Denis JACOPINI s’exprime sur le piratage massif de Yahoo

Denis JACOPINI s’exprime sur le piratage massif de Yahoo


Les données personnelles d’un milliard de comptes Yahoo ont été piratées en 2013. Il s’agit du plus important cas de piratage informatique de l’histoire.

Le géant américain d’internet Yahoo a annoncé avoir été victime en 2013 d’un vol de données informatiques de très grande ampleur. Ce sont en effet les données privées d’un milliard de comptes qui ont été piratées, devenant ainsi le plus important cas de piratage informatique de l’histoire. Ce vol s’ajoute à l’annonce effectuée à la fin de mois de septembre, concernant un autre cas « probablement » distinct de piratage de 500 millions d’utilisateurs.

Ce nouveau piratage a notamment permis de dérober les noms, numéros de téléphone et dates de naissance des clients de Yahoo, ainsi que dans certains cas des questions de sécurité et la réponse correspondante.

Symbolbild Hacker -Cyberangriff (Imago/Reporters)L’annonce du milliard de comptes piratés s’ajoute à celle de septembre annonçant le piratage de 500 millions de comptes Yahoo.

La compagnie affirme cependant que les informations relatives à leurs cartes de crédit ou à leurs comptes bancaires n’ont pas été affectées. L’entreprise de la Silicon Valley n’a pas précisé combien de comptes encore actifs ont été touchés par ce vaste piratage, indiquant seulement qu’elle alertait les utilisateurs potentiellement affectés. Yahoo a ajouté avoir pris des mesures pour sécuriser les comptes, en les forçant par exemple à changer leur mot de passe et en invalidant les questions de sécurité et leurs réponses.

Yahoo a par ailleurs laissé entendre qu’un groupe de hackers lié à un Etat, sans préciser lequel, pourrait être derrière cette importante attaque et a déclaré enquêter sur des cookies qu’ils auraient créés afin d’accéder illicitement aux comptes des utilisateurs.

 

 

L’étendue du risque au-delà de Yahoo

« La manière dont Yahoo a été piraté, c’est ce qui peut arriver à un très grand nombre d’entreprises », explique Denis Jacopini, expert en informatique spécialisé en protection des données personnelles. « Aujourd’hui il n’y a quasiment aucune entreprise qui est protégée contre la fuite de données. C’est un véritable problème, car elles découvrent à postériori qu’elles se sont fait voler des données et donc elles ne peuvent agir que lorsque c’est trop tard », ajoute-t-il.

Le comportement des clients est un enjeu de taille: En effet, nombreux sont les internautes à utiliser les mêmes nom d’utilisateur et mot de passe sur différentes plateformes mail. Un cas concret, très commun est par exemple l’usage du prénom et du nom comme adresse email. Dans le cas où le même mot de passe que celui de Yahoo est utilisé sur les autres plateformes, ce compte est naturellement immédiatement à risque. Même chose sur les réseaux sociaux, puisque les utilisateurs recourent souvent à la même adresse mail pour s’inscrire sur Facebook ou Twitter.

 

 

Comment réagir au piratage?

Dans le cas où vous disposez d’un compte Yahoo compromis, la première action à entreprendre sera évidemment de changer le mot de passe du compte. Mais pas seulement: L’utilisateur affecté devra aussi vérifier les mots de passe de ses comptes sur toutes les autres plateformes afin de s’assurer que non seulement le même mot de passe n’a pas été utilisé, mais également qu’ils soient nettement distincts et pas uniquement une variation du même mot de passe.

Symbolbild Cyber Sicherheit (picture-alliance/dpa/O. Berg)Yahoo recommande à ses utilisateurs de changer immédiatement de mot de passe.

 

 

Une meilleure option serait en outre de toujours opter pour l’authentification en deux étapes, à travers un numéro de téléphone par exemple, afin de rendre extrêmement difficile un éventuel piratage de votre compte. « Changer régulièrement de mot de passe tout le temps n’est peut-être pas finalement la solution d’améliorer les mesures de sécurité. La solution ultime à ce jour et celle que l’ensemble des services internet devraient proposer c’est d’utiliser une méthode d’identification au moins à deux facteurs », indique Denis Jacopini, également spécialiste en cyber-sécurité. « En plus du mot de passe, vous pourrez également par exemple recevoir un SMS vous permettant d’authentifier votre connexion. Là on est dans des niveaux de sécurité très intéressants et relativement rassurants. C’est ce qu’utilisent aujourd’hui la plupart des sociétés qui veulent vraiment se sécuriser et qui veulent avoir un accès à leurs données restreint par des personnes précises. Avec ça on est dans un niveau de sécurité vraiment renforcé », affirme Mr. Jacopini.

Enfin, la vigilance doit demeurer constante lorsque vous recevez tout email qui vous invite à ouvrir un lien demandant vos informations personnelles, ou qui vous demande de télécharger une pièce jointe suspicieuse, afin d’éviter de devenir victime d’un hameçonnage.

 

 

Denis JACOPINI interviewé par Yacine Babouche

 


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Par des actions de formation, de sensibilisation ou d’audits dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

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Une nouvelle étude démontre que les compteurs Linky ne sont pas dangereux

Une nouvelle étude démontre que les compteurs Linky ne sont pas dangereux


Une nouvelle étude prouve que les compteurs Linky n’émettent pas plus d’ondes électromagnétiques que le chargeur d’un téléphone portable ou une télévision.

 

D’ici à 2021, la loi du 17 août 2015 prévoit que des compteurs « intelligents », capables de transmettre des données de consommation en temps réel aux fournisseurs d’énergie, soient installés dans tous les foyers français. Le compteur Linky, déployé par ERDF pour suivre la consommation d’électricité des foyers, a été de nombreuses fois pointé du doigt par des individus, des associations et des communes. En effet, il avait été imaginé que le champ électromagnétique du compteur Linky pouvait engendrer des problèmes de santé.

Cette crainte aurait déjà dû être levée après les premières expertises réalisées sur les compteurs. Mais cela n’a pas suffi et la polémique n’a cessé de gonfler, entrant dans le champ très large de « la peur des ondes ». D’autant que la justice française a dans un premier temps reconnu l’électrosensibilité comme un handicap et plus récemment, autorisé une personne électrosensible à se débarrasser de son compteur d’eau intelligent.

Et pourtant, les nouvelles conclusions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) montrent que le compteur Linky n’est pas dangereux. 

un-compteur-linky

En effet, après de nombreuses mesures sur les émissions électromagnétiques des compteurs Linky, l’agence a estimé qu’il y avait «  une faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants, dans la configuration de déploiement actuelle, engendre des effets sanitaires à court ou long terme ». À vrai dire, cette faible probabilité existe déjà dans tous les foyers modernes, dans la mesure où les compteurs Linky n’émettent pas plus d’onde que «  la télévision, un chargeur d’ordinateur portable ou une table de cuisson à induction…  ». Contrairement à ces objets qui paraissent « reliés » au sol, uniquement propulsés par l’électricité, les compteurs Linky utilisent une connexion à Internet par communication CPL qui semble bien plus abstraite et donc, à tort, bien plus dangereuse.

Si le Linky n’est donc effectivement pas dangereux, l’ANSES recommande tout de même aux fournisseurs de ces technologies de faire preuve de pédagogie en donnant des informations claires aux personnes qui pourraient être réticentes à l’installation de ces engins pour des questions sanitaires. D’après elle, il faut absolument que les opérateurs de «  ces nouvelles technologies [puissent] fournir une information claire et facilement compréhensible aux usagers quant à leurs modalités de fonctionnement ».

 

 

Rappelons finalement que les angoisses sanitaires infondées autour du Linky cachent malheureusement deux problèmes fondamentaux. Le premier est scientifique : il persuade la plupart des électrosensibles que leur mal est physique alors qu’il est en réalité, bien souvent psychologique — comme la décision de justice de 2015 le laissait supposer. Elle reconnaissait effectivement des symptômes liées à l’électrosensibilité, mais nullement leur cause. Ce qui, dans les faits, reste un handicap bien réel et qui doit être compris en-dehors de toute croyance pour être correctement soigné.

Ce n’est pas le cas de la décision récente qui a autorisé une personne à se débarrasser de son compteur d’eau intelligent pour des prétextes sanitaires, qui tend à légitimer le fait que l’objet cause bel et bien un mal physique (ce qui est faux).

 

 

LE LINKY N’EST PAS DANGEREUX POUR LA SANTÉ

Le deuxième problème touche la vie privée. Comme l’avait montré CanardPC dans une excellente étude sur le Linky (accès libre, PDF), sa prétendue dangerosité sanitaire est l’arbre qui cache la forêt : s’il n’est pas dangereux pour vous, le compteur reste tout de même un mouchard pour ERDF qui peut extrapoler vos habitudes avec ses relevés…[lire la suite]


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La CNIL qui est censée protéger nos données informatiques fait elle assez de contrôles ?

La CNIL qui est censée protéger nos données informatiques fait elle assez de contrôles ?

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Denis JACOPINI anime des conférences, des formations sur la mise en conformité CNIL, des formations sur la protection des données Personnelles et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étranger pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux obligations et moyens de se mettre en conformité avec le RGPD, futur règlement européen relatif à la Protection des Données Personnelles (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).
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Denis JACOPINI est Expert Informatique assermenté spécialisé en cybercriminalité et en protection des données personnelles.Expertises techniques (virus, espions, piratages, arnaques Internet…) et judiciaires (contentieux, détournements de clientèle…), Expertises de systèmes de vote électronique, Formations et conférences en cybercriminalité, Formation de C.I.L. (Correspondants Informatique et Libertés), Accompagnement à la mise en conformité CNIL de votre établissement.

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La Cnil s’énerve contre Brandvalley mais la sanction est faible

La Cnil s’énerve contre Brandvalley mais la sanction est faible

La Cnil a dressé un constat sévère de l’irrespect de la loi Informatique et Libertés par le site de ventes privées BrandValley, spécialisé dans les grandes marques. Mais le site qui génère environ 300 millions d’euros de chiffre d’affaires n’a été condamné qu’à 30 000 euros d’amende.…[Lire la suite ]


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Une nouvelle doctrine en matière de cybersécurité

Une nouvelle doctrine en matière de cybersécurité


Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a inauguré hier un nouveau bâtiment de 9 000 m2 au centre DGA maîtrise de l’information à Bruz, près de Rennes. À cette occasion, il a dévoilé les grandes lignes de la nouvelle doctrine cyber des armées françaises. Elle reposera sur trois piliers : le renseignement, la protection/défense et la lutte informatique offensive.

« L’irruption du numérique dans toutes les activités de la vie quotidienne nous oblige à repenser en profondeur l’art de la guerre. » Hier, à Bruz, au sud de Rennes, dans les locaux de DGA maîtrise de l’information, « le cœur battant du ministère de la Défense », Jean-Yves Le Drian a présenté les grandes lignes de la nouvelle doctrine cyber des armées françaises.

Des combattants numériques

Cette doctrine s’appuiera sur trois piliers, a expliqué le ministre de la Défense. D’abord le renseignement, «  pour détecter les actions hostiles et leurs auteurs.  ». Ensuite, la protection et la défense : «  Nous devons bâtir d’épaisses murailles numériques. » Enfin, la lutte informatique offensive : «  Nous avons besoin de combattants numériques pour riposter et neutraliser les cyber agresseurs.  »

Jean-Yves Le Drian a annoncé la création, en janvier 2017, d’un commandement français des opérations cyber (le « CyberCom »), placé sous la responsabilité directe du chef d’état-major des armées.

Ministre de la Cyberdéfense

C’est donc un Jean-Yves Le Drian, « ministre de la Cyberdéfense »,qui a passé la journée de lundi en Bretagne. Il a commencé par inaugurer officiellement le Pôle d’excellence cyber à Rennes. Cette association regroupe les chercheurs, les écoles et universités, les entreprises, les collectivités et les industriels qui œuvrent dans le numérique, la cybersécurité et la cyberdéfense.

Deuxième inauguration, un peu plus tard, dans les locaux de la DGA (direction générale de l’armement), à Bruz, au sud de Rennes. C’est ici que sont mis au point tous les systèmes d’information et de communication et les équipements électroniques des forces armées.

Le bâtiment baptisé Louis Pouzin – du nom d’un ingénieur français, précurseur d’Internet – est un bâtiment « de haute qualité cyber » qui accueille 270 experts sur 9 000 m2. Il est équipé de plus de 7 000 capteurs de sécurité, de 4 000 prises de réseau, dont 2 000 en fibre optique, le tout enveloppé dans 7 000 m3 de béton. Ici, des ingénieurs travaillent, entre autres, à détecter et à mettre hors d’état de nuire, les ennemis qui veulent capter les conversations téléphoniques des personnalités françaises, ou qui entendent prendra la main, à distance, sur la conduite des véhicules…[lire la suite]


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Cybercriminalité en région : une victime raconte son « traumatisme »

Cybercriminalité en région : une victime raconte son « traumatisme »


La lutte contre la cybercriminalité se joue aussi en région. Parmi les victimes de ces nouvelles pratiques de fraude numérique, des particuliers mais aussi des entreprises. Bruno a récemment vécu une attaque informatique dans son agence immobilière à Lunel. Il raconte.

C’était il y a un mois, au retour d’un week-end. Bruno rouvre son agence immobilière et se retrouve sans téléphone. La société qui gère son système de téléphonie déportée le prévient alors : « Nous vous avons coupé parce que nous nous sommes rendu compte qu’il y avait un problème. » Les lignes de l’entreprise ont en fait été victimes durant le week-end d’un hacker. Lequel a pu se brancher sur ses lignes et les a dirigées vers un service surtaxé au lieu du bas prix initial choisi par le chef d’entreprise et son opérateur.

« Et s’ils avaient pris nos fichiers ? »

Repérée très rapidement, la fraude n’aura eu que peu d’incidence financière : « 300 à 400 euros de téléphone volé, précise Bruno.  Mais c’est un véritable traumatisme ! Quand j’ai appris ça, il y a eu dix minutes de flottement, où je me suis posé beaucoup de questions ! Ce n’est pas tant ce qu’ils m’ont volé, mais ce qu’ils auraient pu faire. Ils ont pu rentrer. Et s’ils avaient pris nos fichiers ?  Quasiment toutes nos données sont informatisées… Ils peuvent foutre en l’air une entreprise ! » Cinq cents dossiers de propriétaires et leur historique, toute la comptabilité de l’agence…

Bruno a immédiatement porté plainte à la gendarmerie de Lunel. « Ils ont un super-service. Ils ont été à l’écoute, ont pris le problème au sérieux et très rapidement, ils sont remontés jusqu’à la source, dans un pays lointain. Vers Israël, je crois. Ils ont retrouvé le hacker, même s’il est impossible d’aller le chercher. Vous vous rendez compte de ce que ces gens sont capables de faire ! » Et de saluer le travail d’investigations des militaires.

« Les gens paient. Ils n’ont pas d’autre choix. »

Ces derniers rencontrent d’ailleurs souvent ce type de piratage des autocom ces derniers temps, avec des montants qui peuvent s’envoler à plusieurs dizaines de milliers d’euros si la fraude n’est pas détectée assez tôt. Bruno, lui, a finalement été remboursé par son opérateur. Il a renforcé son système de façon simple.

Ce qui n’empêche pas l’inquiétude de se retrouver un jour avec ses données prises en otage ou chiffrées…  « J’ai plusieurs collègues qui ont répondu à des e-mails et qui se sont retrouvés victimes d’un chantage. Les gens paient. Ils n’ont pas d’autre choix » explique-t-il…[lire la suite]


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Un malware multi compétences est né. Proteus

Un malware multi compétences est né. Proteus


Les experts de sécurité de Fortinet ont découvert un malware multifonction nommé Proteus. Il vérifie notamment les comptes e-commerce piratés.

 

Imaginer un malware capable de transformer les ordinateurs en serveur proxy, de miner différentes monnaies virtuelles, d’enregistrer les frappes au clavier et de vérifier la validité des comptes victimes d’un vol de données. Et bien cela existe. Les experts de Fortinet ont déniché ce couteau suisse du logiciel malveillant.

Baptisé Proteus, le malware est écrit en .Net et se diffuse à travers le botnet Andromeda. Les spécialistes de Fortinet constatent que ce malware peut éliminer d’autres logiciels malveillants  sur les PC compromis. Tout comme Andromeda, il communique via un chiffrement symétrique avec des serveurs C&C pour contrôler les actions du malware sur les PC. De plus, il est capable d’ajouter des modules additionnels, les télécharger et les exécuter à la demande. Proteus s’épanouit dans le minage de crypto-monnaies. Il supporte les outils, HA256 miner, CPUMiner et ZCashMiner utilisés pour les monnaies virtuelles comme Bitcoin, Litecoin, Zcash.

Un vérificateur de comptes e-commerce piratés

Pour les spécialistes de la sécurité, la grande spécificité de Proteus réside dans sa capacité à vérifier la validité des comptes volés sur certains sites. Dans les cas présent, le code source du malware a montré que la vérification est réclamée par le serveur de C&C qui fournit des identifiants et des mots de passe. Le PC infecté va donc envoyer une requête sur certains sites de e-commerce comme Amazon, eBay, Spotify, Netflix et plusieurs sites allemands…[lire la suite]


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Alerte Que Choisir sur les jouets connectés et nos données personnelles

Jouets connectés et données personnelles - UFC-Que Choisir

Alerte Que Choisir sur les jouets connectés et nos données personnelles


A l’approche de Noël et face à la multiplication des offres de jouets connectés pour enfants dans les rayons de magasins ou sur Internet, l’UFC-Que Choisir dénonce aujourd’hui, sur la base d’une analyse technique, des lacunes quant à la sécurité et la protection des données personnelles des enfants utilisateurs de la poupée connectée ‘Mon amie Cayla’ et du robot connecté ‘i-Que’ disponibles chez de nombreux vendeurs en France. Sur la base de ces inquiétants constats, l’association saisit la CNIL et la DGCCRF.

Alerte sur la sécurité et les données personnelles !

 

L’étude technique commanditée par notre homologue norvégien, Forbrukerradet, souligne que Cayla et i-Que, en apparence inoffensifs, ne garantissent pas le respect de la vie privée et de la sécurité des données personnelles de vos enfants.

 

 

Faille de sécurité du Bluetooth intégré

Ces jouets disposent d’un microphone intégré qui se connecte par Bluetooth à une application mobile, préalablement téléchargée par l’utilisateur sur son smartphone ou sa tablette. Le jouet peut alors comprendre ce que lui dit l’enfant et y répondre. Mais, les sociétés fabricantes, ont fait le choix d’implanter dans Cayla et i-Que, une technologie Bluetooth sujette à des risques de failles de sécurité élevées.

En effet, si les sociétés ont fait le choix d’une connexion simple et rapide, aucun code d’accès ou procédure d’association entre ces jouets et les téléphones/tablettes n’est exigé avant la connexion au jouet, ce qui garantirait pourtant que seul le propriétaire puisse s’y connecter. Résultat : un tiers situé à 20 mètres du jouet peut s’y connecter par Bluetooth et entendre ce que dit votre enfant à sa poupée ou à son robot, sans même que vous en soyez averti. La connexion peut même se faire à travers une fenêtre ou un mur en béton et le nom du Bluetooth, « Cayla » et « i-Que », permet très simplement d’identifier les poupées. Plus grave encore… Un tiers peut prendre le contrôle des jouets, et, en plus d’entendre votre enfant, communiquer avec lui à travers la voix du jouet.

 

 

Conditions contractuelles et utilisation des données personnelles

La protection des données personnelles des utilisateurs français est prévue par la loi Informatique et Libertés mais semble avoir été oubliée par les sociétés fabricantes.

Les conditions contractuelles les autorisent, sans consentement express, à collecter les données vocales enregistrées par Cayla et i-Que, et ce, pour des raisons étrangères au stricte fonctionnement du service. Ces données peuvent ensuite être transmises, notamment à des fins commerciales, à des tiers non identifiés. Les données sont aussi transférées hors de l’Union européenne, sans le consentement des parents: « aux Etats-Unis, ou vers les autres territoires concernés où les lois sur la protection de la vie privée ne sont peut-être pas aussi complètes que celles du pays où vous résidez et/ou dont vous êtes ressortissant»!

 

 

Matraquage publicitaire ciblé

Les sociétés fabricantes n’hésitent pas à faire de la publicité ciblée à destination de vos enfants. Les conditions contractuelles supposent que le simple fait de visualiser une publicité ciblée, constitue de votre part, un accord express à recevoir de telles publicités ciblées. L’étude a ainsi révélé que Cayla et i-Que prononcent régulièrement des phrases préprogrammées, faisant la promotion de certains produits – notamment des produits Disney ou des références aux dessins animés de Nickelodeon.

Loin d’être des cas isolés, Cayla et i-Que reflètent un problème général de sécurité et de données personnelles des jouets connectés. En effet, l’étude commanditée par nos homologues norvégiens souligne que la poupée Hello Barbie (pas encore commercialisée en France) est sujette aux mêmes griefs.

 

 

 

Au vu de ces éléments inquiétants, l’UFC-Que Choisir:

  • appelle les parents à réfléchir à deux fois avant d’acheter la poupée Cayla et le robot i-Que ; rappelle qu’en cas de vente à distance, ils bénéficient d’un délai de rétractation de 14 jours. Pour ceux déjà équipés et qui souhaitent le conserver, l’association les invite à n’utiliser le jouet connecté qu’en leur présence, ou à défaut de l’éteindre.
  • saisit d’une part la CNIL pour qu’elle diligente sans délai un contrôle du respect de la protection des données personnelles des utilisateurs de la poupée Cayla et du robot i-Que, et d’autre part, la DGCCRF afin que ses services enquêtent sur le niveau de sécurité des jouets connectés et sanctionnent tout manquement aux dispositions légales et réglementaires.

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Alerte : 87 millions de comptes Dailymotion volés

Dailymotion, une intrusion compromet 87 millions de comptes

Alerte : 87 millions de comptes Dailymotion volés


La plateforme française de vidéos Dailymotion a été victime d’un vol données. 87 millions de comptes sont compromis.

 

Le site Dailymotion a annoncé sur son blog « des informations relatives à la sécurité des comptes ». Et d’indiquer dans le message que « nous avons appris que suite à un problème de sécurité externe à Dailymotion, les mots de passe d’un certain nombre de comptes pourraient avoir été compromis. Le hack semble être limité et ne concerne aucune donnée personnelle ».

 

 

Cette alerte fait référence à la publication sur le site LeakedSource d’une base comprenant plus de 87 millions de comptes (représentant 85,6 millions d’utilisateurs) de Dailymotion. Au sein de cette base, on retrouve des identifiants, des adresses mails, mais également des mots de passe, pour environ un quart des comptes piratés. Les mots de passe d’environ 18 millions de comptes sont chiffrés avec bcrypt. « Ce chiffrement est considéré comme plus fort que d’autres, mais pour un pirate il suffit de télécharger des dictionnaires de mot de passe, des Rainbow Table et d’utiliser ensuite de la ressources informatiques pour trouver les concordances. En général, le mot de passe est craqué entre 90 et 95% du temps », nous répond Vladimir K du cabinet de sécurité NetXP…[lire la suite]


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5 conseils pour bien protéger sa vie privée sur internet – Le Parisien

5 conseils pour bien protéger sa vie privée sur internet


Dès lors qu’il s’agit de ses données personnelles, on n’est jamais trop prudent sur internet. Voici donc quelques règles de base à connaitre afin de protéger ses données personnelles partagées ou non en ligne.

 

Privilégier la double authentification
Les comptes les plus importants, les mail et profils sur les réseaux sociaux, doivent absolument faire l’objet d’une double authentification. Cela signifie qu’ils nécessitent une validation par SMS ou e-mail en plus du traditionnel mot de passe. Le deuxième avantage de la double authentification, c’est qu’elle prévient en cas d’intrusion. Il est alors temps de renouveler son mot de passe.

 

 

Bien choisir ses mots de passe
Il est toujours étonnant de constater qu’en 2016 beaucoup d’internautes continuent d’utiliser « 123456 » ou « password » comme mot de passe sur Internet. L’idéal est en fait de trouver idéalement une suite de lettres, chiffres et symboles assez complexe, mais au final facile à retenir par un moyen mnémotechnique comme les premières lettres de chaque mot d’une phrase ou d’un titre de chanson. Enfin, et c’est très important, il convient de ne surtout jamais utiliser deux fois le même mot de passe et de tous les changer régulièrement, une fois par trimestre, par exemple.

 

 

Utiliser une messagerie cryptée
Les adeptes de messageries qui ne souhaitent pas que leurs échanges puissent être interceptés voire même exploités peuvent profiter d’applications proposant de crypter automatiquement leurs communications. C’est notamment le cas de WhatsApp ou de Signal, pour citer les plus populaires. Cela ne signifie pas en revanche que les utilisateurs sont anonymes, juste que leurs communications ne peuvent pas être décryptées.

 

 

Naviguer incognito
Même si la plupart des navigateurs proposent aujourd’hui un mode de navigation dit « privé », celui-ci ne garantit pas pour autant l’anonymat, l’adresse IP liée à la connexion internet pouvant toujours être reconnue par les sites visités. Pour naviguer réellement incognito, mieux vaut donc privilégier une solution alternative comme Tor, basé sur le réseau décentralisé et anonyme du même nom, lequel permet en principe d’être totalement intraçable sur le Web.

 

 

Chiffrer les données sur son disque dur
Il faut savoir qu’il est possible de prendre possession d’un ordinateur à distance. C’est pourquoi il est vivement recommandé de protéger toutes ses données stockées sur disque dur en les chiffrant. Pour cela, il suffit de profiter des outils mis en place par Microsoft pour Windows (BitLocker) et Apple pour macOS (FileVault). Dans le même esprit, mieux vaut aussi masquer sa Webcam car il est possible de l’exploiter à distance et ainsi d’être observé sans s’en rendre compte. Même Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, prend cette précaution !

 

Original de l’article mis en page : 5 conseils pour bien protéger sa vie privée sur internet – Le Parisien


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