Faut-il avoir peur des ransomwares ?

Binaires, L'Homme, Face, Désespoir

Faut-il avoir peur des ransomwares ?


Depuis le premier virus détecté en 1986, le nombre d’attaque n’a cessé d’augmenter, devenant la menace la plus importante pour les entreprises.

 

 

En effet, cette forme d’attaque profite aux cybercriminels qui ont trouvé le bon filon pour gagner de l’argent. En constante mouvance, les formes d’attaques sont de plus en plus redoutables et ont généré un trafic de données important : les informations détenues par les entreprises sont désormais toutes disponibles en environnement virtuel et constituent l’élément essentiel pour l’économie de la société (données sensibles, fichiers clients, etc). Leur perte est inconcevable et cela, les cybercriminels l’ont bien compris. Au fil des ans, leurs techniques ont changé jusqu’à l’arrivée des ransomwares. Ce type d’attaque se révèle être la plus rentable pour les attaquants qui multiplient les variantes. La tendance est d’ailleurs à l’augmentation sur tous types de support connecté.

Parce que la perte de données en entreprise peut avoir des conséquences irrémédiables sur son activité si l’on prend en compte les paramètres suivants : perte de productivité, perte de données et la réputation liée à ces deux pertes, le non-paiement de factures émises, perte de confiance des salariés dans leur entreprise ; l’impact d’un ransomware peut être catastrophique. Le succès et les méthodes pour obtenir un paiement rapide de la rançon ont permis aux cybercriminels d’attirer l’attention des médias et d’entretenir ce climat de tension.

Il y a quelques mois, ESET a averti les utilisateurs qu’un nombre impressionnant d’e-mails infectés propageaient des ransomwares, submergeant ainsi les boîtes de réception dans le monde entier. Feignant de ne contenir que des fichiers inoffensifs, JS/TrojanDownloader.Nemucod essayait en réalité de forcer les victimes à télécharger et à installer des ransomwares tels que TeslaCrypt ou Locky. Cette stratégie fut efficace puisque les cybercriminels l’ont répété plusieurs fois, multipliant également les variantes utilisées tels que CTBLocker ou Filecoder.DG.

Heureusement les ransomwares ne sont pas toujours aussi dangereux que ceux cités ci-dessus. Beaucoup de cybercriminels amateurs surfent sur cette tendance et développent leur propre ransomware dont l’exécutable, de faible qualité, est facile à contrer. Ceci fut le cas de Petya et Jigsaw qu’ESET a analysé : tous deux contenaient des défauts de mise en œuvre qui ont permis aux victimes touchées de récupérer leurs fichiers sans payer un centime.

 

 

Comment vaincre cette peur du ransomware ?

Avoir peur du ransomware ne vous en protègera pas pour autant et payer la rançon ne résoudra pas forcément vos problèmes. Si vous en arrivez à ce stade, c’est que vous n’avez pas appliqué toutes les précautions nécessaires.

La meilleure façon de ne plus avoir peur des ransomwares est de se protéger avec une solution efficace et reconnue, et de s’assurer de couvrir 3 domaines complémentaires : technologique, politique de sécurité et éducation des employés. Sous l’impulsion de l’Etat et des agences de sécurité, les entreprises sont encouragées à adopter des mesures de protection. Les textes, dont le RGPD, étant là pour cadrer l’utilisation et la sécurité des données détenues par les entreprises. En particulier, les investissements dans la recherche et le développement de nouvelles technologies nécessitent un plan de sécurité permettant d’évaluer et de décrire leur sécurité.

Par conséquent, avec des attaques de plus grande envergure et l’émergence de nouvelles vulnérabilités, le plus grand défi de 2016 est de mettre l’accent sur la protection des réseaux et l’accès aux données. Les meilleures pratiques de sécurité doivent donc être appliquées pour protéger les données, les informations et la vie privée. Il s’agit là d’un travail transversal qui exige une participation active des plus hautes fonctions de l’entreprise.

Faut-il avoir peur des ransomwares ? La réponse est non pour tout dirigeant préparé à cette éventualité.

Source : Benoît Grunemwald – Directeur des Opérations ESET France



Notre métier : Sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la Protection des Données Personnelles (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Denis JACOPINI anime dans toute le France et à l’étranger des conférences, des tables rondes et des formations pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la protection de leurs données personnelles (Mise en Place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) dans votre établissement.

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Les jeunes ne seraient pas plus prudents sur le web que leurs grands-parents

Les jeunes ne seraient pas plus prudents sur le web que leurs grands-parents


Selon une enquête Ipsos, les 18 – 34 ans sont les premiers touchés par les arnaques en ligne, bien devant leurs grands-parents.

 

 

Les natifs du numérique ne sont pas tout à fait aussi prudents sur le net qu’on pourrait le supposer nous disent Microsoft et Ipsos. Même s’ils sont plus à l’aise avec les nouvelles technologies que leurs aînés, les 18 – 34 ans sont également les premiers touchés par les arnaques en ligne, les fameux scams.

VOUS ÊTES LE 1 000 0000 0000E VISITEUR ! ! ! ! ! ! !

La moitié des victimes d’arnaque en ligne ont en effet moins de 35 ans selon une étude publiée par Ipsos. Derrière les jeunes gens, on retrouve les 36 – 54 ans qui représentent 34 % des victimes et enfin les plus vieux, plus de 55 ans, ne représentent eux que 17 % du total des victimes.

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Le sondage d’Ipsos porte sur une population internationale de 12 000 personnes, dans plus de 12 pays et a été réalisée pour Microsoft.

Les arnaques du web sont aussi vieilles que la technologie, néanmoins leur prolifération ne semble guère être ralentie par les nouveaux usages. Les mails d’arnaque sont devenus des profils Facebook, des messages d’erreurs sur mobile ou d’autres hameçons modernes que l’on retrouve au fil des modes sur différentes plateformes. Si les usages changent, la présence des arnaques, elle, ne fait que s’adapter indéfiniment.

Le rapport met en lumière une des plus importantes arnaques de notre siècle, dans laquelle la victime reçoit un message prétendument adressé par Microsoft, Apple, Dell ou HP, ou d’autres firmes reconnues de la tech grand public. Il explique invariablement que l’appareil du possesseur est infecté, et que l’installation d’un logiciel tiers est nécessaire…[lire la suite]


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Données personnelles en danger : pourquoi il est très important de supprimer vos comptes en ligne que vous n’utilisez plus ?

Données personnelles en danger : pourquoi il est très important de supprimer vos comptes en ligne que vous n’utilisez plus (et pas seulement de les fermer) | Atlantico.fr

Données personnelles en danger : pourquoi il est très important de supprimer vos comptes en ligne que vous n’utilisez plus ?


Atlantico : Le 22 septembre dernier, Yahoo ! révélait que 500 millions de boîtes emails avaient été piratées à la fin de l’année 2014. Quels sont les risques de se voir piraté par une intrusion via des comptes emails dont on ne se sert plus, mais toujours actifs ?

Les actions énoncées ci-dessous que pourraient mener d’éventuels pirates informatiques sont illicites et ne constituent en rien une incitation. Les communiquer a pour seul objectif de sensibiliser des utilisateurs mal informés.

Denis Jacopini : On néglige trop souvent les conséquences d’un piratage de sa propre boite e-mail.

Donnez vos identifiants et vos mots de passe à un pirate Informatique, vous verrez tout ce qu’il peut en faire…

Tout d’abord, il est possible que vous utilisiez la fonction de carnet d’adresse, notamment parce qu’elle est généralement fournie en même temps que la boite à courriers électroniques et parce que c’est du coup bien pratique. Un pirate peut alors par exemple, en votre nom (usurpation d’identité), faire croire au destinataire que c’est vous qui écrivez. Ceci pourra avoir pour effet d’inciter la victime à ouvrir une pièce jointe piégée, cliquer sur un lien piégé ou lui venir en aide à la suite d’un vol de papiers, de téléphone etc. Forcément, si vous recevez un e-mail de la part d’un de vos contacts, puisque vous le connaissez, vous n’allez pas vous méfier de la pièce jointe à ouvrir, ni du lien à cliquer et ni de la demande invoquée. Trop tard vous êtes piégé. Le pirate informatique pourra alors injecter un petit malware (programme malveillant) dans votre ordinateur, et s’adonner à de multiples occupations dont scruter la totalité des informations que votre ordinateur, vos ordinateurs ou réseaux, renferment, et pourquoi pas espionner leurs frappes clavier, faire des captures d’écran, écouter votre microphone, activer et consulter de manière invisible votre webcam….

Ensuite, il pourra par exemple consulter les e-mails que vous avez soigneusement conservés ou que vous avez délicatement classés afin d’en savoir un petit peu plus sur votre vie et votre potentiel financier.

Il pourra également probablement demander à des sites Internet encore liés à cette adresse e-mail, de renvoyer des mots de passe oubliés et pourra alors recevoir des liens pour les réinitialiser.

Enfin, si le pirate connaît votre identifiant et votre mot de passe, il tentera d’utiliser ces informations sur d’autres sites Internet sur lesquels vous auriez pu également vous inscrire tels que Facebook, Twitter, Linked-in, ou d’autres sites bancaires ou de vente en ligne.

 

 

Quels signes doivent nous pousser à nous inquiéter d’un éventuel « hacking » de nos boîtes mails inactives ? Quelles sont les solutions permettant de se prémunir face à de telles intrusions ?

Si votre boite e-mail n’est plus active parce que vous ne l’utilisez plus, les signes d’un éventuel « hacking » sont multiples.

D’abord, le signe qui me parait le plus important est celui d’une personne qui soit vous signale le piratage de votre boite e-mail, soit qui fait référence à un e-mail que vous n’avez jamais envoyé.

Ensuite, la presse et les médias spécialisés n’hésitent pas à relayer les annonces de piratages de boites.

Vous pouvez alors conserver une oreille attentive en vous abonnant à l’un d’eux. Attention aux lanceurs d’alertes de failles de sécurité tels que leakedsource.com. Ce site était rapidement devenu la référence et le meilleur lanceur d’alerte en cas de fuites de données massives suite à un piratage (leak). Bien que créé dans un but louable à la base, le business semble avoir pris le dessus et ce site peut devenir une véritable base de données en libre accès pour les cybercriminels.

Enfin, si vous connaissez encore l’identifiant et le mot de passe de vos boites email, en général les fournisseurs de services vous permettent de visualiser un historique d’utilisation. Le consulter vous permettra de vérifier si ce compte soi-disant inutilisé l’est vraiment.

Avec Hotmail (ou Outlook.com), cliquez sur « Vérifier l’activité récente » dans la section « Sécurité et confidentialité ».

Si vous utilisez Gmail, accédez à vos activités récentes sur Google en allant sur le site https://security.google.com/settings/security/activity ou consultez vos dernières activités sur votre compte Gmail en allant sur la page d’accueil de votre messagerie. Vous aurez un lien « Détails » en bas à droite.

Avec Yahoo, survolez avec la souris votre nom / pseudo en haut à droite, et dans le menu déroulant qui apparaît, cliquez sur « Infos compte ». Votre mot de passe est à nouveau demandé : saisissez-le. Dans la rubrique « Connexion et sécurité » , cliquez sur le dernier lien : « Consulter vos connexions récentes ».

En général de telles intrusions sont possibles soit si vous avez malencontreusement communiqué votre mot de passe à quelqu’un, soit s’il vous l’a volé en se faisant passer pour un tiers de confiance par la technique de phishing, soit, si le fournisseur de services s’est fait voler, pirater sa base de données, comme dans le cas présent avec plus de 500 millions de comptes Yahoo !

Pour se prémunir face à de telles intrusions, il est aujourd’hui essentiel de renforcer sa politique de gestion des mots de passe. Il y a à peine plus d’un mois, dans un article sur Atlantico je donnais toute une série de conseils sur la manière avec laquelle nous devons aujourd’hui choisir les mots de passe ou plutôt des phrases de passe. Ainsi, en cas de piratage d’un service Internet, vous n’aurez aucune inquiétude en cas de réutilisation de votre mot de passe sur d’autres services.

Enfin, vous pouvez aussi activer des fonctions de sécurité renforcée que certains services proposent. Vous recevrez alors soit un SMS qui vous avertira si un accès anormal à votre compte est détecté, soit un code reçu par SMS à saisir sur la page de connexion en plus de l’identifiant et du mot de passe.

 

 

 

Comment réagir si on s’aperçoit que nos boîtes mails obsolètes ont bel et bien été piratées ? Plus globalement, est-il préférable de supprimer nos comptes en ligne lorsque nous ne les utilisons plus ? Si oui, pourquoi et comment s’y prendre ?

Si on s’aperçoit que nos boîtes mails obsolètes ont bel et bien été piratées, à mon avis, c’est trop tard. Votre adresse e-mail et le mot de passe ont probablement déjà été partagés sur de nombreuses plateformes et ont même certainement fait plusieurs fois le tour du monde.

Demandez-vous d’abord quelle est votre priorité : vous protéger ou retrouver l’auteur du piratage ?

Pour retrouver l’auteur du piratage, l’objectif sera de toucher le moins de choses possibles afin de recueillir un maximum de preuves. Si votre priorité s’oriente vers la protection de vos comptes, suivez les conseils ci-dessous.

A ce stade, il est important de savoir si le mot de passe de votre boite e-mail piratée est utilisé ailleurs. Si c’est le cas, il faut changer les mots de passe de la boite e-mail piratée et le mot de passe de chaque service sur lequel ce mot de passe a aussi été utilisé, bien évidemment en veillant à choisir un mot de passe différent pour chaque service.

Ensuite, sans plus attendre, il est important de consulter le contenu de cette boite e-mail piratée et vérifier qu’elle ne renferme pas des informations sensibles tels que des informations bancaires ou des identifiants d’autres comptes internet.

Soit vous ne souhaitez pas conserver la boite e-mail, il faudra alors demander la suppression de votre compte, soit vous comptez la conserver, appliquez votre nouvelle politique de gestion des mots de passe.

Enfin, partez du principe que si votre compte a été volé, la réponse à la question secrète aussi. Prenez désormais l’habitude de choisir pour chaque service Internet des questions secrètes différentes car, piraté et disponible dans le DarkNet (Le Web sombre et illégal) et associée à votre adresse e-mail, ce secret pourrait aussi bien représenter une bonne porte d’entrée pour un futur pirate.

Sachez que la suppression du compte n’annule pas le piratage et n’efface pas réellement toutes les informations associées à votre compte.

Propos recueillis par Chloé Chouraqui 

 


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Panique aux USA : des dizaines de sites web inaccessibles après une attaque DDoS

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Une attaque par déni de service aurait rendu une grande partie des sites web inaccessibles aux utilisateurs Américains. Le service Dyn, qui a subi l’attaque, est héberge un service de DNS particulièrement utilisé.…[Lire la suite ]


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Le fonctionnement d’une centrale nucléaire perturbé par une cyberattaque

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C’est à l’occasion d’un déplacement en Allemagne que Yukiya Amano, patron de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a indiqué qu’une attaque informatique avait, il y a deux ou trois, selon nos confrères de Reuters, affecté le fonctionnement d’une centrale nucléaire…[Lire la suite ]


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Vous avez des photos intimes sur une page perso Internet? Retirez-les vite, tout le monde peut les voir

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On a trop vite tendance à l’oublier: tout ce que l’on place sur Internet, ce qu’on balance en dehors de nos disques durs sur des serveurs qui ne dépendent en rien de nous, sans prendre plus de précaution, est potentiellement accessible à tous.…[Lire la suite ]


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Écrire au clavier en conversant sur Skype… risque d’espionnage

Écrire au clavier en conversant sur Skype… risque d’espionnage

Un texte d’Alain Labelle Dans un article publié dans la revue arXiv, le Pr Gene Tsudik de l’Université de la Californie à Irvine et ses collègues italiens décrivent une faille de sécurité par laquelle le son des textes que vous écrivez peut être enregistré au cours d’une conversation trans…[Lire la suite ]


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Sednit : dissection d’un groupe de cyber‑espions

Boîte de réception (2) - denis.jacopini@gmail.com - Gmail

Sednit : dissection d’un groupe de cyber‑espions


Les chercheurs ESET annoncent la publication d’un vaste document de recherche en 3 parties « En route with Sednit ». L’observation de l’utilisation simultanée d’un bootkit et d’un rootkit par les cybercriminels a permis d’analyser leurs cibles et méthodes.

Ce groupe aussi connu sous le nom d’APT28, Fancy Bear ou Sofacy, agit depuis 2004. Son principal objectif est le vol d’informations confidentielles de cibles spécifiques :

  • Partie 1 : « En route with Sednit : Approaching the Target » se concentre sur la cible des campagnes de phishing, les méthodes d’attaque utilisées ainsi que la première phase de l’attaque utilisant le malware SEDUPLOADER, composé d’un compte à rebours et d’une charge utile associée.
  • Partie 2 : « En route with Sednit : Observing the comings and goings » couvre les activités de Sednit depuis 2014 et détaille la boîte à outils d’espionnage utilisée pour la surveillance à long terme des ordinateurs compromis. Cela est rendu possible grâce à deux backdoor SEDRECO et XAGENT, ainsi qu’à l’outil réseau XTUNNEL.
  • Partie 3 : « En route with Sednit : a mysterious downloader » décrit le logiciel permettant la première phase de l’attaque DOWNDHELPH qui selon nos données de télémétrie n’aurait servi que 7 fois. A noter que certains de ces déploiements ont requis des méthodes de « persistances avancées » : Windows bootkit et Windows rootkit.

« L’intérêt d’ESET pour ces activités malveillantes est née de la détection d’un nombre impressionnant de logiciels personnalisés déployés par le groupe Sednit au cours des deux dernières années », déclare Alexis Dorais-Joncas, Security Intelligence team lead chez ESET et dédié à l’exploration des activités du groupe Sednit. « L’arsenal de Sednit est en constante évolution. Le groupe déploie régulièrement des logiciels et techniques de pointe, tandis que leur malware phare a également évolué de manière significative au cours des dernières années ».

Selon les chercheurs ESET, les données collectées à partir des campagnes de phishing menées par Sednit montrent que plus de 1.000 profils d’individus hauts-placés impliqués dans la politique d’Europe de l’EST ont été attaqués. « Contrairement aux autres groupes d’espionnage, le groupe Sednit a développé son propre « exploit kit » et utilisé un nombre étonnamment important d’exploits 0-day», conclut Alexis Dorais-Joncas.

Les activités du groupe cybercriminel de ces dernières années envers les personnalités hauts-placées, ont suscité l’intérêt de nombreux chercheurs. Le document réalisé par les experts ESET fournit une description technique accessible et contenant les indicateurs de compromission (IOCs), à destination des chercheurs et des entreprises afin de vérifier qu’ils n’ont pas été compromis par le groupe Sednit.

La première partie de cette recherche est disponible sur WeLiveSecurity, l’intégralité l’étant sur le  Github ESET.


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Alerte : Un nouveau virus infecte principalement la France

Alerte : Un nouveau virus infecte principalement la France


Les laboratoires ESET ont détecté une très forte augmentation du nombre d’échantillons du malware HTML / FakeAlert, à destination de la France. Il s’agit d’un vecteur d’escroquerie utilisé comme point de départ amenant les victimes à appeler de faux services clients aux coûts exorbitants.

 

 

 

HTML / FakeAlert est le nom générique donné par ESET pour nommer les fausses pages web hébergeant des messages d’alertes. Ces derniers indiquent à l’utilisateur qu’il est infecté par un virus ou qu’il a un autre problème susceptible de compromettre son ordinateur ou ses données. Pour stopper la soi-disant menace, l’utilisateur est invité à contacter par téléphone le faux support technique ou à télécharger une fausse solution de sécurité.

Le malware HTML / FakeAlert est généralement utilisé comme point de départ pour ce que l’on appelle les escroqueries de faux support. En conséquence, les victimes perdent de l’argent (en appelant des numéros surtaxés ou internationaux) ou sont infectés par un vrai malware installé sur leur ordinateur via les programmes « recommandés » figurant sur la page des fausses alertes.

Image - FakeAlert

« Le plus souvent, les escroqueries de faux support que nous surveillons ciblent des utilisateurs d’Internet anglophones car ils constituent une cible large et permettent ainsi de générer plus d’argent. Cependant, il arrive que les escrocs ciblent leurs campagnes en les traduisant dans une autre langue majeure, comme cela est le cas pour les attaques espagnoles ou françaises. Ainsi, les cybercriminels visent un pays particulier – comme ici avec le cas de la France « , commente Ondrej Kubovič, IT Security Specialist chez ESET.

Le malware HTML / FakeAlert a été détecté par les systèmes ESET en Décembre 2009. Après une activité marginale pendant des années, celui-ci a commencé à montrer des niveaux plus élevés de prévalence au 2ème trimestre de l’année 2016. Le 17 Septembre dernier, il a atteint 2,05% d’infection globale, ce qui est un record.

Actuellement, la France est le pays le plus affecté par le malware HTML / FakeAlert, avec 25% de l’ensemble des logiciels malveillants détectés par les systèmes ESET sur la période du mois précédent (du 5 septembre au 5 octobre).

Image - Carte du monde - FakeAlert

Pour aider les internautes et leur éviter d’être dupé par une escroquerie de ce type, les experts ESET ont établi une liste de recommandations :

– Mettez à jour tous vos logiciels et vos patchs de sécurité
– Utilisez une solution de sécurité de qualité
– Ne faites pas confiance aux messages non sollicités ou aux appels téléphoniques, même si le message provient d’un nom bien connu comme Microsoft ou autres logiciels / fournisseur de services
– Si vous voulez entrer en contact avec le support technique de l’un de vos logiciels ou fournisseur de services, assurez-vous que vous utilisez le numéro de téléphone ou l’adresse électronique fournie par le site officiel du logiciel ou par le système d’exploitation de votre fournisseur.


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Un nouveau virus qui infecte principalement la France

Un nouveau virus qui infecte principalement la France


Les laboratoires ESET ont détecté une très forte augmentation du nombre d’échantillons du malware HTML / FakeAlert, à destination de la France. Il s’agit d’un vecteur d’escroquerie utilisé comme point de départ amenant les victimes à appeler de faux services clients aux coûts exorbitants.

 

 

 

HTML / FakeAlert est le nom générique donné par ESET pour nommer les fausses pages web hébergeant des messages d’alertes. Ces derniers indiquent à l’utilisateur qu’il est infecté par un virus ou qu’il a un autre problème susceptible de compromettre son ordinateur ou ses données. Pour stopper la soi-disant menace, l’utilisateur est invité à contacter par téléphone le faux support technique ou à télécharger une fausse solution de sécurité.

Le malware HTML / FakeAlert est généralement utilisé comme point de départ pour ce que l’on appelle les escroqueries de faux support. En conséquence, les victimes perdent de l’argent (en appelant des numéros surtaxés ou internationaux) ou sont infectés par un vrai malware installé sur leur ordinateur via les programmes « recommandés » figurant sur la page des fausses alertes.

Image - FakeAlert

« Le plus souvent, les escroqueries de faux support que nous surveillons ciblent des utilisateurs d’Internet anglophones car ils constituent une cible large et permettent ainsi de générer plus d’argent. Cependant, il arrive que les escrocs ciblent leurs campagnes en les traduisant dans une autre langue majeure, comme cela est le cas pour les attaques espagnoles ou françaises. Ainsi, les cybercriminels visent un pays particulier – comme ici avec le cas de la France « , commente Ondrej Kubovič, IT Security Specialist chez ESET.

Le malware HTML / FakeAlert a été détecté par les systèmes ESET en Décembre 2009. Après une activité marginale pendant des années, celui-ci a commencé à montrer des niveaux plus élevés de prévalence au 2ème trimestre de l’année 2016. Le 17 Septembre dernier, il a atteint 2,05% d’infection globale, ce qui est un record.

Actuellement, la France est le pays le plus affecté par le malware HTML / FakeAlert, avec 25% de l’ensemble des logiciels malveillants détectés par les systèmes ESET sur la période du mois précédent (du 5 septembre au 5 octobre).

Image - Carte du monde - FakeAlert

Pour aider les internautes et leur éviter d’être dupé par une escroquerie de ce type, les experts ESET ont établi une liste de recommandations :

– Mettez à jour tous vos logiciels et vos patchs de sécurité
– Utilisez une solution de sécurité de qualité
– Ne faites pas confiance aux messages non sollicités ou aux appels téléphoniques, même si le message provient d’un nom bien connu comme Microsoft ou autres logiciels / fournisseur de services
– Si vous voulez entrer en contact avec le support technique de l’un de vos logiciels ou fournisseur de services, assurez-vous que vous utilisez le numéro de téléphone ou l’adresse électronique fournie par le site officiel du logiciel ou par le système d’exploitation de votre fournisseur.


Notre métier : Sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la Protection des Données Personnelles (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Denis JACOPINI anime dans toute le France et à l’étranger des conférences, des tables rondes et des formations pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la protection de leurs données personnelles (Mise en Place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles




 

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Original de l’article mis en page : ESET découvre un virus qui infecte principalement la France