une stratégie globale au niveau des services de l’État est de nature à dissuader les cyberdélinquants, de même que les condamnations et démantèlements de réseaux de cybercriminels qui ne cessent d’augmenter grâce aux moyens d’investigation et à l’expertise de plus en plus pointue des enquêteurs dédiés.

 

 

Pensez-vous que l’Internet a démultiplié les risques, ou les a-t-il seulement déplacés ?

L’absence de confrontation physique auteur-victime, propre à Internet, facilite le passage à l’acte. Le système des rencontres virtuelles attire des personnes mal intentionnées qui peuvent plus facilement extorquer de l’argent, notamment via des sites de vente entre particuliers. Aujourd’hui, la cybercriminalité s’industrialise et s’organise sous forme de structures hiérarchisées allant de la main-d’œuvre de base qui récupère des données jusqu’aux têtes de réseau qui donnent les ordres.

 

 

Ces phénomènes sont-ils, comme le changement climatique, irréversibles ?

Je ne le pense pas, car, actuellement, il y a une mobilisation importante, du secteur tant public que privé, pour lutter contre ces phénomènes. Il est indispensable de multiplier les actions de formation pluridisciplinaire des acteurs publics et privés qui concourent à la lutte contre ces attaques. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que ce type de délinquance lance un défi au temps judiciaire, c’est même une course contre la montre !

 

L’ouvrage en vente ici

 

 

 


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Source : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/cybercrime-un-defi-lance-au-temps-judiciaire-13-07-2015-1943938_56.php

 

 




Les Chiffres et Statistiques du numérique : Usages, risques, cybercriminalité (Dernière infos rajoutées le 17/07/2015)

Dernière infos rajoutées le 17/07/2015

Dans le but de vous permettre de mieux juger l’importance du Risque Informatique et de la Cybercriminalité en France et ailleurs, nous avons souhaité mettre à disposition le résultat de nos collectes successives de statistiques relativement impressionnantes.

Ces chiffres ne m’appartiennent pas et pour chacun d’eux, est indiqué la date d’ajout dans ce document et la source d’information associée. Cependant, si vous souhaitez reprendre tout ou partie du résultats de mes recherches, je vous demanderais soit de citer « Denis JACOPINI » ou « Le Net Expert » comme source de votre information.

 

 


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Imaginez un instant que vous soyez consommateur. Vous découvrez soudain que vos données (coordonnées personnelles, bancaires ou encore médicales) se trouvent diffusées sur le net, sans votre accord, à cause de la négligence d’un professionnel.
Imaginez maintenant que ce professionnel c’est vous, et ce, malgré la mise en application imminente du projet de règlement Européen sur la Protection des données personnelles, le risque d’anéantir votre réputation et de vous sanctionner lourdement. Certes, le mal est fait mais pire, les Cybercriminels sauront en profiter !


Lorsque, lors de conférences, je m’adresse à des entreprises pour leur parler de sécurité informatique et de risque de piratage, les chefs d’entreprises, pourtant vêtus d’une responsabilité souvent pénale, me rétorquent du « On n’est pas concerné, on n’est pas la Nasa », du « On n’a pas de secret qui pourrait intéresser des pirates, on ne risque rien » ou bien du « de toute façon, le peu de contrôles que la CNIL fait n’aboutissent qu’à des amendes symboliques ».

De leur répondre : « Bien sur que si, vous avez des informations secrètes, et même ultra secrètes : LES DONNEES A CARACTERE PERSONNEL DE VOS CLIENTS ». Et vous avez même ente vos main quelque chose d’encore plus précieux que ça : VOTRE REPUTATION »

Trop peu respectée, la loi informatique et libertés fixe impose à tout responsable de traitement de données personnelles de mettre en place des mesures de sécurité appropriées à la protection des données à caractère personnel.

Sans cela, données non protégées = données piratées et diffusées dans la nature = risque pénal mais surtout réputation salie.

 

 


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INTERNET DANS LE MONDE EN 2014

42% de la population mondiale soit 3,025 milliards de personnes utilisent le réseau internet. (D27-S35)

Sur l’ensemble du continent africain, le taux de pénétration d’Internet est estimé à 16% en 2014 soit 167 millions d’internautes, contre 110 millions en 2010. (D27-S35)

Le nombre des utilisateurs d’Internet en Afrique devrait être multiplié par 3.5 d’ici 2015 pour que le nombre d’internautes atteigne près de 600 millions. (D27-S35)

Nombre d’internautes : 3,001,769,770 (35% de la population mondiale). (D9-S16)

Le cap des 3,2 milliards d’internautes devrait être dépassé dans le monde en 2014

Taux de pénétration d’Internet dans le Monde :
81% en Amérique du Nord (86% au Canada, 80% aux USA) (D9-S16)
78% en Europe de l’Ouest (83% en France) (D9-S16) 18% en Afrique (D9-S16)
12% en Asie du Sud (D9-S16)
822 240 nouveaux sites Internet sont mis en ligne chaque jour (D9-S16)

Chaque minute sur Internet :  (D9-S16)
2 millions de requêtes Google sont effectuées
347 nouvelles publications WordPress sont publiées
571 nouveaux sites web sont créés
2000 nouvelles photos sont ajoutés sur Tumblr
204 millions d’emails sont envoyés

 

 


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TÉLÉCHARGEMENT ILLÉGAL ET LOI HADOPI

10% des abonnés avertis une fois récidivent. (D23-S31)

Sur les 8,9% de titulaires d’un abonnement à Internet ayant reçu un premier avertissement (entre octobre 2010 et juin 2014, soit plus de 3,2 millions d’emails envoyés), ils ne sont plus que 10,4% d’entre eux à avoir été avertis une deuxième fois – puis 0,4% à s’être retrouvés en phase 3. (D23-S31)

70% diminuent leur consommation illicite après l’avertissement 1. (D23-S31)

88% diminuent leur consommation illicite après l’avertissement 2. (D23-S31)

Après un avertissement, seulement 23% à déclarer se tourner vers une offre légale. (D23-S31)

 

 


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LA SÉCURITÉ ET LES CERTIFICATS SSL

Jusqu’à 91% des internautes n’iront pas plus loin en cas d’avertissement au risque de malware ou de phising. (D17 – S25)

Plus des 2/3 (77%) des sites Internet propagateurs de malwares sont des sites légitimes infectés. (D17 – S25)

Un  site Internet sur 8 comporte des vulnérabilités critiques. (D17 – S25)

 

 

 


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LES FRANCAIS ET LE PAIEMENT SANS CONTACT NFC

15 % utilisent la fonction NFC de leur CB (D24-S32)

19 % ignorent si leur carte dispose de cette option (D24-S32)

34% estiment cette technologie utile (D24-S32)

22% des Français sont à l’aise avec le paiement sans contact (D24-S32)

44 % ont connaissance de la fonction paiement sans contact de leur carte bancaire (D24-S32)

29 % ne s’en servent pas sachant qu’ils ont cette option (D24-S32)

 

 


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LA SÉCURITÉ ET LE BYOD

95% des entreprises se disent menacées par des problèmes de sécurité liés au BYOD. (D17-S24)

82% pensent même que le nombre d’incidents dans ce domaine va croître en 2015 par rapport à 2014. (D17-S24)

47% des entreprises ont éprouvé des intrusions suite à des brèches présentes dans des appareils mobiles. (D17-S24)

64% pensent qu’Android est toujours considéré comme le système d’exploitation le plus risqué des OS mobiles. (D17-S24)

 

 


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LA SÉCURITÉ EN ENTREPRISE

Une étude internationale a interrogé 450 décideurs informatiques et révèle que de nombreuses sociétés se heurtent aux exigences de gouvernance et de sécurité des échanges de données. (D22-S30).


23% des entreprises ont récemment échoué à un audit de sécurité, tandis que

17 % doutent de leur capacité à réussir un audit de conformité des échanges de données.

Le coût total moyen d’une atteinte à l’intégrité des données s’élève à 2,4 millions d’euros.

La stratégie d’intégration n’est pas alignée avec les structures et les politiques de gouvernance, de confidentialité et de sécurité des données pour 71% des entreprises.

 

 

 


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LA CYBERCRIMINALITE ET LES MOBILES

Entre janvier et juin 2014, le nombre d’infections touchant les terminaux mobiles a progressé de 17% (20% seulement sur tout 2013. (D15-S22)

0,65% des smartphones en circulation sont infectés d’un malware. Les smartphones équipés d’Android comptent 60% des équipements mobiles infectés contre 40% pour les PC portables équipés de Windows.

De leur côté, les iPhone, les BlackBerry, les téléphones sous Symbian et sous Windows Phone totaliseraient moins de 1%.

Le cheval de Troie Android.Trojan.Coogos.A!tr représenterait 35,69% des attaques ciblant Android.

 

 

 


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LE CLOUD EN ENTREPRISE

Enquête Eurostat : Utilisation des TIC dans les entreprises en 2014 (D19-S21)

19% des entreprises utilisait des services de cloud computing en 2014

45%  secteur de l’information & de la communication

27% activités spécialisées, scientifiques et techniques

14% et 20% dans tous les autres secteurs économiques

Pour les 81% des entreprises n’utilisant pas le cloud, une connaissance insuffisante de ces services informatiques constituait le principal facteur bloquant.

En 2014, les proportions les plus élevées d’entreprises utilisant le cloud ont été observées en Finlande (51%), en Italie (40%), en Suède (39%) ainsi qu’au Danemark (38%). À l’opposé, les services de cloud computing étaient utilisés par moins de 10% des entreprises en Roumanie (5%), en Lettonie et en Pologne (6% chacun), en Bulgarie, en Grèce et en Hongrie (8% chacun).
Dans seize États membres, le cloud était principalement utilisé pour les services de courrier électronique, notamment en Italie (86%), en Croatie (85%) et en Slovaquie (84%). Les services de cloud computing étaient principalement utilisés pour le stockage de fichiers dans onze autres États membres, les proportions les plus élevées ayant été observées en Irlande (74%), au Royaume-Uni (71%), au Danemark ainsi qu’à Chypre (70% chacun), tandis que l’hébergement de la base de données de l’entreprise était l’usage du cloud le plus courant aux Pays-Bas (64%).

 

 

Enquête Unitrend auprès d’entreprises (D19-S21) :

78% ont connu des coupures des applications critiques.

63% estiment que les pertes ainsi engendrées vont de quelques centaines de dollars à plus de 5 millions.

28% des entreprises touchées par un incident estiment que leurs entreprises ont été privées de fonctions clés de leurs datacenters pendant des périodes pouvant aller jusqu’à plusieurs semaines.

73% des entreprises déclarent ne pas prêtes pour la restauration après sinistre.

60% estiment qu’elles n’ont pas complètement documenté leur plan de reprise d’activité.

23% n’ont jamais testé ces plans de reprise d’activité.

 

 

 


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CE QUE PENSENT LES ENTREPRISES DE LEUR SECURITÉ

Sept entreprises sur dix seraient  convaincues de disposer d’un pare-feu de nouvelle génération (Next Generation Firewall, ou NGFW) alors que… non, elles ne seraient en fait que 30 % à en posséder. (D16-S23)

54 % des DSI français pensent que leur pare-feu dispose de capacités de détection avancées efficaces, intégrant notamment des fonctions de sandboxing spécifiques aux fameux NGFW. (D16-S23)

31 % des décideurs IT estiment que leur entreprise utilise trop de solutions de sécurité pour gérer les menaces. (S16-S23)

 

 

 

 


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LE DROIT À L’OUBLI

Les plaintes liées au droit à l’oubli, en hausse de quatre points par rapport à 2012, ont représenté 34 % du nombre total de plaintes en 2013. (D13-S20)

 

 


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CYBERCRIMINALITÉ

5 entreprises sur 6 employant plus de 2 500 personnes ont été la cible de cyberattaques en 2014 (D28-S36)

Entre 2013 et 2014, le nombre des cyberattaques a augmenté de 120% dans le monde et le coût estimé de la cybercriminalité pour les entreprises s’élève en moyenne à 7,6 millions de dollars par an, soit une augmentation de 10% (D26-S34)

61 % des victimes d’une attaque DDoS ont temporairement perdu l’accès à des informations critiques (D25-S33)

38 % ont été dans l’incapacité de poursuivre leur activité principale(D25-S33)
33 % font état de pertes d’opportunités et de contrats (D25-S33)
Dans 29 % des cas, le succès d’une attaque DDoS a eu un impact négatif sur la cote de crédit de l’entreprise (D25-S33)
Dans 26 % des cas, a entraîné une augmentation de ses primes d’assurance (D25-S33)
A la suite d’une attaque DDOS, 49 % ont payé pour faire modifier leur infrastructure informatique, 46 % ont eu recours à leurs avocats et 41 % ont fait appel à des gestionnaires de risque (D25-S33)
72 % des victimes ont divulgué des informations relatives à une attaque DDoS contre leurs ressources. En particulier, 43 % des responsables interrogés ont informé leurs clients d’un incident, 36 % l’ont signalé aux autorités et 26 % en ont parlé aux médias. 38 % des entreprises ont subi une atteinte à leur réputation à la suite d’une attaque DDoS et près d’une sur trois a dû demander l’aide de conseillers en image (D25-S33)

48 % des attaques cibleraient directement des applications web des e-commerçants. (D20-S28)

40 % des attaques par injection SQL et 64 % des campagnes de trafic http malveillant concernent les sites de commerce en ligne. (D20-S28)

Selon l’enquête d’Imperva, les sites de commerce en ligne sont attaqués deux fois plus souvent que des sites plus classiques. Les attaques durent aussi plus longtemps : près de deux fois plus longtemps qu’en 2013. (D20-S28)

68% des internautes envisagent un achat sur internet d’ici la fin de l’année. (D20-S28)

La valeur économique pillée par la cybercriminalité en 2013 représente 190 milliards d’euros. (D18-S26)
Pour illustrer un coût :
« Sony s’est fait voler 1,5 million de données de cartes bleues. Le dommage direct : 150 millions. Mais Sony réclame à son assureur 1,3 milliard de dollars pour compenser l’arrêt complet de leur serveur pollué de e-commerce, c’est-à-dire de leurs ventes, la modification de leur système d’information et la campagne de communication qui a suivi. »

Après avoir analysé les données de plus de 100.000 incidents de sécurité sur 10 ans, Verizon a indiqué que 92 % des attaques peuvent être réparties en 9 types de menaces (les attaques de malwares, la perte ou le vol d’appareils, les attaques DDoS, les arnaques à la carte bancaire, les attaques d’applications web, le cyber-espionnage, les intrusions, le vol interne et les erreurs humaines), ce qui signifie que les entreprises font toujours face aux mêmes risques et aux mêmes attaques, depuis tout ce temps, et à plusieurs reprises. (D12-S19)

Les fraudes en ligne par carte bancaire ont représenté 64,6% du total des fraudes en 2013, soit un rapport de un à vingt par rapport aux magasins physiques. (D11-S18)

Les e-commerçants ne sont que 43 % à utiliser ces méthodes de protection renforcés (par SMS ou par biométrie) 10 millions de français, 33% des Internautes majeurs victimes de cybercrime (Symantec/Norton 2013). (D1-S1)

47% des logiciels étaient piratés en 2005 contre 37% en 2011. (D6-S11)

Les condamnations d’entreprises ayant piraté des logiciels se sont élevées à 1,3 millions d’euros en 2013, en hausse de 30% par rapport à 2012, représentant 12% du montant des condamnations européennes. (D6-S11)

En juin 2014, 3,2 millions de premiers avertissements ont été expédiés depuis sa création et 333.723 deuxièmes avertissements (lettre recommandée) et 71 dossiers transmis à la justice. (D10-S17)

75 % des messages partent de machines classiques (ordinateurs de bureau ou portables, smartphones, tablettes), le reste provient d’appareils connectés. (D3-S6)

Dans 33% des cas, l’introduction d’un malware est réalisée au travers d’une application mobile. (D2-S5)

58% des entreprises pointent l’inefficacité des antivirus du marché pour lutter contre les malwares. (D2-S5)

56% des PC sont infectés via des emails de type « phishing  ». (D2-S5)

40% des infections par Malware sont dues aux sites pornographiques. (D2-S5)

Plus de 30% de nos ordinateurs personnels stockent des fichiers illicites à notre insu. (D2-S4).

61% des sites malveillants sont en fait des sites institutionnels. (D1-S1) (D1-S3)

1 site Internet sur 500 est infecté par de malwares (D1-S3)

Google bloque 10000 sites Internet par jour (D1-S3)

400 Millions de personnes sont concernées par des cyberattaques chaque année (D1-S3)

93 % des grandes entreprises ont été victimes d’une cyberattaque en 2012 (D1-S2)

Attaques cybercriminelles +42% en 2012. (D1-S1)

Attaques en ligne +30% en 2012. (D1-S1)

Maliciels sur mobiles +58% en 2012. (D1-S1)

31% des cibles sont des PME en 2012 contre 18% en 2011. (D1-S1)

 

 


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MESSAGERIE ÉLECTRONIQUE

144 milliards d’emails sont échangés chaque jour. (D9-S16)

68,8% d’entre eux sont des spams. (D9-S16)

 

 


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LES VOLS

3 français sur 10 disent avoir déjà perdu ou s’être fait voler leur téléphone. (D7-S14)

630 000 vols de téléphones portables en 2011. (D5-S9)

160 000 vols de téléphones portables en 2010. (D5-S8)

 

 


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RÉSEAUX SOCIAUX

18 % des sociétés de plus de 10 salariés ont un compte dans un réseau social. (D6-S13)

Moins de 13% des sociétés dans le domaine de la construction, du transport ou de l’industrie ont un compte dans un réseau social(D6-S13)

38 % des sociétés dans le domaine de l’hébergement et de la restauration ont un compte dans un réseau social(D6-S13)

60 % des sociétés dans le domaine de la communication, de l’information ou de la réparation d’ordinateurs ont un compte dans un réseau social(D6-S13)

80% d’entres utilisent les réseaux sociaux pour développer leur image ou commercialiser leurs produits(D6-S13)

43 % des sociétés de plus de 250 salariés ont un compte(D6-S13)

5% utilisent les blogs et les sites Internet de partage de contenu multimédia(D6-S13)

4% utilisent des outils de partage de connaissance(D6-S13)

Twitter a 900 millions de comptes crées dans le monde mais seulement 241 millions sont actifs. (D5-S11)

Facebook : 1,23 milliard d’utilisateurs actifs dans le monde. (D5-S11)

LinkedIn : 150 millions d’utilisateurs actifs dans le monde. (D5-S11)

Google+ : 300 millions d’utilisateurs actifs dans le monde. (D5-S11)

Tumblr : 166 millions d’utilisateurs actifs dans le monde. (D5-S11)

Viadeo : 55 millions de membres dans le monde dont 8 millions en France et 4,4 millions de visiteurs uniques. (D5-S11)

Instagram : 200 millions d’utilisateurs actifs dans le monde. (D5-S11)

Pinterest : 20 millions d’utilisateurs actifs dans le monde. (D5-S11)

 

 


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ÉQUIPEMENTS DES FRANCAIS

Un foyer sur cinq (21,523%) en France dispose d’une tablette tactile. (D5-S11)

Ils n’étaient que 14,1% au 4e trimestre 2012. (D5-S11)

L’accès à l’Internet mobile double chaque année. (D9-S16)

70% des internautes sont des utilisateurs quotidiens. (D9-S16)

8 nouveaux utilisateurs chaque seconde. (D9-S16)

 

 


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LES BLOGS et BLOGUEURS

En France, seulement 4% des blogueurs sont des professionnels. (D4-S7)

65% des blogueurs gagnent 0€ / mois (passion). (D4-S7)

18% des blogueurs gagnent moins de 100€/ mois. (D4-S7)

10% des blogueurs gagnent entre 100€ et 1000€/ mois. (D4-S7)

7% des blogueurs gagnent plus de 1000€/ mois. (D4-S7)

 

 


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GOOGLE ET LA PRESSE

Rappelez-vous, en février 2013, Google acceptait de verser 60 millions d’euros à la presse française sur 3 ans. (D8-S15)

Pour l’année 2013, 16 millions d’euros ont été versés. Voici comment ont été dépensés les millions pour les 12 principaux bénéficiaires (23 au total) :
Le Nouvel Observateur a reçu 2 millions d’euro pour créer une édition numérique quotidienne.
L’Express, 1,97 millions pour analyser les données utilisateurs.
Le Figaro, 1,8 millions pour renforcer son site de vidéos.
Le Monde, 1,8 millions pour une future édition du matin sur mobiles.
Ouest-France, 1,4 millions pour deux éditions en ligne par jour.
La Voix du Nord, 840.000 euros pour créer 1524 portails.
La Croix, 835.000 euros pour analyser son audience.
Slate, 758.000 euros pour analyser les conversations numériques

 

 


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Date de la Mises à jour de ce document : (1) 14/03/2014 – (2) 27/03/2014 – (3) 07/04/2014 – (4) 20/04/2014 – (5) 23/04/2014 – (6) 25/04/2014 – (7) 08/05/2014 – (8) 17/05/2014 – (9) 23/06/2014 – (10) 12/07/2014 – (11) 17/07/2014 – (12) 22/07/2014 – (13) 02/09/2014 – (14) 03/09/2014 – (15) 10/09/2014 – (16) 28/10/2014 – (17) 30/10/2014 – (18) 31/10/2014 – (19) 03/11/2014 – (20) 29/11/2014 – (21) 11/12/20214 – (22) 12/12/2014 – (23) 28/12/2014 – (24) 25/01/2015 – (25) 29/01/2015 – (26) 13/02/2015 – (27) 25/05/2015 – (28) 17/07/2015

 

Sources :
(1) http://www.symantec.com/fr/fr/about/news/release/article.jsp?prid=20130416_01 (2) http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-%20cybersecurite-en-europe-les-geants-de-l-internet-%20dispenses-de-declarer-les-incidents-56868.html
(3) https://www.symantec-wss.com/fr/cybercrime4/int/thanks#.Uyr10rK9KSP
(4) Jean-Paul PINTE le 21/03/2014 cours de Cybercriminalité UM1
(5) http://www.testsdintrusion.com/40-infections-malware-dues-aux-sites-pornographiques/
(6) http://www.tomshardware.fr/articles/internet-objet-frigo-spam,1-46695.html
(7) La Quotidienne du 14 04 2014 (France 5) source NWE
(8) http://www.sfr.fr/securite/protection-virus/protection-donnees
(9) http://www.economiematin.fr/les-experts/item/9596-kill-switch-protection-vol-telephone-legislation
(10) http://www.alexitauzin.com/2013/04/combien-dutilisateurs-de-facebook.html
(11) http://www.economiematin.fr/ecoquick/item/7764-etude-equipements-francais-smartphones-tablettes
(12) http://www.zdnet.fr/actualites/logiciels-pirates-13-million-d-euros-de-couts-pour-les-entreprises-francaises-poursuivies-39800283.htm
(13) http://www.zdnet.fr/actualites/les-entreprises-francaises-desertent-les-reseaux-sociaux-selon-l-insee-39800331.htm
(14) http://www.monreseau-it.fr/dossiers/les-antivirus-pour-smartphones-sontils-necessaires-6.htm
(15) http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2014/05/15/le-fonds-google-a-verse-16-millions-d-euros-aux-medias-francais-en-2013_1018165
(16) http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-internet/
(17) http://www.zdnet.fr/actualites/hadopi-la-machine-a-avertissements-bat-des-records-39803735.htm
(18) http://www.01net.com/editorial/623890/cartes-bancaires-20-fois-plus-de-fraudes-sur-internet-qu-en-magasin/#?xtor=EPR-1-[NL-01net-Actus]-20140716
(19) http://www.huffingtonpost.fr/cyrille-badeau/lutte-cybercriminalite-perdue_b_5595494.html?utm_hp_ref=france
(20) http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/google-aux-commandes-du-droit-a-l-oubli-02-06-2014-1830043_56.php
(21) http://www.zdnet.fr/actualites/reprise-d-activite-73-des-entreprises-ne-sont-pas-pretes-apres-un-sinistre-dans-le-cloud-39805553.htm
(22) http://pro.clubic.com/it-business/securite-et-donnees/actualite-725971-etude-15-smartphones-infectes-malware.html
(23) http://www.lemagit.fr/actualites/2240233481/Securite-des-entreprises-francaises-moins-matures-quelles-ne-le-pensent?asrc=EM_MDN_35775718
(24) http://www.zdnet.fr/actualites/byod-des-couts-lies-a-la-securite-parfois-eleves-39808695.htm
(25) https://www.symantec-wss.com/campaigns/15354/fr/assets/infographic/index.html#.VFINvCKG8t4
(26) http://www.paristechreview.com/2014/10/27/espionnage-industriel/
(27) http://www.internetlivestats.com/internet-users/
(28) http://www.commentcamarche.net/news/5865731-les-e-commercants-cibles-par-les-attaques-des-cybercriminels
(29) http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/4-09122014-AP/FR/4-09122014-AP-FR.PDF
(30) http://www.info.expoprotection.com/site/FR/L_actu_des_risques_malveillance__feu/Zoom_article,I1602,Zoom-ce92e8de85306f8f94bb572e6ec6d325.htm
(31) http://www.zdnet.fr/actualites/telechargement-un-avertissement-d-hadopi-ca-calme-39803911.htm
(32) http://pro.clubic.com/e-commerce/paiement-en-ligne/actualite-751153-nfc.html
(33) http://www.globalsecuritymag.fr/Kaspersky-Lab-et-B2B-International,20150128,50328.html
(34) http://www.globalsecuritymag.fr/Le-groupe-Capgemini-lance-une,20150212,50774.html
(35) http://www.info-afrique.com/5336-en-afrique-communication-digitale/
(36) http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-135717-comment-les-entreprises-doivent-elles-se-premunir-des-nouvelles-cyberattaques-1137238.php

 

 

Utilisation des repères : Un repère (D2-S3) indiquera qu’il fait référence à la (D)ate de mise à jour n°2 et à la (S)ource n°3 soit dans notre document, une mise à jour de notre document le 27/03/2014 et la référence https://www.symantec-wss.com/fr/cybercrime4/int/thanks#.Uyr10rK9KSP

 

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Android : Google Photos charge les clichés même après une désinstallation | Le Net Expert Informatique

Google Photos

Android : Google Photos charge les clichés même après une désinstallation

Google continue de charger sur ses serveurs les clichés capturés avec un smartphone Android même lorsque l’application Google Photos a été désinstallée. 

 

A l’occasion de la conférence I/O, Google lançait un nouveau service baptisé Google Photos. Ce dernier, désormais dissocié de Google+, propose un espace de stockage illimité et se présente sous la forme d’une application mobile pour Android et iOS. Google est ainsi paré pour entrer en concurrence avec Facebook, Flickr, Microsoft ou Apple sur le domaine de la photo sur mobiles.

Sur le système d’exploitation Android, les développeurs ont choisi de ne pas placer les options de ce nouveau service directement au sein de l’application Google Photos mais de les ajouter dans les paramètres du compte Google. Cela signifie qu’un internaute désinstallant l’application après l’avoir testé devra effectuer une manipulation supplémentaire pour stopper le service.

En effet, le magazine Nashville Business Journal explique qu’une fois l’application installée et activée, elle ajoute une option permettant d’autoriser le chargement des clichés vers les serveurs de Google. Mais lorsque Google Photos est désinstallée, l’option est toujours présente et bel et bien activée. Reste à savoir si dans une prochaine mise à jour Google rectifiera le tir.

Rappelons qu’avec Google photos, les clichés ne peuvent être publiés en privé. Google les masque en leur attribuant des URL supposées « indevinables », qu’il est possible de partager vers un tiers. Le dispositif a été révélé lorsqu’un internaute a réussi à accéder à ses photos supposées privées sans se connecter à son compte Google. Selon la firme de Mountain View, ces URL d’une quarantaine de caractères, seraient plus complexes qu’un mot de passe traditionnel.

 

 

 


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Cyclisme et vol de données – la cyber-criminalité appliquée au sport | Le Net Expert Informatique

Cyclisme et vol de données – la cyber-criminalité appliquée au sport

Le Tour de France 2015 va-t-il connaître son premier cyber scandale ? C’est en tout cas ce que l’on peut supposer après la divulgation de certaines données de performances du cycliste Crhis Froome qui ont été dérobées, estime Tanguy de Coatpont, directeur général France & Afrique du nord de Kaspersky Lab qui partage son analyse.  

 

« Depuis plusieurs années, le sport connaît un engouement croissant auprès des publicitaires et des entreprises qui y investissent massivement, attirant par conséquent des cybercriminels poussés par l’appât du gain ou une volonté de nuire. Il n’est également pas difficile d’imaginer les conséquences psychologiques que peut avoir un vol de données sur un athlète dont le succès repose en partie sur sa concentration.

Les rumeurs concernant le possible piratage des données sportives de Chris Froome viennent nous rappeler que de nombreux aspects de la vie moderne, y compris le sport de haut niveau, sont de plus en plus connectés. Il y a quelques années, l’idée que les données d’un coureur du Tour de France soient dérobées aurait semblée anecdotique mais avec l’avancée des technologies et l’émergence des solutions d’analyse des performances qui sont aujourd’hui critiques à l’entraînement de nombreux sportifs, ce n’est plus surprenant. Ces sportifs doivent également faire face à une autre réalité : alors qu’ils sont maintenant élevés au rang de célébrités, les informations concernant leurs performances intéressent tout autant que celles qui concernent leur vie privée.

En sachant cela, tout individu ou entreprise doit prendre les mesures qui s’imposent pour protéger ses données informatiques. Même lors d’événements sportifs, où les données doivent être transmises et analysées quasiment en temps réel, il est impératif de prendre en compte les questions de sécurité informatique pour protéger les informations sensibles que sont les performances des athlètes mais également protéger les systèmes sur lesquels elles transitent.

Le partenariat entre Kaspersky Lab et l’écurie de Formule 1 de Ferrari nous a permis de mieux comprendre les défis auxquels ils sont confrontés pour sécuriser les données transmises lors des courses. Pour Ferrari, une solution de sécurité efficace est vitale afin de protéger les données qui sont une source d’information essentielle à l’équipe. Elles transitent très rapidement pour éviter d’être compromises et la solution de sécurité ne doit pas augmenter le temps de latence. Il n’est pas difficile d’imaginer que les contraintes de complexité et de performance sont similaires dans d’autres sports comme le cyclisme professionnel. »

 

 

 


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Source : http://www.itrmanager.com/articles/157190/cyclisme-vol-donnees-cyber-criminalite-appliquee-sport.html

 

 




Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner | Le Net Expert Informatique

Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner

Les 10 outils les plus incroyables utilisés par la NSA pour nous espionner

Le journal allemand Der Spiegel a lancé des révélations chocs sur le cyberespionnage à partir de documents confidentiels partagés par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden. Voici un palmarès des outils les plus fous utilisés par la National Security Agency pour nous espionner. Il semblerait que pour chaque porte verrouillée par les fournisseurs d’équipements réseaux, les produits informatiques et les télécoms, la NSA possède une clé. La liste complète de ces outils disponible ici.(http://leaksource.wordpress.com/2013/12/30/nsas-ant-division-catalog-of-exploits-for-nearly-every-major-software-hardware-firmware/) 

 

FEEDTHROUGH

Juniper Networks n’est ni plus ni moins que le 2e équipementier mondial de systèmes réseaux pour entreprises. Ses pare-feux Netscreen permettent de faire respecter la politique de sécurité d’un réseau informatique, définissant quels types de communication y sont autorisés. La NSA inflitre ce périmètre sécurisé grâce à Feedthrough.

 

DEITYBOUNCE

Deitybounce permet d’installer des logiciels malveillants de façon permanente, notamment sur les serveurs “PowerEdge” du fabricant mondial de PC Dell. La NSA implante son malware dans les “BIOS”, ces logiciels sur la carte mère d’un ordinateur qui sont les premiers éléments installés au démarrage de l’appareil. Le PC ou serveur infecté semble fonctionner normalement, et même s’il est nettoyé, et son contenu entièrement effacé, les logiciels espions de la NSA restent logés de façon invisible. Dell a répondu à cette révélation (http://en.community.dell.com/dell-blogs/direct2dell/b/direct2dell/archive/2013/12/30/comment-on-der-spiegel-article-regarding-nsa-tao-organization.aspx).

 

 

JETPLOW

Jetplow permet d’installer des logiciels espions permanents dans les pare-feux du géant mondial des réseaux informatiques Cisco. Il peut aussi “modifier le système d’opération des pare-feux de Cisco au démarrage”. Une option de “porte dérobée permanente” permet aussi “un accès complet”. Cisco a répondu à cette révélation (http://blogs.cisco.com/news/comment-on-der-spiegel-articles-about-nsa-tao-organization).

 

 

HEADWATER

Headwater installe une “porte dérobée permanente“ (Persistent Backdoor) sur certains routeurs du fabricant de matériel informatique chinois Huawei. Ces “implants” espions peuvent être installés à distance via internet.

 

 

NIGHTSTAND

Nightstand est un appareil sans fil d’exploitation et d’insertion de données, “typiquement utilisé quand on ne peut accéder à une cible via une connexion internet.” Il permet des attaques de loin, jusqu’à près de 13 kilomètres de distance de la cible.

 

 

PICASSO

D’apparence assez habituelle voire désuète, Picasso est un téléphone sans fil avec puce GSM (dont deux modèles de Samsung) qui permet de “collecter les données d’utilisateurs, des informations de géolocalisation et le son d’une pièce”. Ces données peuvent être récupérées via un ordinateur portable ou bien par SMS “sans alerter la cible”.

 

 

COTTONMOUTH-I

Pour le novice, cet outil ressemble à un port et câble USB inoffensifs. Mais à l’intérieur, se cache une carte mère qui fournit “un pont sans fil dans un réseau cible, ainsi que la possibilité d’introduire des logiciels « exploit » sur des ordinateurs portables ciblés.” (Un “exploit” permet à un logiciel malveillant d’exploiter une faille de sécurité informatique dans un système d’exploitation ou un logiciel.) Autrement dit, la NSA peut introduire un cheval de Troie dans n’importe quel ordinateur.

 

 

IRATEMONK

Iratemonk est un logiciel malveillant qui infecte des ordinateurs portables et de bureau en attaquant le firmware de disques durs fabriqués par Western Digital, Seagate, Maxtor et Samsung, qui sont toutes à l’exception de la dernière, des entreprises américaines. Le firmware, ou microprogramme, concerne l’ensemble des instructions et des structures de données qui sont intégrées dans le materiel informatique.

 

 

TOTEGHOSTLY 2.0

Toteghostly 2.0 est un implant logicel à destination du système d’exploitation Windows Mobile, qui permet d’extraire et d’installer des données à distance. La NSA peut ainsi accéder aux SMS, liste de contacts, messages vocaux, géolocalisation, fichiers audio et vidéo, etc. de l’appareil.

 

 

CANDYGRAM

Candygram est une “station GSM active”, qui permet d’imiter le comportement d’une tour de téléphonie cellulaire et ainsi de repérer et monitorer des téléphones portables. Quand un appareil ciblé entre dans le périmètre de la station Candygram, le système envoie un SMS à l’extérieur du réseau à des téléphones “espions” préalablement enregistrés.

 

 

Tout cela sans compter Dropoutjeep qui permet à la NSA peut installer des logiciels espions sur les iPhone (http://www.usine-digitale.fr/article/la-nsa-peut-infiltrer-iphone-et-ipad-a-distance.N229076), et sur tous les appareils iOS et collecter ainsi des données sans que la “cible” s’en aperçoive.

 

Enfin, petit cadeau, dont Jean-Paul PINTE fait mention dans son blog le 6 juillet 2015, l’organigramme pratique des outils Internet de la NSA.

 

 

 


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Source : http://www.usine-digitale.fr/article/les-10-outils-les-plus-incroyables-utilises-par-la-nsa-pour-nous-espionner.N229157

Par Nora Poggi

 

 




La Marine Française infectée par Thales ? | Le Net Expert Informatique

Le piratage dont a été victime Thales il y a quelques mois rebondit avec une possible extension à des navires et installations terrestres de la DGA. (crédit : D.R.)

La Marine Française infectée par Thales ?

L’affaire du piratage dont a été victime Thales en début d’année rebondit. Selon le Canard Enchaîné, son programme classé-défense SIC21 livré à la Direction Générale de l’Armement et équipant des navires et des installations terrestres, pourrait avoir été infecté. 

 

L’attaque informatique dont a été victime Thales en avril dernier continue de faire couler beaucoup d’encre. Dans un document confidentiel daté du 18 mai évoqué par le Canard Enchaîné, l’entreprise de défense confirme en effet que l’ensemble des postes, serveurs et équipements du groupe aux Etats-Unis ont été infectés en décembre par un virus à partir des serveurs des sites de Thales Avionics à Piscataway, dans le New Jersey, et à Irvine, en Californie, avant de se répandre au Canada et de toucher la messagerie France de Thales en mars dernier. Mais l’histoire ne s’arrête pas là : dans un mail envoyéle 13 mai à Olivier Daloy (directeur du système informatique de Thales),  Ivan Maximoff (le spécialiste sécurité informatique maison) aurait fait aussi état de ses inquiétudes concernant la découverte du virus Courch Yeti spécialisé dans l’espionnage industriel, dans le programme classé-défense SIC21 datant de 2004.

Problème : le programme SIC21 équipe aussi des navires et des installations terrestres. « Six livraisons de Thales au centre d’expertise de la Direction Générale de l’Armement dans le domaine de la guerre électronique installé près de Rennes, et à la DGA Techniques navales à Toulon, pourraient avoir été infectées », indique le Canard Enchaîné. Dans un extrait du mail du 13 mai d’Ivan Maximoff repris par le journal satirique, ce dernier fait également mention que des programmes potentiellement indésirables ont été livrés dans le cadre du programme SIC21. Afin de faire le point sur la situation, une réunion aurait eu lieu le 18 mai entre Thales, la DGA mais aussi l’Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information pour évoquer la sécurisation du groupe.

 

 

 


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Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-piratage-de-thales-la-dga-pourrait-avoir-ete-infectee-par-le-virus-courch-yeti-61453.html

Par Dominique Filippone

 

 




Une nouvelle loi en matière de protection des données obligera les entreprises à de l’autocontrôle | Le Net Expert Informatique

© Thinkstock

Une nouvelle loi en matière de protection des données obligera les entreprises à de l’autocontrôle

L’Europe va moderniser la loi portant sur la conservation des données personnelles. Cela devrait simplifier la vie des entreprises européennes, mais celles-ci devront aussi veiller à ne pas enfreindre cette loi par mégarde. 

 

Il s’agit en l’occurrence de la ‘general data protection regulation’, un ensemble de règles qui s’appliquent actuellement dans chaque état membre et qui spécifient quelles données peuvent être tenues à jour, pendant combien de temps et ce que l’on peut en faire. L’objectif de l’Europe est de la moderniser au niveau européen, pour qu’une série de règles unique entre en vigueur dans toute l’Union européenne, en ce compris aussi une seule autorité susceptible de prendre des décisions à propos des litiges et infliger des amendes pour l’ensemble de l’UE.

L’un des éléments sur la table est d’y voir figurer ce qu’on appelle le droit à l’oubli, permettant aux citoyens de demander aux moteurs de recherche de ne plus afficher certains résultats, mais aussi à des entreprises de supprimer des données personnelles, si elles n’ont aucune raison légale de les conserver.

L’Union européenne estime que les entreprises économiseront annuellement 2,3 milliards d’euros avec une loi uniformisée. Il y a pourtant un revers à la médaille: quiconque est aujourd’hui en règle avec la législation belge, ne le sera peut-être pas avec la loi européenne, selon James Luby de BalaBit, spécialisé dans le ‘log management’: « La proposition de loi se caractérise par la ‘privacy by design’. Mais nombre d’entreprises possèdent aujourd’hui automatiquement des données générées par les utilisateurs, tout en ne sachant pas qu’il s’agit de données personnelles. Elles devront également en faire plus pour conserver et gérer ces données. »

Luby évoque notamment des données de connexion, comme par exemple en e-commerce. « Beaucoup d’entreprises ne savent pas ce qu’elles collectent via leurs plates-formes. Or elles devront en être conscientes bientôt. »

Les entreprises devraient donc faire des économies à long terme, mais d’ici à l’entrée en vigueur de la loi modernisée, elles devront également veiller à se mettre en règle avec celle-ci. Mais ce n’est pas encore urgent, puisque les entretiens entre la Commission européenne, le Parlement européen et les ministres nationaux concernés débutent à peine. Il est probable que cela se traduira en texte de loi au début de l’année prochaine.

 

 

 


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Source : http://datanews.levif.be/ict/actualite/une-nouvelle-loi-en-matiere-de-protection-des-donnees-obligera-les-entreprises-a-de-l-autocontrole/article-normal-402231.html

Par Pieterjan Van Leemputten

 

 




Les dessous de la société d’espionnage Hacking Team… | Le Net Expert Informatique

Les dessous de la société d’espionnage Hacking Team… 

La firme, qui s’est fait voler plus de 400 gigaoctets de données confidentielles, avait présenté ses technologies aux services de renseignements français. La société Hacking Team, soupçonnée d’avoir livré des logiciels d’espionnage à des régimes autoritaires, assure n’avoir rien commis d’illégal. 

 

On soupçonnait Hacking Team de rouler sa bosse pour des dictatures. Et voilà que le journal Le Monde nous apprend que la sulfureuse entreprise d’espionnage a également eu des contacts avec les services d’espionnage français… Lundi 6 juillet, la société italienne a été victime d’un piratage de grande ampleur de ses données confidentielles et des comptes Twitter de plusieurs de ses responsables. Des centaines de gigaoctets de données se sont déversées sur le Web et ont été immédiatement téléchargées et consultées par ceux qui l’accusaient de faire bénéficier de ses technologies des régimes autoritaires.

L’entreprise est en effet spécialisée dans le développement et la commercialisation de logiciels de surveillance ou de piratage très performants, principalement destinés à des États. Logiciels de blocage de pages internet, systèmes de mise sous surveillance de boîtes mails jugées suspectes… Hacking Team a développé une impressionnante gamme de services. Leur produit phare, dénommé RCS (pour Remote Control Systems), est un packaging incluant des logiciels tels que DaVinci et Galileo, qui permettent de visualiser les frappes effectuées sur le clavier de l’ordinateur visé, d’en collecter les informations sensibles telles que les adresses mails, les documents enregistrés ou les mots de passe, ou encore de récupérer les historiques de navigation.

 

 

Ennemie d’Internet

La facilité avec laquelle ces outils peuvent être utilisés à des fins d’espionnage de masse avait conduit certaines ONG à dénoncer les pratiques de cette société. Cette dernière avait même fini par être classée parmi les ennemis d’Internet par Reporters sans frontières en 2013, en raison des rapports commerciaux qu’elle entretenait alors avec le Maroc et les Émirats arabes unis. Des traces de ses logiciels avaient ainsi été retrouvées sur les ordinateurs du site d’information marocain Mamfakinch, quelques jours après que ce média a reçu le Breaking Borders Award 2012 remis par Global Voices et Google.

Autre soupçon : « Un expert en sécurité, Morgan Marquis-Boire, a examiné des pièces jointes attachées à un e-mail envoyé à Ahmed Mansoor, un blogueur émirati. Elles étaient contaminées. Il y a trouvé de fortes indications suggérant que la source du cheval de Troie provenait de Hacking Team », écrit également RSF.

L’entreprise jouit dans le milieu d’une réputation douteuse, et est soupçonnée de collaborer avec des pays peu recommandables. Jusqu’à présent, la société clamait son innocence et aucune preuve de son implication dans la mise en place des systèmes de surveillance électronique de ces pays n’avait été découverte. « Nous faisons extrêmement attention à qui nous vendons nos produits. Nos investisseurs ont mis en place un comité légal qui nous conseille continuellement sur le statut de chaque pays avec lequel nous entrons en contact », assurait le PDG de Hacking Team, David Vincenzetti, dans une interview accordée en 2011 au journaliste Ryan Gallagher.

 

 

Des régimes autoritaires en clients

Kazakhstan, Arabie saoudite, Azerbaïdjan… De nombreux États – dont les dirigeants ne font pas toujours des libertés individuelles une priorité de leur règne… – font partie de la liste des clients. Parmi ces pays, certains sont connus pour une répression dure de leur population et leurs violations répétées des droits de l’homme. On peut ainsi noter l’exemple du Soudan, avec lequel Hacking Team a toujours nié avoir collaboré. Cependant, les documents publiés révèlent l’existence d’un contrat de 480 000 euros avec le gouvernement actuellement en place. La Russie fait également partie des heureux bénéficiaires des services de Hacking Team. La firme prend même la peine d’indiquer sur ses documents internes que ces deux pays ne sont « officiellement pas clients » (« oficially not supported ») de l’entreprise.

Interrogé au sujet de la série de contrats signés avec le Soudan, le porte-parole de l’entreprise, Éric Rabe, a quant à lui maintenu que le document cité remontait à avant les sanctions décidées par les Nations unies contre le pays.

 

 

La France, elle aussi intéressée par les services de l’entreprise

D’après certains documents, la France et Hacking Team seraient entrés en contact plusieurs fois ces dernières années. La prise de contact entre le ministère de la Défense et l’entreprise a eu lieu en 2013, alors qu’une réunion de présentation s’est tenue fin 2014 dans un hôtel près de l’aéroport Charles-de-Gaulle à Paris. Étaient représentés à cette réunion la DGSI et le Groupement interministériel de contrôle (GIC) chargé quant à lui des écoutes administratives (c’est-à-dire menées sans mandat judiciaire), et dirigé par le Premier ministre.

Si la DGSI affirme n’avoir donné aucune suite à cette réunion, ce n’est pas le cas du GIC qui a poursuivi ses échanges avec Hacking Team. Comme le révèle un échange de courriels entre le GIC et Hacking Team, Philippe Vinci, l’un des responsables de l’entreprise, s’est rendu au siège du GIC le vendredi 3 avril 2015. Cette information est confirmée par un échange de courriels entre la société et le groupement interministériel datant du mardi 7 avril. On y apprend également que le GIC serait intéressé par une démonstration de la part d’Hacking Team. L’entreprise aurait alors proposé aux représentants du GIC de venir assister à une telle démonstration en Italie courant mai. Aucune information concernant la suite à donner à ces rendez-vous n’a pour le moment fuité.

 

 

« Nous n’avons rien à cacher »

Après deux jours sans réaction, l’entreprise a finalement commenté ce vol de données dans une interview accordée au site IBTimes : « Nous n’avons rien à cacher sur nos activités et nous pensons qu’il n’y a aucune preuve dans ces 400 gigabits de données que nous avons violé une quelconque loi », a ainsi affirmé le porte-parole de l’entreprise, Éric Rabe.

Pour le moment, et en attendant de connaître exactement le contenu des données qui ont été piratées, la société italienne a demandé à ses clients de cesser d’utiliser ses logiciels. Les auteurs du piratage ne se sont pas encore manifestés.

 

 


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Source : http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/les-curieux-clients-de-la-societe-d-espionnage-hacking-team-08-07-2015-1943190_47.php

Par Ian BEAURAIN