Les objets connectés représentent-ils un risque ? | Denis JACOPINI

Les objets connectés représentent-ils un risque ?

Les représentent-ils un risque ?

Contrôler sa maison ou son appartement du bout des doigts, voici la promesse des fameux objets connectés. Des réfrigérateurs aux télévisions, en passant par les thermostats, les caméras de surveillance, les serrures, ou encore les éclairages… de plus en plus d’équipements du foyer peuvent être pilotés à distance à l’aide d’un smartphone via un réseau local et Internet. Mais derrière ce rêve de la maison intelligente et connectée, encore inimaginable il y a quelques années, se cachent d’inquiétants problèmes de sécurité. État des lieux. 

 

Un marché en ébullition
Longtemps réservée aux technophiles fortunés, la commence vraiment à se démocratiser grâce à l’émergence des appareils et objets connectés. Après les équipements multimédias (Smart TV, systèmes Hi-Fi, imprimantes…), les appareils électroménagers connectés — réfrigérateurs, lave-linge, cafetières, réveils, etc.— commencent à débarquer sur le marché. Mais ce sont surtout les systèmes prêts à l’emploi ou les modules adaptables permettant de connecter l’éclairage, les serrures de portes, les stores, les systèmes de surveillance (caméras, détecteurs de mouvements/fumée, alarmes…), ou encore le chauffage qui rencontrent un succès grandissant.

L’embellie du marché de la domotique s’explique notamment par la simplicité d’installation et d’usage de ces nouveaux produits, mais également par leur prix de plus en plus abordable. Toutefois, comme n’importe quel appareil qui se connecte à un réseau Wi-Fi et à Internet, ils s’exposent de fait à toutes sortes de risques. D’autant que pour la plupart, ils ne possèdent aucun système de protection de type antivirus, antimalware, etc. Des failles de sécurité, plus ou moins importantes en fonction de la nature des objets, ont été soit démontrées par des experts de sécurité, soit exploitées par des hackers. Nous verrons les cas les plus effrayants qui donnent matière à réflexion.

Quels sont les éléments indispensables de la domotique ?

 

Des appareils sous haute surveillance

Outre les incidents révélés ici et là, la sécurité des objets connectés est devenue un sujet particulièrement sensible depuis la médiatisation d’un moteur de recherche public étonnant baptisé Shodan. Créé par un Américain du nom de John Matherly, ce dernier explore le Web en continu pour référencer et regrouper tous les appareils qui y sont connectés. Quelques clics suffisent pour trouver aussi bien des systèmes domotiques, que des imprimantes, des caméras, des alarmes, voire des installations industrielles sensibles telles que des centrales électriques, des raffineries, ou encore, des réacteurs.

 

Pas de quoi rassurer les utilisateurs, même si à l’origine Shodan n’aurait pas été créé pour nuire, mais au contraire pour aider les experts en sécurité à identifier les vulnérabilités des logiciels et infrastructures réseau des entreprises. Le service se targue de garder une trace de tous les faits et gestes de ses utilisateurs, qui doivent obligatoirement s’identifier et souscrire à un abonnement au-delà d’un certain nombre de recherches. Il n’en reste pas moins que désormais, tout objet connecté ayant une adresse IP peut être localisé, identifié, voire détourné.

 

 

Les promesses de la maison intelligente et connectée

Contrôler et gérer divers équipements de la maison à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur n’est plus une utopie. Inutile d’avoir à tirer des câbles partout et d’entreprendre de lourds et coûteux travaux avec des spécialistes. Tout le monde peut en principe concevoir une installation domotique soi-même grâce à la nouvelle génération de produits disponibles sur le marché. Au-delà du confort qu’offrent ces nouvelles technologies au quotidien, elles permettent de réaliser de substantielles économies d’énergie, de renforcer la sécurité du foyer, ou encore de se prémunir d’accidents domestiques (incendie, inondation…).

Samsung Smart Home

 

Confort, sécurité, prévention, économie d’énergie…

 

 

Domotique

Les produits ont évolué, mais la promesse de la domotique est toujours la même : centraliser et automatiser grâce à diverses technologies l’ensemble ou une partie des équipements électriques du foyer. Des serrures qui se ferment à distance, des caméras et des détecteurs de mouvements capables de s’animer en votre absence et de vous envoyer des SMS en cas d’intrusion, des thermostats intelligents permettant de gérer la température au degré près dans chaque pièce, des stores électriques qui s’ouvrent et se ferment automatiquement en fonction de la lumière, des détecteurs de fumée (obligatoires dans toute l’Union européenne à partir de mars 2015) qui lancent des alertes en cas de départ d’incendie, des éclairages qui créent différentes ambiances lumineuses selon les heures de la journée… Les possibilités sont quasi-infinies.

 

Réaliser une installation domotique est maintenant à la portée du plus grand nombre grâce, notamment, à ce qu’on appelle les box domotiques. Ces systèmes prêts à l’emploi que l’on trouve dans tous les magasins de bricolage et d’électronique (Castorama, Leroy Merlin, Electro Dépôt…) et même dans certains hypermarchés permettent de connecter et de contrôler à distance des équipements de la maison via une seule et même interface. Ces packs se composent d’un serveur domotique / multimédia (relié au réseau Wi-Fi du foyer), et d’un éventail plus ou moins important d’équipements de surveillance, d’automatisation, de loisirs, etc.

Lockitron

Ces dispositifs communiquent entre eux par le biais de différentes technologies sans fil comme le courant porteur (CPL), le Wi-Fi, les radiofréquences, ou des protocoles propriétaires. Pour les contrôler à l’aide d’une tablette ou d’un smartphone depuis le réseau local du foyer ou à distance par Internet, l’utilisateur n’a plus qu’à jouer du bout des doigts avec les icônes représentant les équipements connectés pour planifier des actions immédiates ou différées.

Vranda Somfy Semaphore(1)

 

 

Créer des scénarios

Dans le jargon de la domotique, un scénario désigne un ensemble d’actions programmées pour différents moments de la journée, de la semaine, du mois, voire de l’année. Les fabricants ont réalisé d’énormes progrès pour faciliter la gestion des produits domotiques et la création de scénarios en développant des applications très intuitives. Exit les lignes de code informatique, ou les menus interminables au vocabulaire incompréhensible, place aux icônes visuelles, aux photomontages représentant les différentes parties du foyer, et à des menus dynamiques inspirés de ceux des smartphones. Quelques clics suffisent pour créer plusieurs scénarios pour la journée, la nuit, le week-end, et les combiner entre eux.

 


Point d’orgue des maisons intelligentes, les applications mobiles facilitent la compréhension et l’utilisation des équipements domotiques

 

On peut imaginer, par exemple du lundi au vendredi, un scénario qui consisterait à déclencher une série d’actions à partir de 7 heures : ouvrir les stores, allumer le ballon d’eau chaude, faire chauffer la cafetière, lancer la radio, déverrouiller les portes, démarrer les caméras de surveillance, etc. Bien entendu, toutes les solutions domotiques n’offrent pas les mêmes possibilités. Les fabricants distillent généralement des packs spécialisés dans un domaine précis (surveillance, automatisation, éclairage, chauffage…) à compléter au fur et à mesure. En parallèle, il existe d’innombrables objets connectés autonomes (stations météo, balances Wi-Fi, réveils intelligents, ampoules connectées…) qui se connectent directement au réseau du foyer, sans passer par un serveur propriétaire.

 

2.Withings Aura iphone
Aura, le réveil intelligent de Withings qui analyse votre sommeil pour vous réveiller en douceur

 

Le problème, c’est que tout ce petit monde ne parle pas le même langage. Les standards universels, que rêvent de concevoir Apple et Google pour que tous les appareils connectés puissent communiquer entre eux via leurs plateformes mobiles respectives, ne sont pas encore d’actualité. À moins de choisir du matériel très haut de gamme comme la box universelle Lifedomus Vision (2 988 euros) compatible avec la plupart des protocoles de communication des solutions domotiques (KNX, EnOcean, MyHome, Zwave, Modbus, Zigbee…), mieux vaut s’équiper chez le même fabricant pour pallier les éventuels problèmes de compatibilité.

 

Interface de controle Lifedomus

 

 

Quels risques pour la sécurité ?

Depuis quelques mois, la sécurité de l’Internet des objets fait couler beaucoup d’encre. Aux quatre coins de la planète, des experts en sécurité prennent le sujet à bras le corps : ils multiplient les démonstrations pour montrer les vulnérabilités de certains produits et la façon dont les cybercriminels pourraient les exploiter pour réaliser des attaques. Les spécialistes n’ont pas tort d’alerter les fabricants, car les risques ne sont plus seulement virtuels. Depuis quelques mois, quelques cas concrets d’attaques basées sur des objets connectés prouvent le bien-fondé de leurs craintes.

 

Les nouveaux visages de la cybercriminalité

 

 

Failles et vulnérabilité des objets connectés

La division de sécurité Fortify on Demand du constructeur HP a récemment publié un rapport alarmant sur la sécurité des objets connectés. Elle a ainsi annoncé avoir découvert plus de 25 vulnérabilités sur 10 objets connectés parmi les plus populaires (Smart TV, thermostats intelligents, webcams, boxs domotiques…). Sans donner plus de précisions sur les marques concernées, elle déclare que la plupart ne crypte pas les données échangées sur le réseau et n’exige pas de mot de passe sécurisé mêlant caractères spéciaux et chiffres pour l’accès à distance. Ces dispositifs autorisent des mots de passe comme « 123456 » particulièrement vulnérables (un fait que nous avons effectivement pu vérifier après quelques recherches sur Shodan). Par ailleurs, la protection de leurs logiciels serait insuffisante, car non chiffrée, et certaines interfaces Web ne sont pas du tout sécurisées.

 

Toujours selon ce rapport, 90 % des produits évalués collectent des informations personnelles sensibles (adresse email/postale, date de naissance…) susceptibles de circuler en clair sur Internet à cause du manque de protection. Difficile néanmoins de contester un rapport ne précisant pas les modèles et les marques des appareils incriminés. À travers cette étude, la division déclare vouloir sensibiliser les acteurs du marché, mais elle souhaite aussi promouvoir sa solution de sécurité Fortify on Demand auprès des fabricants.

 

HP Simple Template

 

Ce n’est pas la seule étude de ce type. Le groupe de chercheurs indépendant d’AV-Test avait mis en lumière d’importantes failles de sécurité, notamment sur les systèmes domotiques iConfort de REVRitter, et XAVAX MAX ! d’Hama, permettant de contrôler le chauffage, l’électricité, les prises de courant avec interrupteur, ou encore l’éclairage. Aussi incroyable que cela puisse paraître, leur communication n’était pas sécurisée sur le réseau lors des mises à jour logicielle ou firmware, mais en plus, la solution iComfort ne nécessitait aucune authentification que cela soit pour l’accès local ou via Internet.

 

Avec un moteur de recherche comme Shodan, n’importe qui aurait pu repérer les dispositifs de la marque sur Internet et en prendre le contrôle à distance… Effrayant. Gageons que les deux fabricants ont pris les mesures qui s’imposent pour sécuriser un tant soit peu leurs systèmes.

 

 

Le lapin Karotz sécurisé ? Pas tout à fait.

Dans la sécurité informatique, les experts réalisent des « exploits », c’est-à-dire des tests (appelés Proof-of-concept, preuve de concept) visant à démontrer la présence de vulnérabilités sur des systèmes ou des logiciels pour proposer des patchs. Certains exemples sont particulièrement croustillants. La spécialiste Jennifer Savage avait ainsi montré comment elle avait réussi à exploiter une faille de sécurité du fameux lapin multifonctions Karotz qu’elle avait offert à sa fille. Cela lui avait permis de prendre le contrôle à distance de l’appareil à son insu, à l’aide d’un ordinateur, et d’utiliser sa caméra et son micro pour l’espionner.

 

Lapin Karotz

 

Des ampoules qui éclairent et déverrouillent les réseaux Wi-Fi

Plus récemment, des chercheurs sont parvenus à prendre le contrôle d’ampoules connectées Lifx en exploitant une faille de leur protocole de communication. Ils ont pu démontrer qu’ils pouvaient théoriquement s’introduire dans un rayon de 30 mètres dans le réseau Wi-Fi domestique auquel elles sont connectées et accéder à des données privées stockées sur d’autres appareils du foyer, par exemple. Depuis cette découverte, le fabricant s’est empressé de publier un correctif.

Lifx Bulb

 

 

Des Smart TV qui espionnent les téléspectateurs

Les démonstrations les plus impressionnantes ont souvent lieu lors des conférences Black Hat organisées chaque année à Las Vegas, mais aussi à Amsterdam ou à Tokyo. Elles réunissent aussi bien des chercheurs, des experts en sécurité, que des hackers de haut vol. En 2013, plusieurs conférenciers ont exposé les vulnérabilités des TV connectées. L’un d’entre eux a prouvé notamment qu’il était possible de prendre le contrôle de la caméra et du micro d’une Smart TV et d’espionner leur propriétaire à leur insu. Et cela, même quand l’appareil était éteint.

 

 

Le thermostat Nest Lab qui joue les « Big Brother »

À l’occasion de la dernière édition qui s’est déroulée au mois d’août 2014 à Las Vegas, des chercheurs d’une université de Floride ont montré comment pirater le thermostat intelligent de Nest (la start-up rachetée par Google). Avec un accès physique à l’appareil (uniquement), ils ont pu prouver qu’il est possible d’insérer un code pour détourner et récupérer les informations récoltées par l’appareil, sans que son propriétaire s’en aperçoive.

 

Nest thermostat with hand

 

Nouvelle génération de cyberattaques

La sécurité et la protection des données privées ne sont clairement pas la priorité de certains acteurs du marché des objets connectés. Sans vouloir dresser un tableau catastrophique de la situation, les cyberattaques sur les objets connectés présentant des failles de sécurité ont tendance à se multiplier ces derniers mois. Caméras de vidéosurveillance, réfrigérateurs, babyphones, Smart TV, voici quelques exemples connus d’appareils qui ont fait l’objet d’attaques diverses et variées.

 

 

Des caméras au service des voyeurs

Impossible de ne pas citer la faille de sécurité qui avait permis à des hackers de diffuser sur Internet le flux vidéo de milliers de webcams et caméras de vidéosurveillance Trendnet, installées chez des particuliers. Malgré la publication rapide d’un correctif par le fabricant après sa découverte, de nombreux utilisateurs continuaient un an plus tard à être espionnés à leur insu, car ils n’avaient toujours pas fait la mise à jour.

 

Faille TRENDnet

 

 

Un hack jusque dans… le berceau d’un nourrisson !

Début 2014, la société spécialisée en sécurité PoofPoint a révélé pour la première fois une cyberattaque réalisée à partir de toutes sortes de dispositifs connectés dont des Smart TV, des NAS, des consoles de jeux vidéo, un réfrigérateur, etc. Les pirates auraient exploité leur vulnérabilité pour installer un serveur de spams (botnet) et envoyer plus de 750 000 emails frauduleux. Dans l’État de l’Ohio aux États-Unis au mois d’avril dernier, un hacker n’a rien trouvé de mieux que de pirater un babyphone pour terroriser un bébé et ses parents. En prenant le contrôle de l’appareil équipé d’une caméra, d’un micro et d’un haut-parleur, il s’est mis à hurler des insanités sur le nourrisson.

 

Un babyphone piraté

 

 

Analyse et collecte de données en règle

En Grande-Bretagne, le blogueur spécialisé en développement informatique connu sous le nom de DoctorBeet’s a fait une étonnante découverte. Suite à l’acquisition d’une Smart TV de la marque LG, il a remarqué l’apparition de publicités ciblées comme on peut en voir sur des services Web tels que Gmail. Il en a donc déduit que la TV devait forcément analyser ses habitudes, les programmes qu’il regarde, les sites qu’il visite, etc. En cherchant à en savoir plus, il constate en effet que son téléviseur dispose d’une fonction activée par défaut de collecte d’informations de visionnage.

 

Même après avoir désactivé cette fonction, le téléviseur continuait de transmettre des informations à son insu à LG. Le constructeur ne se contentait pas de scruter ses habitudes de consommation, mais il récupérait également des données personnelles telles que des vidéos de famille qu’il avait projetées sur son écran depuis son ordinateur. Un scandale dont se serait bien passé LG qui aurait, depuis, décidé de permettre à ses clients de « vraiment » désactiver l’option de collecte de données. Outre le manque de sécurité constaté sur de nombreux objets connectés, il faudra donc aussi dorénavant se méfier des pratiques intrusives de certains fabricants !

 

Source DoctorBeet
Source DoctorBeet’s Blog

 

 

Sous l’œil de Shodan

En faisant un tour d’horizon des objets connectés pour la maison, susceptibles de présenter des risques, on se rend compte qu’ils sont tous potentiellement vulnérables. Certains ne sont pas sécurisés ou pas suffisamment, tandis que d’autres présentent des failles de sécurité plus ou moins importantes pouvant être exploitées pour mener des attaques externes ou à courte distance. Mais la principale faille qu’exploitent les hackers est encore trop souvent l’absence de vigilance des utilisateurs. Beaucoup n’ont pas conscience des risques et n’utilisent pas de mots de passe pour protéger l’accès à distance de leurs équipements, ou se contentent de laisser les identifiants par défaut fournis par les fabricants. Un vrai problème, d’autant qu’avec un moteur de recherche comme Shodan, tous les appareils connectés ayant une adresse IP visible sont désormais répertoriés sur le Web.

 

D’une efficacité redoutable, ce service permet d’effectuer des recherches globales, ou par pays, en saisissant une simple requête pour identifier, localiser, voire prendre le contrôle des appareils connectés non protégés par un mot de passe. Il suffit de saisir le nom d’une marque de produits connectés connue (Dlink, Netgear, Samsung…) ou de cliquer sur les mots recherchés les plus populaires (Webcam, Camera, Netcam…) pour voir apparaître leurs adresses IP et s’y connecter. Le service indique de surcroît de nombreux détails sur les dispositifs, comme leur système d’exploitation, s’ils sont connectés, protégés ou non par des identifiants, etc.

 

SHODAN Computer Search EngineShodan 02

Comme cela avait été démontré dans une enquête baptisée Null CTRL, réalisée par deux journalistes norvégiens pour le site Dagbladet en 2013, d’innombrables équipements connectés référencés par Shodan ne possèdent aucune protection. Quelques clics suffisent pour les repérer et visionner, par exemple, le flux vidéo de caméras de surveillance chez des particuliers, jouer avec le tableau électrique ou le thermostat d’un immeuble, s’introduire dans des bases de données, etc. Gageons qu’à terme, cette surexposition des objets connectés permette de sensibiliser les utilisateurs sur l’importance de sécuriser leur accès.

 

Dagbladet Null CTRL

 

 

Qu’en pensent les experts ?

Au-delà des rapports alarmants, des exploits des chercheurs et des affaires relatées dans les médias, nous avons souhaité donner la parole à un expert en sécurité ainsi qu’à un fabricant de solutions domotiques. Tous deux apportent une vision concrète sur les risques que représentent les objets connectés à l’heure actuelle, et donnent quelques conseils aux utilisateurs pour mieux se protéger.

Un employé du Centre européen de lutte contre la cybercriminalité à la Haye aux Pays-Bas le 11 janvier 2013

 

 

Cybermenaces sur les maisons intelligentes

Pour en savoir un peu plus sur les menaces qui planent sur les maisons intelligentes et leurs installations domotiques, nous avons rencontré un expert en sécurité qui travaille depuis plus de dix ans pour Kaspersky Lab Angleterre. Il dresse un portrait plus nuancé que celui des cabinets d’experts en sécurité que nous avons évoqué précédemment.

 

DavidEmm KasperskyLab
David Emm

 

 

Clubic : Que pouvez-vous nous dire sur la sécurité des objets connectés pour la maison ?

David Emm : Les gens utilisent Internet pour faire des achats, gérer leurs comptes en banque, aller sur les réseaux sociaux mais aussi pour chercher des informations liées à tous les aspects de leur vie quotidienne. Et cela va encore plus loin maintenant que nous utilisons les technologies informatiques pour réaliser des actions qui étaient, par le passé, purement mécaniques, voire manuelles. Malheureusement, lorsque de nouvelles technologies voient le jour, ou lorsque la technologie génère de nouveaux usages, la sécurité n’est souvent pas l’une des priorités. Ce n’est pas un phénomène nouveau et si l’on regarde en arrière, on remarque que les évolutions sont portées par une volonté de simplicité, de réduction des coûts ou d’autres bénéfices, alors que la sécurité n’est envisagée qu’après l’émergence d’un problème. Les risques sont multiples, allant du vol à la manipulation des données. Il est facile d’imaginer par exemple qu’un compteur intelligent soit manipulé pour falsifier la consommation électrique. Pour l’instant, cela reste de l’ordre du possible plus que de celui du réel car à ma connaissance il n’y a eu aucune attaque réelle visant des compteurs électriques.

 

 

Clubic : Selon vous, quels sont les types d’appareils domotiques les plus vulnérables ?

David Emm : Lorsqu’ils entendent parler de l’Internet des objets ou de maisons intelligentes, la plupart des gens imaginent leurs appareils traditionnels disposant de nouvelles fonctionnalités (réfrigérateur, contrôle des portes, chauffage central, etc.). Pourtant, ces appareils ne sont pas encore massivement connectés et pour l’instant, leur vulnérabilité a été démontrée le plus souvent au travers d’exploits d’experts dans le cadre de tests. Bien sûr, lorsque ces appareils seront plus courants dans nos vies, je pense qu’ils deviendront régulièrement la cible d’attaques. Mais il faut surtout s’inquiéter de la vulnérabilité d’appareils qui sont aujourd’hui des incontournables, comme par exemples les modems Internet, les tablettes, les smart TV, etc.

 

 

Clubic : À quel type d’attaques les maisons intelligentes (Smart Home) sont-elles exposées ?

David Emm : Je dirais qu’il y a trois principales catégories :

1 – Obtenir l’accès à un appareil et l’utiliser pour prendre le contrôle d’autres systèmes connectés dans la maison

2 – Avoir accès à des informations privées ou sensibles, y compris des mots de passe

3 – Falsifier des informations reçues / envoyées par un appareil à l’insu des personnes du foyer

 

 

Clubic : Quelles sont les vulnérabilités que vous avez pu constater ?

David Emm : L’un de mes collègues David Jacoby a publié un rapport pour alerter sur les dangers de l’exécution de code à distance et des mots de passe faibles sur les appareils de stockage NAS, mais aussi la possibilité d’orchestrer une attaque de type « man-in-the-middle » (NDRL : l’attaque de « l’homme du milieu » consiste à s’infiltrer sans être vu dans un réseau et y intercepter des informations) via une Smart TV. Il a également découvert des fonctionnalités d’analyses non référencées intégrées dans les routeurs par les constructeurs (sans doute pour des raisons légitimes), mais qui pourraient être exploitées par un attaquant. Un appareil sans fil est repérable et potentiellement vulnérable aux attaques lorsque ses communications ne sont pas cryptées, et que le mot de passe d’accès utilisé est celui par défaut ou faible.

 

 

Clubic : Est-ce que Kaspersky envisage de proposer des solutions de sécurité pour les objets connectés ?

David Emm : Ce n’est pas parce qu’il est possible d’installer une solution de sécurité sur les terminaux traditionnels (PC, tablettes, smartphones…), que cela sera possible sur tous les appareils du quotidien qui sont connectés à Internet. Ces appareils pourraient recevoir et envoyer des données sans pour autant autoriser l’installation de code ou disposer de suffisamment d’espace pour le faire. Ils pourraient être verrouillés (par exemple si une Smart TV tourne sous un OS standard, il est possible que le code ne puisse être modifié que par le constructeur). En plus, le vendeur n’est pas toujours le constructeur des composants informatiques intégrés. Cela signifie qu’il pourrait être impossible de patcher ces appareils, même en cas de mise à jour de sécurité disponible via le constructeur des composants. On comprend mieux pourquoi il est primordial que les constructeurs d’appareils et les entreprises qui les exploitent prennent en compte la sécurité dès le début de la fabrication d’un produit. Il est essentiel de pouvoir établir un dialogue entre experts en sécurité et développeurs d’appareils informatiques pour maisons connectées.

 

 

Clubic : Que peuvent faire les utilisateurs pour protéger au mieux leurs systèmes domotiques ?

David Emm : La première chose est de lister tous les objets connectés de la maison et de savoir comment et à quoi ils sont connectés (à Internet, ou à d’autres objets de la maison). Ensuite, il est impératif de mettre des obstacles sur la route du hacker. Pour ce faire, il faut tout d’abord installer régulièrement les mises à jour de sécurité et les mises à jour logicielles, pour limiter le nombre de vulnérabilités connues qui pourraient être exploitées. Après, il faut changer le nom et le mot de passe par défaut de chaque objet connecté, car c’est la première chose qu’un hacker tentera d’attaquer pour en prendre le contrôle. Pour finir, il faut limiter l’accès d’un objet connecté aux autres objets connectés dans la maison. Par exemple, si vous avez une Smart TV, vous devrez restreindre l’accès à cette TV et autoriser seulement son accès à des ressources particulières du réseau (il n’est pas vraiment nécessaire que votre imprimante soit connectée à votre TV, par exemple…).

 

 

Clubic : Selon vous, quel serait LE scénario catastrophe pour une maison intelligente ?

David Emm : C’est une question difficile, car LE scénario catastrophe impliquant un seul individu n’aura pas forcément le même impact au niveau d’une communauté. Pour les individus, le risque qui importe c’est le personnelles — par exemple, les noms d’utilisateurs, les mots de passe, etc. Ou encore, le fait que l’on puisse vous espionner vous ou votre famille (comme le hack du babyphone survenu dans l’État de Ohio). Il y aussi le risque qu’une application contrôlant la sécurité de votre porte d’entrée puisse être hackée, vous laissant enfermé dehors. Du point de vue de la communauté, l’impact peut être plus important. Si un hacker arrive par exemple à intercepter des données d’un compteur intelligent (Smart Meter), cela peut affecter les relevés : il peut remettre les compteurs à zéro, voire créer une panne générale d’électricité.

 

Inf dark side en

 

 

Le point de vue d’un spécialiste de la domotique

Pour compléter ce dossier, nous avons voulu donner également la parole à un fabricant de solutions domotiques. Somfy, l’un des leaders du marché de la domotique, a bien voulu répondre à nos questions sur la sécurité des maisons intelligentes.

 

TaHomaSomfy Box Somfy SAS D Eskenazi

 

 

Clubic : Comment la box Somfy et les appareils qu’elle permet de piloter à distance sont-ils protégés ?

Somfy : En tant que spécialiste de solutions domotiques, notre box prend en compte les problématiques de sécurité. L’ensemble des actions effectuées avec nos solutions Tahoma et Somfy Box transite sur un serveur sécurisé et est chiffré sur 128 bits. Le protocole RTS propriétaire de Somfy (10 millions de systèmes installés dans le monde) qui est utilisé pour la commande radio est sécurisé grâce à un code tournant de 16 millions de combinaisons.

 

 

Clubic : En tant que fabricant, que pensez-vous du remous médiatique autour de la vulnérabilité supposée ou avérée de certains objets connectés pour la maison ?

Somfy : Nous sommes aujourd’hui en plein boom des objets connectés, avec de nombreux nouveaux acteurs qui lancent parfois des solutions un peu trop vite et pas suffisamment abouties. Il faut veiller à bien se renseigner sur le fabricant et sa légitimité sur le secteur. Somfy possède une expertise en matière de radio et d’IP qui nous rend légitimes sur ce secteur. Depuis que nous avons lancé notre box il y a quatre ans, aucun piratage ne nous a été signalé.

 

 

Clubic : Quels sont selon vous les points faibles d’une installation, ou quels pourraient-ils être ?

Somfy : Les points faibles de l’installation seraient de ne pas avoir de système de protection, d’avoir positionné les détecteurs de mouvements aux mauvais endroits ou de ne pas couvrir tous les accès de la maison.

 

 

Clubic : Selon vous, quel serait LE scénario catastrophe pour une maison intelligente ?

Somfy : Le scénario catastrophe, s’il y en a un, serait de se faire voler son téléphone sans code pour le déverrouiller en laissant ainsi libre accès à l’application qui commande la maison intelligente. Il faut donc prendre les précautions nécessaires.

 

 

Conclusion

En moins de deux ans, la domotique est passée d’un marché de niche à un nouvel eldorado convoité par la plupart des géants de l’industrie high-tech. Apple, Google, Microsoft ou encore Samsung, pour ne citer qu’eux, se sont lancés tour à tour sur ce marché promis à une très forte croissance en multipliant les partenariats et les rachats de start-up spécialisées. Début 2014, Google n’a pas hésité par exemple à faire la troisième acquisition la plus importante de son histoire, en rachetant Nest Labs pour la bagatelle de 3,2 milliards de dollars et, plus récemment, le spécialiste de caméras IP Dropcam pour 555 millions de dollars.

 

Courant 2014, Samsung s’est offert la start-up spécialisée SmartThings (montant de l’achat non divulgué), Microsoft a noué un partenariat avec Insteon, un des leaders de la domotique aux USA, et Apple a dévoilé à l’occasion de la WWDC la plateforme HomeKit pour iOS8 qui permettra de contrôler les objets connectés de nombreux fabricants via Siri (l’assistant vocal d’Apple). En attendant les solutions des poids lourds des nouvelles technologies, le marché est déjà bien occupé par les acteurs historiques — Somfy, Philips, Haier, Legrand, etc. —, une foule de nouveaux fabricants de tous horizons, des fournisseurs d’électricité ou encore des opérateurs comme Orange et SFR, qui commercialisent en France des kits de domotique pour accompagner leurs box. Si tout ce monde frappe à la porte de nos foyers, c’est que le potentiel est énorme.

 

TaHoma Somfy SAS photo studio EKD

Il ne fait aucun doute que les produits du quotidien vont être de plus en plus connectés (comme nous avons pu le voir au CES cette année), mais pas toujours bien sécurisés. Les acteurs comme Google, Apple et Microsoft, qui ambitionnent qu’un maximum d’objets connectés puissent fonctionner à l’avenir avec leurs plateformes mobiles respectives, vont sans doute imposer aux fabricants un cahier des charges drastique en matière de sécurité s’ils veulent obtenir une certification. Cela pourrait peut-être permettre d’augmenter le niveau de protection des objets connectés, même si comme nous l’avons vu, il n’est pas toujours possible de patcher des produits comprenant des composants provenant de différents fabricants.

 

Le nombre croissant d’objets connectés risque d’intéresser de plus en plus les cybercriminels pour entreprendre des diffusions de spams ou de logiciels malveillants à grande échelle, par exemple. Mais le plus effrayant serait qu’ils puissent prendre le contrôle total des maisons intelligentes, espionner leurs habitants à l’aide des caméras de surveillance, s’introduire ni vu ni connu dans le foyer en déverrouillant la porte à l’aide d’un smartphone, couper l’électricité ou le chauffage en plein hiver, ou encore, déclencher l’alarme au beau milieu de la nuit…

 

Pour que les maisons intelligentes tiennent vraiment toutes leurs promesses, il est indispensable qu’à l’avenir leur sécurité soit garantie. En attendant, côté utilisateur, il faudra être de plus en plus vigilant, se renseigner sur le système de protection des produits, faire systématiquement les mises à jour, ou encore instaurer un mot de passe fort pour l’accès à distance de tous les appareils connectés. Le prix à payer pour que le rêve de posséder une maison intelligente ne tourne pas au cauchemar.

 

 

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Source : ://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/article-723729-1-objets-connectes-representent-risque.html

Par Jérôme Cartegini

 

 




Wi-Fi. Attention au piratage sur les vrais et faux réseaux gratuits | Denis JACOPINI

Wi-Fi. Attention au piratage sur les vrais et faux réseaux gratuits


Ce sont les vacances mais nombre de touristes ne se séparent pas de leurs smartphones, tablettes ou ordinateurs portables. Et pour se connecter à l’internet, quoi de mieux qu’attraper un wi-fi gratuit. Une pratique qui peut se révéler très dangereuse. Des proies faciles pour les « sniffeurs » de données. Explications de Laurent Heslault, expert sécurité chez Symantec.

 

 

Vous êtes sur votre lieu de vacances et vous avez envie de vous connecter à l’internet. Pour consulter votre messagerie ou vos réseaux sociaux, envoyer des photos à vos proches, surfer sur le net ou consulter votre compte en banque ou faire une réservation.

Solution la plus simple : se connecter à un réseau Wi-Fi gratuit. Dans votre hôtel, camping, à la terrasse d’un café ou d’un restaurant… Les accès gratuits pullulent et se généralisent.

Expert en sécurité à Symantec, Laurent Heslault tire le signal d’alarme. « Rien de plus simple que de pirater les données qui transitent sur un réseau Wi-Fi gratuit » assure-t-il. « Par exemple, je m’installe à la terrasse d’un café et je crée un vrai faux point d’accès gratuit en empruntant le nom du café. Des gens vont s’y connecter et je n’ai plus qu’à récupérer toutes les données qui m’intéressent. Des mots de passe, des identifiants… »

Des sniffeurs de données

Il exagère ? Non. « L’expérience a été faite à la terrasse d’un café. Nous avons installé un logiciel qui permet de sniffer tous les appareils qui se branchaient sur le Wi-Fi. Ensuite, des complices, qui se faisaient passer pour des magiciens, allaient voir les gens en disant que par magie, ils avaient réussi à changer le code de leur téléphone ou leur image sur Facebook. Ils étaient étonnés ! » Rien de magique mais des logiciels de piratage qui se trouvent facilement sur le net.

Les données sur le Wi-Fi ne sont pas chiffrées

« Les données qui transitent sur le Wi-Fi ne sont pas chiffrées. Sauf quand vous vous connectés à un site sécurisé avec le protocole HTTPS. Donc ce sont des données faciles à intercepter. » Danger sur les vrais faux points d’accès Wi-Fi mais aussi sur les vrais qui ne sont, dans la grande majorité des cas, pas chiffrés non plus. « Par contre pas de problème pour une connexion 3G ou 4G qui sont chiffrées. Mais pour économiser leur forfait, les gens préfèrent se connecter au Wi-Fi ».

Conseils

Alors quels conseils ? « Ne jamais, sur un Wi-Fi public, entrer un mot de passe. D’autant que la plupart des internautes utilisent le même mot de passe pour tous leurs sites. » En clair, limiter les dégâts en ne consultant que des sites qui ne demandent aucune identification.

Autre solution : protéger son smartphone ou sa tablette en y installent un logiciel qui va chiffrer toutes les données qui vont en sortir. Plusieurs types de logiciels existent dont le Wi-Fi Privacy de Norton qui est gratuit pendant 7 jours et peut s’installer sur des périphériques fonctionnant sous Ios et Androïd.

Article original de Samuel NOHRA.

 

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Original de l’article mis en page : Wi-Fi. Attention au piratage sur les vrais et faux réseaux gratuits




Piratages de sites Internet de Mairies – Sensibilisez vos agents et prestataires ! | Denis JACOPINI

Piratages de sites Internet de Mairies – Sensibilisez vos agents et prestataires !


Deface – Des dizaines de Mairies Françaises de nouveau visées par des pirates informatiques. Les communes sont restées muettes sur le sujet.

Je vous racontais, il y a quelques mois, les mésaventures vécues par des dizaines de mairies Françaises visées par des pirates informatiques. Des attaques sous la forme de defacagz (Barbouillage – remplacer ou rajouter une page, une image, un texte dans un site). Des attaques restées « secrètes » aux yeux des administrés. Personne n’a jamais su si des données privées et sensibles (mails, données des habitants, …) avaient été collectées lors de ces attaques. Nous aurions pu penser, aussi, que les Directeurs des Services (DGS) et autres services des Ressources Humaines territoriales avaient profité des formations proposées par l’ANSSI. Des rendez-vous orchestrés pour les fonctionnaires territoriaux désireux de s’informer. A première vue, le « Cela n’arrive qu’aux autres » semble être incrusté dans les esprits. Pour preuve, les attaques ayant visé des dizaines de mairies, en cette période estivale.

 

BagnereDeface – Tunisien, Albanais, Algérien, Indonésien…

Depuis quelques jours, plusieurs pirates informatiques venus des quatre coins du globe se sont attaqués aux sites Internet de communes Françaises. Des Communautés de Communes (Canton Ossun, Lunevillois …) ont aussi été visées. Les motifs sont aussi variés que futiles. La grande majorité de ces pirates ont entendu parler de la France en raison de l’Euro 2016. Le plus inquiétant dans cette histoire : le silence total des municipalités. Le pirate du site de la Ville de Béthune a-t-il mis la main sur des données sensibles ?

 

hunt3r

 

 

Celui de Sedan, Briançon, Sainte-Maxime a-t-il sauvegardé une porte cachée (Shell, Backdoor) dans les serveurs ? Les courriers que j’ai envoyé afin d’avoir une réponse à ces questions ne sont jamais revenus. L’ANSSI et la CNIL ont été saisies du sujet. Espérons qu’il ne s’agissait que de « simples » barbouillages de sites web. Mon expérience sur le sujet (30 ans) me laisse malheureusement penser le contraire. Les pirates ne se contentent plus, aujourd’hui, que d’une simple odeur numérique sur un mur 2.0.

 

 

sedan

 

 

Les villes touchées ces derniers jours par un deface

D’abord, le pirate Tunisien HUNT3RXM, membre de la team Fallaga, s’est affiché sur les sites des villes de Morez et Mezy. Un exemple de son passage se trouve en ce moment sur un site d’Aviron (avec musique irlandaise !). Deux autres Tunisiens, M.R ZAHER et Dark Shadow, ont laissé leurs « traces » sur l’Internet des Villes de Gueret et Bazas.

Ensuite, le pirate Algérien MCA-CRB a caché son message dans un dossier de l’espace territorial de Bagnere-de-Bigorre.

L’Indonésien Walkers404 affiche ses étoiles sur le web de la commune de Mezeray. On le retrouve aussi dans les pages de la Roche fort du Gard.

L’Albanais Nofawkx, qui semble converser avec des « piratins » Francophones s’est payé les sites des villes de Béthune, Du Pré Saint-Gervais, Bellerive-sur-allier, Rixheim, Sedan, Briançon, Montataire, Sainte-Maxime et Badonviller.

Enfin, l’Iranien aHor4 s’est épanché sur les Mairies de Bonson et Varengeville-sur-mer. Il aime laisser sa page Security.html dans les serveurs infiltrés. Il annonce être contre Daesh.

 

nofawkx-2 

 

Par ailleurs, cette liste est loin d’être exhaustive. Partant de ce fait, il est difficile de connaître l’ensemble des sites victimes. Le Cache de Google et d’autres sources (Iran Cyber, Zone H, defaceX, Twitter, Facebook…) n’affichent pas l’intégralité des passages malveillants. Le point commun de ces tagueurs numériques est l’envie de s’afficher sur le site des autres. Ils exploitent des failles connues, sur des serveurs, CMS non mis à jour. Certains de ces pirates se retrouvent aussi dans le blackmarket. Dans des boutiques numériques qui permettent de vendre et acheter des bases de données piratées.

 

WalkerMise à jour : La ville de Béthune m’a répondu, sur Twitter. Du moins, la commune a confirmé le piratage. Elle n’a pas communiqué sur les potentielles données que le pirate a pu manipuler.

Article original de Damien Bancal

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Original de l’article mis en page : ZATAZ Deface – Nouvelle vague de piratages de Mairies Françaises – ZATAZ




Une faille informatique concernant un milliard d’appareils connectés en Wi-Fi découverte !

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Un milliard d'appareils connectés en Wi-Fi touchés par une faille

Une faille informatique concernant un milliard d’appareils connectés en Wi-Fi découverte !


D’après les chercheurs à l’origine de cette découverte, la vulnérabilité se trouverait dans les puces Wi-Fi fabriquées par Cypress Semiconductor et Broadcom. Parmi les appareils touchés, nous retrouvons les iPhone, iPad, Mac, ou les enceintes Echo d’Amazon, la Kindle, les appareils Android, ou encore le Raspberry Pi 3. D’après la société Eset, la faille affecterait principalement les puces WLAN FullMAC de Cyperess et Broadcom. Pour information, les chercheurs ont nommé cette faille Kr00k.

Les chercheurs de l’Eset précisent que : “cette faille de sécurité est gigantesque puisqu’un hacker peut déchiffrer des données qui ont été transmises par un point d’accès Wi-Fi vulnérable, sur près d’un milliard d’appareils”. En réalité, Kr00k exploite une faiblesse qui se produit lorsque les appareils sans fil se dissocient d’un point d’accès sans fil. Plutôt que de chiffrer les données avec une clé pré-définie et utilisée lors de la connexion, les appareils vulnérables utilisent une clé composée de zéros, ce qui rend le déchiffrement très facile….[lire la suite]

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Source : Un milliard d’appareils connectés en Wi-Fi touchés par une faille




Alerte ! Ces 42 applications du Play Store cachent un logiciel malveillant

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Malware Android : ces 42 applications du Play Store cachent un logiciel malveillant - PhonAndroid.com

Alerte ! Ces 42 applications du Play Store cachent un logiciel malveillant


Un malware Android a une nouvelle fois été repéré sur le Google Play Store. Les chercheurs d’ESET ont en effet trouvé la trace d’un agaçant logiciel publicitaire dans le code de 42 applications en apparence inoffensive. Pour éviter d’être repéré par Google ou par leurs victimes, le malware multiplie les astuces. 

Depuis un peu plus d’un an, un malware publicitaire baptisé Android/AdDisplay.Ashas rôde sur le Google Play Store, rapporte Lukas Stefanko, expert en sécurité informatique chez Eset. Après enquête, les chercheurs ont repéré la présence du maliciel dans 42 applications Android. Au total, ces applications ont été téléchargées par 8 millions d’internautes….[lire la suite]

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Source : Malware Android : ces 42 applications du Play Store cachent un logiciel malveillant – PhonAndroid.com




Alerte aux possesseurs de smartphones Samsung : Effacez les empreintes enregistrées !

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Faille de sécurité : Samsung conseille d'effacer les empreintes enregistrées - L'Express L'Expansion

Alerte aux possesseurs de smartphones Samsung : Effacez les empreintes enregistrées !


Cette faille permet à un tiers de débloquer l’appareil en utilisant simplement une protection d’écran pour détourner la reconnaissance de l’empreinte.

Une faille du système de reconnaissance permet le déblocage de votre Samsung par des tiers. Le conglomérat sud-coréen a donc recommandé ce vendredi aux utilisateurs de plusieurs de ses modèles de smartphones haut de gamme d’effacer toutes les empreintes digitales enregistrées dans leur appareil…[lire la suite]

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Source : Faille de sécurité : Samsung conseille d’effacer les empreintes enregistrées – L’Express L’Expansion




5 conseils si vous avez reçu ou offert un objet connecté à Noël

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5 conseils si vous avez reçu ou offert un objet connecté à Noël - Le Parisien

5 conseils si vous avez reçu ou offert un objet connecté à Noël


Sous le sapin se sont glissés une caméra, une enceinte ou un jouet connecté mais aussi une potentielle cible pour des pirates. Voici nos recommandations pour éviter les mauvaises surprises.

Le Père Noël a encore été généreux et a déposé les jolis cadeaux connectés que vous ou vos enfants avaient subtilement réclamés depuis quelques mois. Vous avez déballé dans l’allégresse peluches, jouets ou caméras connectés. Tout ce que l’on appelle « l’IoT » ou l’Internet des objets, plus vulgairement, des objets connectés….[lire la suite]

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CYBERARNAQUES - S'informer pour mieux se protéger (Le Livre)
Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

Livre CyberArnaques - Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

Denis Jacopini, expert judiciaire en informatique diplômé et spécialisé en cybercriminalité, raconte, décrypte et donne des parades contre toutes les cyberarnaques dont chacun peut être victime.

Il est témoin depuis plus de 20 ans d'attaques de sites Internet, de piratages d'ordinateurs, de dépouillements de comptes bancaires et d'autres arnaques toujours plus sournoisement élaborées.

Parce qu'il s'est rendu compte qu'à sa modeste échelle il ne pourrait sensibiliser tout le monde au travers des formations et des conférences qu'il anime en France et à l'étranger, il a imaginé cet ouvrage afin d'alerter tous ceux qui se posent la question : Et si ça m'arrivait un jour ?

Plutôt que de présenter une longue liste d'arnaques Internet recensées depuis plusieurs années, Denis Jacopini, avec la collaboration de Marie Nocenti, auteur du roman Le sourire d'un ange, a souhaité vous faire partager la vie de victimes d'arnaques Internet en se basant sur des faits réels, présentés sous forme de nouvelles suivies de recommandations pour s'en prémunir. Et si un jour vous rencontrez des circonstances similaires, vous aurez le réflexe de vous méfier sans risquer de vivre la fin tragique de ces histoires et d'en subir les conséquences parfois dramatiques.

Pour éviter de faire entrer le loup dans votre bergerie, il est essentiel de le connaître pour le reconnaître !

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https://www.youtube.com/watch?v=lDw3kI7ra2s

06/04/2018 A l'occasion de la sortie de son livre "CYBERARNAQUES : S'informer pour mieux se protéger",Denis JACOPINI répond aux questions de Valérie BENHAÏM et ses 4 invités : 7 Millions de victimes de la Cybercriminalité en 2010 (Symantec) 13,8 Milions de victimes de la Cybercirminalité en 2016 (Symantec) 19,3 Millions de victimes de la Cybercriminalité en 2017 (Symantec) Plus ça va moins ça va ? Peut-on acheter sur Internet sans risque ? Si le site Internet est à l'étranger, il ne faut pas y aller ? Comment éviter de se faire arnaquer ? Comment on fait pour renifler une arnaque sur Internet ? Comment avoir un coup d'avance sur les pirates informatiques ? Quelle est l'arnaque qui revient le plus souvent ? Denis JACOPINI vous répond sur C8 avec Valérie BENHAÏM et ses invités.

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https://youtu.be/usg12zkRD9I?list=UUoHqj_HKcbzRuvIPdu3FktA

12/04/2018 Denis JACOPINI est invité sur Europe 1 à l'occasion de la sortie du livre "CYBERARNAQUES S'informer pour mieux se protéger"
Comment se protéger des arnaques Internet

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Je me présente : Denis JACOPINI. Je suis l'auteur de ce livre coécrit avec Marie Nocenti, romancière.
Pour ma part, je suis Expert de justice en informatique spécialisé en cybercriminalité depuis 1996 et en protection des Données à Caractère Personnel.
J'anime des formations et des conférences sur le RGPD et la Cybercriminalité pour aider les organismes à se protéger des pirates informatiques et à se mettre en conformité avec la réglementation autour du numérique (dont le RGPD : Règlement Général sur la Protection des Données).

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Source : 5 conseils si vous avez reçu ou offert un objet connecté à Noël – Le Parisien




Orange : plus de 20 000 Livebox piratées pour Noël

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Orange : plus de 20 000 Livebox piratées pour Noël

Orange : plus de 20 000 Livebox piratées pour Noël


Plus de 20 000 Livebox d’Orange sont actuellement vulnérables à cause d’une faille de sécurité initialement découverte en 2012. La brèche aurait été exploitée par des hackers depuis le 21 décembre 2018…

Drôle de cadeau de Noël pour les clients d’Orange… depuis le 21 décembre 2018, des pirates exploitent une faille de sécurité ouvrant une porte d’entrée sur le port 8080 et laissant lancer la commande get_getnetworkconf.cgi. Cette dernière leur permet d’accéder au contenu du fichier système, et donc de récupérer des données telles que le mot de passe SSID et Wi-Fi du boîtier….[lire la suite]

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CYBERARNAQUES - S'informer pour mieux se protéger (Le Livre)
Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

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20 failles de sécurité repérées dans la plateforme IoT SmartThings Hub de Samsung

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20 failles de sécurité repérées dans la plateforme IoT SmartThings Hub de Samsung - Le Monde Informatique

20 failles de sécurité repérées dans la plateforme SmartThings Hub de Samsung


Un chercheur en sécurité de Cisco Talos a identifié 20 vulnérabilités dans la plateforme SmartThings Hub de Samsung permettant de contrôler et de gérer des objets connectés.

Pratiques, utiles et dans l’ère du temps, les objets connectés n’en demeurent pas moins de véritables nids à vulnérabilités. Un chercheur en sécurité de Cisco Talos, Claudio Bozzato, le prouve une fois de plus en venant récemment de démontrer l’existence de plusieurs vulnérabilités présentes dans le firmware du Samsung SmartThings Hub. Cette plateforme permet de surveiller et de gérer divers dispositifs IoT tels que des prises, ampoules, thermostats, des caméras et d’autres déployés dans les maisons connectées. Le SmartThings Hub fonctionne comme un contrôleur centralisé pour ces périphériques et permet aux utilisateurs de se connecter à distance et de gérer ces périphériques à l’aide d’un smartphone….[lire la suite]

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Une faille de sécurité Bluetooth intercepte nos données et affecte nos smartphones

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Une faille de sécurité Bluetooth intercepte nos données et affecte nos smartphones

Une faille de sécurité Bluetooth intercepte nos données et affecte nos smartphones


Une importante faille Bluetooth, qui a été révélée par des experts du Technion, l’Institut de technologie d’Israël, affecte notamment le protocole Bluetooth des smartphones et tablettes sous Android et Apple.

Il faut savoir que le protocole Bluetooth repose sur la méthode de chiffrement Diffie-Hellman (ECDH) permettant une connexion sécurisée entre deux appareils dont le principe repose sur l’échange de clés. Les chercheurs ont remarqué qu’une étape de validation n’était pas présente dans le processus. Les experts ont donc réussi à intercepter les données transférées pendant les communications sans fil Bluetooth.

Les chercheurs de Technion explique qu’un troisième appareil malveillant peut directement s’incruster dans la liaison dans un rayon de 30 mètres, et espionner la connexion entre les deux appareils afin de récupérer les données échangées. Ces experts sont d’ailleurs parvenus à développer une technologie permettant de trouver la clé de sécurité partagée entre deux appareils...[lire la suite]

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