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Comment naviguer anonymement sur Android | Denis JACOPINI

Comment naviguer anonymement sur Android


Vous aimeriez naviguer anonymement sur Internet avec votre smartphone Android mais ne savez pas comment faire ? Pas de soucis, Ici je vais vous montrer une solution efficace qui va vous permettre de masquer votre position, votre identité, et de chiffrer l’ensemble de vos connexions.

 

Cette solution consiste en l’utilisation de TOR avec l’application Orbot et Orweb (son navigateur dédié).

Tor est un réseau informatique composé de routeurs organisés en couches. Les paquets de données transitent d’un routeur vers un autre en laissant peu de traces sur leur origine

Orbot est un proxy qui utilise le réseau Tor pour chiffrer l’ensemble de vos connexions et vous permet d’avoir une activité en ligne réellement privée, en plus d’autoriser l’accès aux fameux .

Une fois installée sur votre mobile, vous pourrez surfer sur Internet sous une IP d’emprunt pour contourner les pirates et les espions. Avec un mobile Anrdoid rooté, c’est même l’intégralité de votre trafic Internet qui va passer par le protocole de Tor…

Comment utiliser Orbot ?

Installation et configuration Orbot

Pour commencer, téléchargez Orbot depuis le Play Store.

Lancez Orbot. Lors du premier démarrage, vous aurez un énorme bouton au milieu de l’écran.

orbot-android

Accueil de l’application Android Orbot

 

 

 

Pour vous connecter au réseau Tor, il suffit de maintenir le bouton appuyé pendant une seconde environ. Une fois qu’il a les bras intégralement levés, vous êtes connectés au réseau Tor.

 

orbot-anonyme

Connexion orbot au réseau Tor

Attention, ceci ne veut pas dire pour autant que tout ce que vous faites passe par Tor ! Cela veut dire : vous pouvez maintenant faire en sorte qu’une application (un navigateur par exemple) utilise Tor.

 

Utilisez Tor à l’aide d’un navigateur dédié

Pour avoir un navigateur web dédié à Tor, Appuyez sur le bouton « Check Browser » en bas à gauche de Orbot. Si Orweb n’est pas installé, Orbot vous proposera de le faire.  Cliquez sur le bouton « Installer Orweb » pour être redirigé vers une liste d’applications recommandées pour fonctionner avec Orbot. Et cliquez de nouveau sur Orweb (le premier de cette liste).

 

orbot-surfer-anonyme

Une fois Orweb installé, lancez-le. Vous arriverez sur cette page si tout s’est bien passé :

 

 

orbot-tor

Vous pouvez désormais naviguer anonymement sur Internet avec votre smartphone Android.

 

Une fois la navigation terminée, il est conseillé de désactiver Orbot pour ne pas faire fondre trop vite l’autonomie du smartphone. Pour cela, il vous suffit de retourner dans Orbot et de maintenir le bouton.

 

Article original de Fun Informatique – Ahmed


 

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Original de l’article mis en page : Naviguer anonymement sur Android | FunInformatique




Formation en cybercriminalité : Virus, arnaques et piratages informatiques, Solutions pour nos entreprises

Notre métier en RGPD et en CYBER : Auditer, Expertiser, Accompagner, Former et Informer
EXPERTISES VOTES ELECTRONIQUES : Expertise de systèmes de vote électronique et d'élections par Internet MISE EN CONFORMITÉ RGPD & CYBER : Accompagnement de votre établissement à la démarche de mise en conformité avec le RGPD et en CYBERSÉCURITÉ Expertise de systèmes de vote électronique - votes par Internet FORMATIONS & SEMINAIRES RGPD & CYBER ARNAQUES & PIRATAGES : Restez informé sur les techniques utilisées par les pirates informatiques

Boîte de réception (42) - denis.jacopini@gmail.com - Gmail

Formation en cybercriminalité : Virus, arnaques et piratages informatiques, Solutions pour nos entreprises


Présentation

Le contexte de l’Internet et l’ampleur du phénomène de la cybercriminalité, nous poussent à modifier nos
comportements au quotidien.
Avons-nous raison d’avoir peur ? De quoi doit-on avoir peur ? Comment se protéger ?

Les réponses évidentes sont techniques, mais il n’en est pas moins vrai que des règles de bonnes pratiques et des
attitudes responsables seront les clés permettant d’enrayer le phénomène….

 

Objectif

Découvrez les règles de bonnes pratiques et des attitudes responsables qui sont les clés permettant d’enrayer ce phénomène.

 

 

Durée

1 journée

ou conférence de 2 heures.

 

 

Public concerné

Chefs d’entreprise, présidents d’associations, élus, décideurs, employés, agents, ….

 

 

Moyens pédagogiques

Vidéo projecteur et sonorisation souhaitée selon la taille de la salle.

 

 

Animateur

Denis JACOPINI
Expert Judiciaire en Informatique diplômé en Cybercriminalité, Droit, Sécurité de l’information, informatique Légale et en Droit de l’Expertise Judiciaire. Spécialisé en Protection des données personnelles et  certifié ISO 27005, il a été pendant une vingtaine d’année à la tête d’une société spécialisée en sécurité Informatique.  

Son métier : Aider les professionnels à se protéger des pirates informatiques, et à se mettre en conformité avec la CNIL et le règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles.

Il intervient dans la France entière et à l’étranger pour former ou sensibiliser les décideurs, informaticiens et utilisateurs sur les techniques utilisées par les Pirates informatiques pour piéger leurs victimes et sur les obligations en matière de protection des données à caractère personnel.

Différentes interventions pour  :

– Le Conseil de l’Europe ;

– Un Centre d’Enseignement et de Recherche en Informatique  ;

– Le Centre d’Etudes des Techniques Financières et d’Ingénierie d’Aix en Provence ;

– Des écoles d’avocats ;

– Des Compagnies d’Experts Judiciaires ;

– De nombreux clubs ou associations de chefs d’entreprises dans la France entière et à l’étranger ;

– Le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) pour des élus, des S.G. et des agents publics.

(Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle – Numéro formateur : 93 84 03041 84)

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles

 

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Quel est notre métier ?
Former et accompagner les organismes à se mettre en conformité avec la réglementation numérique (dont le RGPD) et à se protéger des pirates informatiques.

 

Quel sont nos principales activités ?

 

 

 

Denis JACOPINI DPO n°15945  Denis JACOPINI formateur n°93 84 03041 84 Denis JACOPINI validé et référencé datadock
Notre Expert, Denis JACOPINI, est Expert en Informatique assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en Protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l'Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d'Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).

« Mon métier consiste à mettre à votre disposition l'expérience que j'ai acquise pendant des dizaines d'années et les connaissances que je maintiens continuellement à jour par des formations, certification et diplômes permanentes car le savoir c'est comme une mise en conformité, c'est une démarche quotidienne qui permet une amélioration sur le long terme.
Denis JACOPINI
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Notre avis sur le choix des logiciels de sécurité | Denis JACOPINI

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Notre avis sur le choix des logiciels de sécurité


Très souvent, et encore récemment, à la suite de comparatifs apparaissant régulièrement dans la presse spécialisée, il nous est demandé notre avis sur le choix d’antivirus ou le choix de logiciels de sécurité.  Alors, qu’en pense notre expert Denis JACOPINI ?

 

 

Je tiens à préciser, en préambule, que les informations suivantes sont destinées à un public d’utilisateurs. Les professionnels de l’informatique ne devraient pas apprendre grand chose, enfin je l’espère !

Denis JACOPINI

 

Définition du Virus

Selon Wikipédia :

Un virus informatique est un automate autoréplicatif à la base non malveillant, mais aujourd’hui souvent additionné de code malveillant (donc classifié comme logiciel malveillant), conçu pour se propager à d’autres ordinateurs en s’insérant dans des logiciels légitimes, appelés « hôtes ». Il peut perturber plus ou moins gravement le fonctionnement de l’ordinateur infecté. Il peut se répandre par tout moyen d’échange de données numériques comme les réseaux informatiques et les cédéroms, les clefs USB, etc.

 

Selon Denis JACOPINI :

Un virus informatique ou plus généralement un programme informatique malveillant, faisant partir d’une catégorie de programmes appelé communément « malware » et par moi même un « méchangiciel », est un programme informatique volontairement développé pour nuire à un ou à des système informatiques ou industriels, à une personne ou à un groupe de personnes ciblés ou non. Il peut avoir 4 objectifs différents :

  • Soutier de l’argent ;
  • Montrer une supériorité technique ou à la suite d’un défit lancé face à une protection sois-disant invulnérable ;
  • Se venger ou transmettre un message (comme par exemple les plusieurs dizaines de milliers de sites Internet défigurés à la suite des attentes de Charlie Hebdo en janvier 2015);
  • Espionner un individu ou une organisation (pratique couramment utilisée dans les hautes sphères bancaires, industrielles, étatiques…).
  • Un virus informatique ou plus généralement un programme informatique malveillant,l

 

 

Les moyens utilisés par les pirates

Autrefois

Notre expérience de plusieurs dizaines d’années en matière de virus et d’antivirus a d’abord fait ressortir que tout fichier qui a été infecté, lors qu’il est désinfecté ne revient pas dans sa position d’origine. Ce que j’appelle des cicatrices, sont la résultante de l’incapacité d’un antivirus de retirer la totalité d’un virus d’un fichier infecté, mais seulement le code qu’il connait, et ceci de manière incomplète. Le résultat final est un fichier désinfecté différent de l’original, sont le nettoyage incomplet peut engendrer des dysfonctionnement complètement imprévisibles. Sachez que cet inconvénient ne concerne désormais que les quelques rares cas où les fichiers indispensables au lancement de l’ordinateur ont vu leur contenu modifié par le virus, garantissant ainsi à la bête un hôte numérique.

C’était la bonne époque (pour les informaticiens). Un ordinateur infecté était lent, affichait intempestivement des publicités, nous redirigeait vers des sites internet indésirés, ou parfois rendaient l’ordinateur tellement inutilisable qu’il fallait l’emmener chez le réparateur pour le « formatter » et réinstaller Windows ». C’étai l’époque des virus qui touchaient essentiellement les PC et qui laissent une paix royale aux appareils sérigraphiés d’une Pomme croquée.

 

Aujourd’hui

Aujourd’hui, les objectifs des « méchangiciels » (logiciels malveillants) sont tout autres.

Soit le programme malveillant est parfaitement visible, c’est le cas des CryptoVirus qui ont pour unique objectif de prendre en otage vos données pour vous demander en échange une rançon, soit le programme de la fripouille est complètement invisible et son objectif n’est plus de se montrer, mais plutôt de se cacher, rester invisible et inconnu, pour vous espionner et dérober en silence la totalité des informations présentes sur votre système informatique (photos, courriers, factures, relevés de compte, informations bancaires, informations confidentielles et sensibles…), autant dire la totalité de votre vie pour certains.

Nous avons analysé les différents moyens utilisés par les pirates informatiques pour vous piéger. Pour rester simple, même si certains des moyens utilisés par ces hackers de génie sont purement basés sur des connaissances approfondies de la techniques et des failles de la technologie désormais omniprésente, le plus grand nombre des actions sont menées par des pirates informatique en herbe, vulgaires copieurs de techniques ayant malheureusement largement fait leurs preuves : l’ingénierie sociale (l’art de manipuler l’humain par ses failles comportementale qu’il est possible de découvrir en s’intéressant à la PNL).

Seule une petite poignée de génies dans le monde met au point des nouvelles techniques de piratage. Les millions d’autres adeptes des délits informatiques dispersés sur toute la planète numérique ne font qu’apprendre et mettre en pratique ce que des vidéos parfois très professionnelles détaillent sur Internet, utiliser tels quels des packs « spécial piratage » vendus sur le marché noir d’Internet « le Black Market » ou pour les moins mauvais, transformer ou « améliorer » ces pack, pour les personnaliser avec leur signature et leur code spécifique qui sera probablement temporairement indétectable.

Ainsi, pour vous piéger, les voleurs se sont spécialisés. Rares sont ceux qui vont utiliser plusieurs techniques mais vous, utilisateurs avertis, devez désormais vous protéger contre les attaques suivantes :

  • Pièce jointe piégée
    C’est la méthode d’attaque la plus répandue.  Pour rester simple : au travers d’un e-mail bien présenté et bien tentant , le pirate va essayer de vous faire ouvrir une pièce jointe. Cette pièce jointe, pouvant contenir ou pas un virus aura comme fonction de modifier le système pour qu’un programme indésiré se lance à chaque démarrage. Une fois la modification effectuée, il est fort probable que le pirate informatique puisse facilement savoir ce que vous tapez au clavier et ce qui s’affiche sur votre écran. A ce stade, il ne sert plus à rien d’utiliser des mots de passe complexes qui respectent l’ensemble des précautions dictées par les organismes les plus surs, car même si votre mot de passe fait 50 caractères, le pirater peut en prendre connaissance quasiment en temps réel. Le programme ainsi déposé dans votre outil numérique s’appelle un « spyware » ou « espiongiciel » ou plus simplement logiciel espion.
  • Site Internet piégé
    Cette autre méthode d’infection de votre ordinateur est basée soit :

    • par la contamination un site internet existant à forte fréquentation (technique du waterhole) ;
    • par la création d’un site internet contaminé proposant un contenu à fort pouvoir attractif (par exemple un soir de finale de football seulement accessible sur une chaîne cryptée mais accessible gratuitement sur ce site spécialement créé pour l’occasion par les pirates) ; La technique d’infection consiste à exploiter les failles de votre navigateur pour qu’il lance un programme malveillant, comme si vous aviez téléchargé cliqué et lancé le programme malveillant caché dans une pièce jointe d’e-mail.
  • Lien dans un e-mail vers un site Internet Piégé
    C’est un mélange de « Pièce jointe piégée » et de « Site Internet piégé ». Vous recevez dans un e-mail un lien vous invitant à cliquant à cliquer. Ce lien vous emmène vers un site internet piégé.
  • Clé USB piégée
    Très souvent utilisée pour piéger les P.D.G. ou les personnes à haute responsabilité, cette technique utilise le comportement pré-programmé identique à celui que l’on a lorsque nos mains découvrent un briquet : Elles ne peuvent s’empêcher à faire glisser la roulette ou à appuyer sur le percuteur (même si on sait déjà que le briquet fonctionne…). Pour la clé USB c’est pareil. Dès qu’on trouve une Clé USB, (les pirates informatiques les plus efficaces savent très bien ou la placer  et notre formation « Virus, arnaques et piratages informatiques, risques et solutions pour nos entreprises » vous en dira plus), on ne peut s’empêcher de la clisser dans un port USB pour voir ce qui s’y trouve.
    Sachez qu’une clé USB adaptée peut en une fraction de secondes vous injecter un logiciel espion, collecter un grand nombre d’informations dont l’ensemble des identifiants et mots de passe de vos navigateurs et envoyer le tout au pirate informatique par la liaison Internet du poste ainsi piégé.
  • Intrusion par le réseau
    En passant par la porte principale (port réseau) ou par la fenêtre (en piratant la clé de votre connexion Wifi), le pirate informatique peut aisément s’introduire dans votre réseau, chercher les failles de vos équipements (y compris les objets connectés) et prendre leur contrôle. Le cas le plus fréquent est la prise de contrôle d’une TV, d’une caméra, mais aussi d’un ordinateur portable, de sa WebCam pour vous voir, de son microphone pour vous écouter, de son clavier pour savoir ce que vous tapez, de son écran pour savoir ce que vous voyez, des processus en mémoire pour savoir ce que vous lancez et même des fichiers pour savoir ce que vous avez fait par le passé.
  • Intrusion par Internet
    Comme pour les intrusions par le réseau, détecter les failles de vos équipements Internet permettra d’accéder à distance à votre réseau. Nous ne détaillerons pas plus cette complexe technique mais sachez qu’elle existe.
  • D’autres techniques
    Notre formation « Virus, arnaques et piratages informatiques, risques et solutions pour nos entreprises » vous explique de très nombreuses autres techniques utilisées par les pirates informatiques mais aussi, comment, avec des bonnes pratiques pour la plupart « gratuites », vous pouvez vous protéger des pirates informatiques.
    Contactez-nous pour en savoir plus.

 

Comment se protéger ?

Au delà des bonnes pratiques pour la plupart « gratuites », pour vous protéger des pirates informatiques que vous pouvez découvrir lors de notre formation « Virus, arnaques et piratages informatiques, risques et solutions pour nos entreprises » (Contactez-nous pour en savoir plus), vous pouvez aussi installer des logiciels de sécurité.

Nombreux sont ces logiciels qui vous promettent monts et merveilles mais sachez qu’aucun n’est fiable à 100%, aucun ne vous garantira une protection fiable et parfaite.

Même s’il existe encore des informaticiens qui ont tendances à vous rassurer à coups d' »Antivirus et de Firewall », sachez que ces techniques de protection sont complètement dépassées (10 ans en informatique est dinosoresque).

Certes, le logiciel de pack de sécurité que vous devez choisir doit comporter une fonction Antivirus et pare-feu (ou firewall), mais il doit aussi comporter des fonctions permettant de détecter à votre place les logiciels malveillants, les e-mails malveillants, les sites internet malveillants, surprotéger les sites internet bancaires, proposer des fonctions de bac à sables (sandbox).

 

 

Logiciel Gratuit ou Payant ?

Cette question revient souvent sur le tapis. Est-ce qu’un logiciel de sécurité gratuit est aussi efficace qu’un logiciel payant ?

J’imagine que vous connaissez déjà la réponse. Peut-on vous demander de travailler gratuitement et conjointement en retour les mêmes engagements et les mêmes responsabilités que si vous étiez payé pour les apporter ? C’est la même chose pour les autres et encore plus en matière de sécurité.

La grande différence entre un logiciel de sécurité et un autre réside dans l’équipe de développeurs, ingénieurs et techniciens qui s’y trouve rattachée. Développer un logiciel demande du temps mais détecter de nouveaux virus, chevaux de troie, spywares, botnets etc. en demande encore plus.

  1. Détection
    Avant de pouvoir identifier un nouveau programme malveillant il faut d’abord en détecter les symptômes. Tous les programmes hostiles ne se déclenchent pas immédiatement. Certains programmes dormants se déclenchent seulement à partir d’une certaine date, d’autres à partir d’une certains action, d’autres encore à la demande du pirate qui aura une forme de télécommande pouvant piloter son jouer à distance. Avant de mettre au point une protection, vous l’aurez compris, au aura fallu au moins un ou plusieurs cas d’infection avérée.
  2. Analyse
    Une fois les symptômes identifiés, il faudra ensuite dérouler la pelote pour comprendre le fonctionnement et remonter jusqu’à ce qui les ont causés. C’est à cette étape que les équipes d’ingénieurs feront toute la différence. C’est là que les équipes ayant des moeysn plus faibles peuvent faire la différence.
  3. Protection
    Enfin, une fois le code venimeux détecté et identifié, une protection peut être mise en place sur l’ordinateur dont le fonctionnement et l’intégrité sont à protéger. Elle se fera sous forme de miseà jour, que certains éditeurs attendent avec impatience pour la décrypter et ainsi mettre à jour leur propre outil de sécurité informatique.

Voilà une des raisons pour lesquelles, un logiciel gratuit avec des moyens réduits, peut protéger un ordinateur avec brio. Les tests comparatifs prennent rarement en compte leur réactivité face à de nouvelles menaces. C’est face à de telles explosions de cybermenaces (1. Le nombre d’attaques cybercriminelles multiplié par 5 au cours du mois de février 2016 par rapport aux autres mois de l’année) que la consistance des équipes font la différence. Ainsi, il ne faut pas seulement un logiciel capable de détecter les nouvelles cybermenaces, il ne faut pas seulement non plus un logiciel de sécurité capable de protéger votre ordinateur contre les nouvelles cybermenaces, mais il faut désormais un système de sécurité capable de détecter et protéger un système informatique « le plus vite possible dès la découverte d’une nouvelle cybermenace ».

 

 

Notre conseil

J’ai été depuis 1996 directeur d’une société d’informatique. J’avais une équipe commerciale, de développeurs et de techniciens. Les années 2000 se sont traduites par la création de 4 postes rattachées au Web (développeur, graphiste et commerciaux) mais aussi par un doublement des postes de techniciens pour faire face à l’explosion du nombre de pannes informatiques causées par les virus (nous réparions parfois par semaine entre 20 et 50 ordinateurs). Pendant presque une vingtaine d’année nous avons pu voir arriver plusieurs milliers d’ordinateurs infectés et constater les antivirus présents sur ces ordinateurs mal en point.

Nous nous sommes servi de cette expérience pour identifier à la fois les antivirus que l’on retrouvaient dans la très grande majorité des cas (les antivirus et les logiciels de sécurité gratuits) et ceux qui, malgré qu’ils soient payants avaient mal protégé leur hôte. Cette analyse nous a aussi permis de constater que quasiment aucun ordinateur infecté n’était équipé de l’antivirus d’un certain éditeur.

Au risque de voir notre réputation entachée et afin de valider notre analyse, nous avons ensuite choisi de conseiller à tous ces utilisateurs piégés souhaitant mettre une solution de sécurité de proposer le logiciel de sécurité de cet éditeur pourtant discret.

Le système de sécurité que nous conseillons n’a pas été choisi parce qu’il est le meilleur, parce qu’il est le moins cher ou parce qu’il nous a permis d’engendrer le plus grand bénéfice (ce qui n’est d’ailleurs pas le cas), nous l’avons choisi par retour d’expérience et surtout nous l’avons choisi parce que parmi les milliers d’ordinateurs infectés par des virus passés entre nos mains, quasiment aucun n’avaient ce logiciel de sécurité.

 

Découvrez notre conseil sur www.protection-malwares.lenetexpert.fr

 

Le choix du logiciel vous appartient, mais le logiciel que vous devez choisir doit avoir toutes les fonctions permettant de compenser les failles du principal responsable si vous vous faites piéger. Ce responsable, vous l’aurez deviné, est placé entre la chaise et le clavier c’est vous. Vous devez désormais intégrer qu’ils ne s’agit plus de compter sur la technologie pour vous protéger; les logiciel de sécurité sont là au cas où vous auriez un doute, mais le mieux que vous puissiez faire pour vous protéger est de vous tenir informé des techniques utilisées par les pirates informatiques pour nous piéger.

Nous avons pu voir pendant ces trente dernière années l’imagination sans limite dont on fait preuves les pirates informatiques et on peu conclure sans risque que ce n’est pas une légende, on ne peut pas tout protéger et on ne peut que se retrouver donc dans une position où on n’a pas d’autre choix que de laisser un coup d’avance au pirates informatiques.

 

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Denis JACOPINI DPO n°15945  Denis JACOPINI formateur n°93 84 03041 84 Denis JACOPINI validé et référencé datadock
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« Mon métier consiste à mettre à votre disposition l'expérience que j'ai acquise pendant des dizaines d'années et les connaissances que je maintiens continuellement à jour par des formations, certification et diplômes permanentes car le savoir c'est comme une mise en conformité, c'est une démarche quotidienne qui permet une amélioration sur le long terme.
Denis JACOPINI
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1. http://assiste.com.free.fr/p/abc/a/pirates_informatiques.html
2. http://www.imprimer-dematerialiser.fr/la-cybercriminalite-2015-en-8-chiffres




La CyberMenace jihadiste grandit

La CyberMenace jihadiste grandit


Un cyber-attentat de grande ampleur, qui causerait des dégâts physiques ou même des morts, n’est peut-être pas encore à la portée des groupes jihadistes mais cela pourrait changer sous peu et il faut s’y préparer, estiment des spécialistes.

D’autant qu’ils sont déjà en mesure de trouver, auprès de hackers et de mercenaires de l’ère digitale prêts à tout pour de l’argent, les capacités techniques qui leur manquent pour utiliser internet pour autre chose que de la propagande et du recrutement, ajoutent-ils.
« Daech (acronyme arabe du groupe État islamique), Al Qaïda, tous les groupes terroristes aujourd’hui : nous avons le sentiment que pour l’instant, ils ne disposent pas des compétences offensives cyber », déclare à l’AFP Guillaume Poupard, directeur de l’Agence nationale des systèmes d’information (ANSSI).
« Ces compétences sont compliquées à acquérir, même si ce n’est pas l’arme atomique. Avec quelques dizaines de personnes, un petit peu d’argent mais pas tant que ça, il y a la possibilité d’être efficace. Ils pourraient monter en compétence. Nous avons le sentiment que pour l’instant ils n’y sont pas. Ils ont d’autres soucis, et c’est compliqué pour eux », ajoute-t-il à Lille, où il a participé mercredi au 9e Forum international de la Cybersécurité.

« Les voir à court terme mener des attaques informatiques avec des impacts majeurs, on n’y croit pas trop. En revanche ça pourrait changer très vite. Notre vraie crainte, et on y est peut-être déjà, c’est qu’ils utilisent les services de mercenaires. Ce sont des gens qui feraient tout et n’importe quoi pour de l’argent », ajoute-t-il.

 

 

– Inscrit dans l’ADN –
Ce recours par des groupes jihadistes à des sous-traitants informatiques pour monter des cyber-attentats (mise en panne de réseaux électriques, paralysie de réseaux de transport ou de systèmes bancaires, prise de contrôle de sites ou de médias officiels, sabotage à distance de sites industriels critiques, par exemple), le directeur d’Europol, Rob Wainwright, l’évoquait le 17 janvier à Davos.
« Même s’il leur manque des savoir-faire, ils peuvent aisément les acheter sur le darknet (partie d’internet cryptée et non référencée dans les moteurs de recherche classiques qui offre un plus grand degré d’anonymat à ses utilisateurs, ndlr), où le commerce d’instruments de cyber-criminalité est florissant », estimait-il lors d’une table ronde intitulée « Terrorisme à l’âge digital »…[lire la suite]


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La Russie crée des unités d’élite de pirates informatiques

Comment la Russie crée des unités d'élite de pirates informatiques

La Russie crée des unités d’élite de pirates informatiques


La Russie s’appuie sur les médiaux sociaux pour appeler de jeunes recrues à intégrer des « escadrons scientifiques » capables d’accéder à des systèmes et réseaux, à l’insu des cibles.

Accusée par les États-Unis d’avoir influencé l’élection américaine de novembre à travers des opérations de piratage informatique, la Russie a accéléré ses recrutements de pirates bien avant ces évènements, rapporte le New York Times en référence à une enquête du site d’information russophone Meduza. En plus de recruter dans les écoles d’ingénieurs, Moscou diffuse depuis plusieurs années des annonces sur les médias sociaux à l’attention d’étudiants et de programmeurs professionnels. Des hackers ayant maille à partir avec la justice sont également ciblés, selon Meduza.

L’une de ces annonces a été publiée sur le réseau social russe Vkontakte. Dans le spot vidéo ci-dessous, on devine un homme diposant d’une arme et d’un ordinateur portable. On peut y lire ce message : « si tu es diplômé de l’enseignement supérieur, si tu es un spécialiste des technologies, nous t’offrons des opportunités, des équipements techniques de pointe, des capacités de calcul puissantes, du matériel dernier cri, un véritable entraînement au combat ». Sans oublier le logement tout confort.

Former des « escadrons scientifiques »

Dans une autre annonce citée dans l’enquête, les autorités russes sont à la recherche d’informaticiens ayant des connaissances des « patchs, vulnérabilités et exploits », explique Meduza, le site d’information russophone basé à Riga (Lettonie). La recherche de talents ne s’arrête pas là. Moscou se tournerait également vers des « hackers ayant des problèmes avec la loi ». Le gouvernement russe leur proposant une remise de peine en échange de leur engagement au service de la Russie…[lire la suite]


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10 points à connaître sur l’attaques DDoS des États-unis

ESET livre les 10 points à connaître sur l’attaque DDoS - Global Security Mag Online

10 points à connaître sur l’attaques DDoS des États-unis


Le vendredi 21 Octobre, une série d’attaques par déni de service (DDoS) a provoqué une importante perturbation de l’accès aux sites Internet aux États-Unis. Les attaques ont ciblé les serveurs DNS (qui livrent les informations aux bonnes adresses), rendant de nombreux sites inaccessibles pendant plusieurs heures. Parmi eux figurent des sites permettant d’effectuer des achats en ligne, des réseaux sociaux, et d’écouter de la musique.

 

 

10 points à connaître sur l’attaque DDoS

ESET dresse un bilan des 10 points à retenir sur cette attaque. En voici un extrait, la version détaillée étant disponible sur WeLiveSecurity (version anglaise).

  1. Les attaques ont ciblé la société Dyn, un important fournisseur de serveur DNS utilisé par de grands groupes comme Twitter, Pinterest, Reddit, GitHub, Etsy, Tumblr, Spotify, PayPal, Verizon, Comcast, et le réseau Playstation.
  2. Les attaquants ont piraté des milliers d’appareils connectés mal-protégés tels que les routeurs domestiques et les caméras de surveillance, pour former un réseau botnet.
  3. L’attaque a été facilitée par la négligence des utilisateurs qui n’ont pas changé le mot de passe par défaut de leurs appareils.
  4. L’exploitation d’appareils numériques par un code malveillant peut perturber l’activité économique d’un pays : il est probable que plusieurs millions de dollars de vente ligne soient perdus.
  5. De nombreuses personnes malveillantes sont prêtes à nuire à l’activité économique d’un pays au moyen d’un code malveillant, et ce pour de multiples raisons.
  6.  L’information et l’éducation des utilisateurs sont primordiales.
  7. La réduction du nombre d’appareils connectés vulnérables est un objectif réalisable et auquel les entreprises peuvent contribuer. Voici d’ailleurs 4 mesures recommandées par l’US CERT :
  • Remplacer tous les mots de passe par défaut par des mots de passe forts ;
  • Mettre à jour les objets connectés ;
  • Désactiver l’UPnP (universal plug and play) des routeurs sauf en cas d’absolue nécessité ;
  • Acheter des objets connectés auprès d’entreprises certifiant de fournir des dispositifs sécurisés.
  1.  Le code malveillant infectant les routeurs n’est pas nouveau et a déjà été repéré en mai 2015 par les équipe ESET.
  2. Les nouvelles générations d’attaques DDos amplifient leur portée dans le fait qu’elles s’appuient sur de nombreux objets connectés.
  3. Cette dernière attaque nous montre à quel point un pays peut être vulnérable en cas d’attaque de son système d’informations.


Notre métier : Sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la Protection des Données Personnelles (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Denis JACOPINI anime dans toute le France et à l’étranger des conférences, des tables rondes et des formations pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la protection de leurs données personnelles (Mise en Place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) dans votre établissement.

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Qui  sont les escrocs du darknet français ?

Qui sont les escrocs du darknet français ?


Pour la première fois, une étude, réalisée par la société de cybersécurité Trend Micro, s’est penchée sur l’organisation de la sphère cybercriminelle française. D’après ses estimations, 40.000 escrocs réalisent un chiffre d’affaires compris entre 5 et 10 millions d’euros par mois.

 

À quoi ressemble l’économie souterraine de la cybercriminalité française ? Combien de hackers malveillants y prospèrent ? Comment s’organisent-ils, que vendent-ils et combien gagnent-ils ? Pour la première fois en France, une étude, réalisée par l’entreprise de cybersécurité Trend Micro et publiée ce mercredi, donne des réponses. Pendant un an, ses équipes de R et D ont scruté les marchés souterrains nationaux et compris ses spécificités.

Le panorama dressé, plutôt inquiétant, révèle les dessous du « web underground » français. Un écosystème criminel qui prospère dans le darknet (l’internet caché), mais qui apparaît très bien organisé, en pleine professionnalisation et… en pleine croissance.

40.000 cybercriminels dans une centaine de places de marché

Selon les estimations de l’auteur de l’étude, qui souhaite rester anonyme, le cybercrime français se compose de 40.000 individus. Un chiffre « relativement faible » par rapport aux marchés plus importants comme la Russie ou les États unis, mais comparable à celui de l’Allemagne. Ce chiffre a été obtenu en compilant et en pondérant le nombre de membres de la centaine de « marketplaces » du darknet, c’est-à-dire les forums de discussions qui sont indispensables aux hackers pour organiser leurs fraudes.

Quel est le profil de ces cybercriminels ? Bien évidemment, tout le monde utilise un ou plusieurs pseudo, des plus loufoques aux plus lyriques. Mais les connaisseurs de ce milieu estiment qu’il s’agit surtout d’hommes jeunes, entre 20 et 30 ans. Au regard de leurs compétences techniques, certains sont « certainement des développeurs professionnels« . On assiste aussi au retour en force des anciens « spammers nigérians », les escrocs qui envoyaient des courriels pour demander de l’aide dans les années 1990 et 2000, et qui se reconvertissent désormais dans les virus informatiques.

Relatif soulagement : la plupart des 40.000 cybercriminels français ne vivent pas exclusivement de cette activité. Seule une petite centaine d’entre eux seraient « de vrais pros ». Les autres sont plutôt à la recherche d’un complément de revenus. Mais cela n’empêche pas cet écosystème de prospérer. D’après les données de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale, la cybercriminalité française générerait entre 5 et 10 millions d’euros de chiffre d’affaires tous les mois.

Armes, drogues, données bancaires

Les places de marché, qui attirent au moins plusieurs milliers, voire une dizaine de milliers d’utilisateurs chacune (la plupart du temps, les hackers sont membres de plusieurs forums) sont très bien structurées, avec des sous-sections clairement identifiées en fonction des « besoins » : armes, logiciels malveillants, drogues…

Comment s’organise ce commerce ? « Généralement, il existe trois canaux de vente de biens et de services illégaux au sein de l’underground français », décrypte l’étude. Certains fraudeurs font la promotion de leurs produits directement sur les places de marchés. D’autres, plus paranoïaques, guettent les messages et contactent eux-mêmes leurs clients. Enfin, il existe aussi des « autoshops », c’est-à-dire de véritables boutiques gérées par les vendeurs eux-mêmes, dont beaucoup sont accessibles depuis les forums. C’est même la grande spécialité française.

Les vendeurs proposent un catalogue impressionnant de produits illégaux, à des prix très compétitifs. On y trouve des armes discrètes (poings américains, couteaux de petits formats, stylo-pistolets de calibre 22 long rifle), vendues entre 10 et 150 euros. Mais aussi des armes lourdes, vendues entre 650 et 1.800 euros, ainsi que des kits d’impression d’armes en 3D, que l’on peut acquérir pour une poignée d’euros.

Au rayon des stupéfiants, le cannabis se vend entre 6 et 15 euros le gramme, mais on trouve aussi de la cocaïne, de l’héroïne, de la MDMA, du LSD et autres champignons. »Les dealers ne vendent qu’en France pour ne pas se faire détecter lors des transactions transfrontalières », note l’étude. Les autoshops proposent également des fichiers comportant des bases de données personnelles (comme des numéros de carte bancaire) pour environ 400 euros…[lire la suite]


Denis Jacopini anime des conférences et des formations et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étranger pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

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Trend Micro ausculte la cybercriminalité underground en France

A quoi ressemble de DarkNet ?


L’éditeur de sécurité a dressé un état des lieux de l’underground de la cybercriminalité en France. Méfiance, bitcoins et forte orientation vers les falsifications des documents sont les maîtres mots.

Un chercheur de Trend Micro s’est livré à un exercice délicat : plonger dans l’univers de la cybercriminalité souterraine en France. Connu sous le vocable « underground », cette partie du web accueille des places de marchés, des forums où s’achètent contre monnaie virtuelle des armes, de la drogue, des faux documents, mais aussi des malwares.
Dans son étude, l’éditeur japonais précise que le tréfonds du web français reste relativement modeste par rapport à d’autres pays comme la Chine ou la Russie. Néanmoins, il recense 40 000 cybercriminels sur l’underground hexagonal ayant des compétences hétérogènes (expert à novice). Ce foyer génère entre 5 à 10 millions d’euros par mois.

 

 

Une prudence de sioux

Un des leitmotiv des cybercriminels français est la prudence. Pour approcher ce monde souterrain, il faut montrer patte blanche. L’objectif est d’éviter de se faire coincer par les forces de l’ordre. Le climat de méfiance règne donc allant jusqu’à la délation (signalement des actes malhonnêtes et frauduleux) et jusqu’à l’affrontement (les places de marché se piratent mutuellement pour se piquer des clients).

L’acceptation sur les forums fait par cooptation, par évaluation de la réputation. Mais ce qui distingue le Dark Net Français, c’est le recours à des tiers de confiance (escrow en anglais). Ils jouent un rôle d’intermédiaire dans la transaction entre les deux parties pour s’assurer que chacun récupère son dû. Ces intermédiaires prennent une commission (entre 5 et 7%) sur la transaction. Certaines places de marché ont même créé leurs propres plateformes de tiers de confiance (mais faut-il encore avoir confiance ?).

La disparition des forums est aussi un grand classique, comme le précise le chercheur de Trend Micro. « Un des forums les plus en vue du French Dark Net qui recensait 40 000 utilisateurs avec la possibilité de gérer leurs transactions a fermé du jour au lendemain et les administrateurs se sont enfuis avec la caisse. Le préjudice est estimé à 180 000 euros. » Et d’ajouter que les mêmes administrateurs ont créé une nouvelle structure dans les jours suivant. Rien ne se perd, tout se crée.

 

 

Chiffrement et bitcoin de rigueur

Parmi les autres enseignements, l’underground français n’échappe pas à la vague du chiffrement des communications. Logique, avec un degré de méfiance qui frise la paranoïa, les conversations sont chiffrées et plutôt fortement, assure Trend Micro. « On est principalement sur du PGP. » De même, l’usage de Tor s’est banalisé. Pour trouver les forums ou les places de marché, il est quasiment impossible de les repérer sur le web normal. Les sites se terminent par .onion indiquant son appartenance au réseau anonymisé Tor.

Le Bitcoin et les cartes prépayées sont les moyens de paiement préférés sur l’underground français. La crypto-monnaie est traditionnellement utilisée dans ce genre de secteur. Mais la carte prépayée PCS est une spécificité française. « Elles sont devenues si populaires que certains cybercriminels vendent ce type de cartes avec de faux papiers d’identité et des fausses informations personnelles comme adresse physique, e-mail et carte SIM. L’objectif est de déverrouiller le plafond de paiement pour atteindre jusqu’à 3000 euros. L’opération coûte à peu près 60 euros », souligne Trend Micro.

 

 

Le royaume des faux documents officiels et Pass PTT

Héritage du système jacobin et du régime napoléonien, la France est la partie des papiers administratifs. On ne s’étonnera donc pas que les propositions commerciales sur le Dark Net hexagonal concernent la fraude aux documents administratifs. Fausse carte d’identité, carte grise (500 euros), carte PMR (mobilité réduite pour 40 euros), justificatif de domicile (utile pour certaines démarches), vente de points pour le permis de conduire, ouverture d’un compte bancaire (700 euros).

Autre élément typiquement français, le pass PTT. Il s’agit d’une clé dont dispose les livreurs pour ouvrir l’ensemble des boîtes aux lettres d’un immeuble. Les personnes peuvent ainsi chercher des plis contenant de l’argent, des chéquiers ou des clés de maison. Ces pass PTT sont disponibles sur les forums underground à des tarifs abordables. Un vendeur proposait 25 clés pour 220 euros, un autre vendait à l’unité au tarif de 15 euros et un troisième livrait un fichier d’impression 3D de la dite clé, rapporte l’éditeur de sécurité…[lire la suite]


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Un vendeur d’armes du Black Market jugé

ZATAZ Black market : un vendeur d'armes jugé - ZATAZ

Un vendeur d’armes du Black Market jugé


Le vendeur d’armes Gun Runner arrêté et jugé. Il revendait dans le black market pistolets et armes de guerre.

Je vous ai souvent parlé de ce vendeur d’armes du black market baptisé GunRunner. Ce commerçant du dark web commercialisait Glocks, Uzi et pistolet Walthers, celui de James Bond, comme un boulanger vend des petits pains. Arrêté et jugé en juin dernier, Michael Andrew Ryan, a été traqué par l’ATF, l’agence en charge du contrôle des armes et explosifs sur le sol de l’Oncle Sam.

Gun Runner a oublié que l’ATF possédait un service de renseignement plutôt costaud et des bases de données qui feraient pâlir les amateurs de Big Data. Bilan, même si Michael Andrew Ryan limait les numéros de série, l’ATF a pu remonter au vendeur et à l’historique de ses produits vendues dans le black market. Il vendait son arsenal via son domicile du Kansas. Il revendait ses armes dans plusieurs boutiques, dont le shop Reloaded. Il a plaidé coupable. Il risque tout de même une peine maximale de 10 ans de prison et jusqu’à 250 000 $ d’amende.

Ryan connaitra son sort le 12 Septembre. Je doute qu’il passe Noël chez lui avec les matériels et les munitions qu’il a pu vendre : Beretta 9 mm, Taurus .38, Uzi, …

En novembre 2015, je vous parlais d’un autre vendeur de 48 ans qui a proposé 32 armes dans le dark web à des Suédois et Australiens. Selon une étude réalisée par un professeur de l’Université Carnegie Mellon, la vente illégale d’armes à feu représenterait moins de 3% des négociations dans les boutiques du Dark Web. Il faut dire aussi qu’avec les centaines de boutiques fourguant des milliers de drogues, le chiffre ne veut pas dire grand-chose.

Article original de Damien Bancal


 

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Connaissez-vous le réseau plus anonyme et rapide que Tor ?

Connaissez-vous le réseau plus anonyme et rapide que Tor ?


Le Massachusetts Institute of technology (MIT), aux États-Unis, et l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, annoncent la création d’un nouveau réseau anonyme sur Internet, baptisé Riffle, encore plus rapide et sécurisé que Tor, la référence en la matière.

 

 

A l’image de Tor, le plus célèbre des réseaux de ce type, Riffle permet de surfer et de communiquer en théorie en parfait anonymat en s’appuyant sur le protocole de chiffrement “en oignon”. Cela signifie qu’il est composé d’une multitude de couches de routeurs, autant de “noeuds” par lesquels transitent les flux d’informations sur le réseau, garantissant ainsi l’anonymat de ses utilisateurs. Les données personnelles de l’internaute (adresse IP, pays) ne peuvent ainsi plus être localisées par les sites visités. Cette alternative serait toutefois selon ses créateurs bien plus sécurisée et fiable que Tor et consorts.

Selon le MIT, l’avantage de Riffle repose sur ses serveurs, capables de permuter l’ordre de réception des messages rendant l’analyse du trafic encore plus complexe et favorisant donc l’anonymat des utilisateurs. Si, par exemple, les messages provenant d’expéditeurs Alice, Bob et Carol atteignent le premier serveur dans l’ordre A, B, C, ils peuvent être renvoyés dans un ordre complètement différent au serveur suivant, et ainsi de suite. Les utilisateurs du réseau deviennent alors en théorie parfaitement impossibles à identifier.

Dernier point non négligeable, Riffle proposerait une meilleure bande passante, garantissant une navigation plus fluide et des échanges de fichiers accélérés.

Cette annonce intervient alors que la sécurité de Tor a récemment été mise à mal par des chercheurs de la Northeastern University de Boston (États-Unis) qui a découvert plus d’une centaine de “nœuds-espions”, en réalité des serveurs, capables d’identifier des services cachés et éventuellement de les pirater.

Davantage de détails sur Riffle, toujours en phase de développement, seront communiqués lors de sa présentation officielle à la conférence Privacy Enhancing Technologies Symposium (PETS), qui se déroulera du 19 au 22 Juillet à Darmstadt (Allemagne).

Article original de Etienne Froment


 

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