La Corée du Nord a-t-elle piraté Sony ? - Kim Jong-un, dictateur susceptible

Le pirate Informatique ayant attaqué Sony enfin démasqué ?

Ce serait la première fois qu’un studio d’Hollywood – en l’occurence Sony – soit la victime d’une cyberattaque venue de la Corée du Nord, et pourtant. Selon le site d’informations technologiques Re/code, Pyongyang a mené une attaque informatique pour pirater les bureaux de Sony Pictures à Los Angeles.

 

 

La vengeance est un plat qui se mange froid, même en Corée du Nord. En juin dernier, les autorités de Pyongyang avaient annoncé qu’une réponse sans merci serait adressée à «l’acte de guerre» que constituait la sortie du film «L’interview qui tue!» d’Evan Goldberg, dans laquelle deux agents de la CIA se font passer pour des journalistes afin d’assassiner le dictateur nord-coréen Kim Jong-un.

 

Les menaces n’avaient pas été prises au sérieux: le film est une comédie avec Seth Rogen dans le rôle principal, et personne ne se doutait que la Corée du Nord puisse réellement prendre la mouche devant ce qui n’est qu’une parodie potache. C’était oublier le caractère absurde de la dictature nord-coréen. De mystérieux «Gardiens de la paix» ont mené une attaque informatique en début de semaine dernière contre le réseau informatique de Sony Pictures – qui distribue le film. Les employés du studio américano-nippon (deux pays ennemis de la Corée du Nord, Ndlr) ont été renvoyés chez eux, mardi avec la consigne de ne pas se connecter au réseau informatique de la société, selon Next web.

 

 

CINQ FILMS PIRATÉS
Cinq films ont été piratés et puis jetés en pâture sur le Web: «Annie», nouvelle version de la comédie musicale, avec Quvenzhané Wallis et Jamie Foxx, «Mr. Turner» de Mike Leigh, «Still Alice», drame avec Julianne Moore and Alec Baldwin, ou encore «Fury» avec Brad Pitt, déjà sorti en salles. Selon «Variety», les films ont été téléchargés illégalement par plus de 1,2 millions d’utilisateurs… Les pirates auraient pu également volés de nombreuses données personnelles de stars liées à Sony comme Angelina Jolie, Cameron Diaz et Jonah Hill. Pas sûr que cet épisode de guerre cyber se retrouve dans le bonus DVD de «L’interview qui tue!».

 

 

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Source : http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Kim-Jong-un-dictateur-susceptible-660458

 

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