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Formation RGPD : L’essentiel sur le règlement Européen pour la Protection des Données Personnelles

Notre métier en RGPD et en CYBER : Auditer, Expertiser, Accompagner, Former et Informer
EXPERTISES VOTES ELECTRONIQUES : Expertise de systèmes de vote électronique et d'élections par Internet MISE EN CONFORMITÉ RGPD & CYBER : Accompagnement de votre établissement à la démarche de mise en conformité avec le RGPD et en CYBERSÉCURITÉ Expertise de systèmes de vote électronique - votes par Internet FORMATIONS & SEMINAIRES RGPD & CYBER ARNAQUES & PIRATAGES : Restez informé sur les techniques utilisées par les pirates informatiques

Formation RGPD : l’essentiel sur le règlement Européen pour la Protection des Données Personnelles


Contenu de nos formations :

Le Règlement Général sur la Protection de Données (RGPD) entre en application le 25 mai 2018 et les entreprises ne s’y sont pas préparées. Or, elles sont toutes concernées, de l’indépendant aux plus grosses entreprises, et risqueront, en cas de manquement, des sanctions pouvant aller jusqu’à 4% de leur chiffre d’affaires.

Au delà des amendes pouvant attendre plusieurs millions d’euros, c’est aussi  la réputation des entreprises qui est en jeu. Quelle valeur lui donnez vous ? Serez-vous prêt à la perdre pour ne pas avoir fais les démarches dans les temps ?

 

Accompagnant depuis 2012 de nombreux établissements, Denis JACOPINI, Expert informatique diplômé en cybercriminalité, certifié en gestion des risques sur les systèmes d'information (ISO 27005) et formé par la CNIL depuis 2011 sur une trentaine de thèmes, est en mesure de vous accompagner dans votre démarche de mise en conformité RGPD.

Denis JACOPINI DPO n°15945  Denis JACOPINI formateur n°93 84 03041 84 Denis JACOPINI validé et référencé datadock


Besoin d'un expert pour vous mettre en conformité avec le RGPD ?

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Accompagné de son équipe d'auditeurs et de formateurs, notre Expert, Denis JACOPINI est spécialisé en cybercriminalité et en protection des Données à Caractère Personnel, formateur depuis 1998 et consultant depuis 1996. Avec bientôt une expérience d'une dizaine d'années dans la mise en conformité avec la réglementation relative à la Protection des Données à Caractère Personnel, de formation d'abord technique, Correspondant CNIL en 2012 (CIL : Correspondant Informatique et Libertés) puis en 2018 Délégué à la Protection des Données, en tant que praticien de la mise en conformité et formateur, il lui est ainsi aisé d'accompagner les organismes dans leur démarche de mise en conformité avec le RGPD.

« Mon objectif, vous assurer une démarche de mise en conformité validée par la CNIL.  ».

 

 

Nous vous aidons à vous mettre en conformité avec le RGPD de 2 manières :

Nous animons des Formations sur le RGPD en individuel ou en groupe 
 

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Formation en Cybercriminalité : Arnaques, virus et demandes de rançons, Comment s’en protéger ?

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Formation en Cybercriminalité : Arnaques, virus et demandes de rançons, Comment s'en protéger ?

Formation en Cybercriminalité : Arnaques, virus et demandes de rançons, Comment s’en protéger ?


Le contexte de l’Internet et l’ampleur du phénomène de la cybercriminalité, nous poussent à modifier nos comportements au quotidien.
Avons-nous raison d’avoir peur ? De quoi doit-on avoir peur ? Comment se protéger ?
Les réponses évidentes sont techniques, mais il n’en est pas moins vrai que des règles de bonnes pratiques et des attitudes responsables seront les clés permettant d’enrayer le phénomène. 

 

OBJECTIF DE LA FORMATION EN CYBERCRIMINALITE :

La formation en cybercriminalité a pour but de créer des déclics chez les utilisateurs, mettre à jour les connaissances des informaticiens et faire prendre conscience aux chefs d’entreprises des risques en couvrant les règles de bonnes pratiques et des attitudes responsables qui sont les clés permettant d’enrayer le phénomène de la cybercriminalité.

 

 

PROGRAMME :

  • Etat des lieux de la cybercriminalité en France et dans le monde;
  • Les principaux cas de piratages et d’arnaques expliqués ;
  • Les bonnes pratiques au quotidien pour limiter les risques ;
  • Etude de vos témoignages, analyse de cas et solutions.
  • PUBLIC CONCERNÉ : Utilisateurs, chefs d’entreprise, présidents d’associations, élus….

 

 

MOYENS PÉDAGOGIQUES :

  • Support de cours pour prise de notes
  • Résumé remis en fin de cours.
  • Vidéo projecteur et sonorisation souhaitée selon la taille de la salle.

 

 

CONDITIONS D’ORGANISATION

  • Formations individuelles ou en groupe
  • Formations dispensées dans vos locaux ou organisées en salle de formation partout en France en fonction du nombre de stagiaires.

 

Téléchargez la fiche de présentation / Contactez-nous

 

 

QUI EST LE FORMATEUR  ?

Denis JACOPINI est Expert Informatique assermenté, diplômé en Cybercriminalité, Droit, Sécurité de l’information, informatique Légale et en Droit de l’Expertise Judiciaire et a été pendant une vingtaine d’année à la tête d’une société spécialisée en sécurité Informatique.

Il anime dans toute le France et à l’étranger des conférences et des formations pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la protection de leurs données personnelles.
A ce titre, il intervient régulièrement sur différents médias et sur La Chaine d’Info LCI pour vulgariser les sujets d’actualité en rapport avec ces thèmes.

Spécialisé en protection des données personnelles, il accompagne les établissements dans leur mise en conformité CNIL en les accompagnant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL).

Enfin, il intervient en Master II dans un centre d’Enseignement et de Recherche en Informatique, en Master Lutte contre la Criminalité Financière et Organisée, au Centre National de la Fonction Publique Territoriale et anime le blog LeNetExpert.fr sur lequel il partage et publie de très nombreuses informations sur ses thèmes de prédilection.

Denis JACOPINI peut facilement être contacté sur :
http://www.leNetExpert.fr/contact


CYBERARNAQUES - S'informer pour mieux se protéger (Le Livre)
Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

Livre CyberArnaques - Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

Denis Jacopini, expert judiciaire en informatique diplômé et spécialisé en cybercriminalité, raconte, décrypte et donne des parades contre toutes les cyberarnaques dont chacun peut être victime.

Il est témoin depuis plus de 20 ans d'attaques de sites Internet, de piratages d'ordinateurs, de dépouillements de comptes bancaires et d'autres arnaques toujours plus sournoisement élaborées.

Parce qu'il s'est rendu compte qu'à sa modeste échelle il ne pourrait sensibiliser tout le monde au travers des formations et des conférences qu'il anime en France et à l'étranger, il a imaginé cet ouvrage afin d'alerter tous ceux qui se posent la question : Et si ça m'arrivait un jour ?

Plutôt que de présenter une longue liste d'arnaques Internet recensées depuis plusieurs années, Denis Jacopini, avec la collaboration de Marie Nocenti, auteur du roman Le sourire d'un ange, a souhaité vous faire partager la vie de victimes d'arnaques Internet en se basant sur des faits réels, présentés sous forme de nouvelles suivies de recommandations pour s'en prémunir. Et si un jour vous rencontrez des circonstances similaires, vous aurez le réflexe de vous méfier sans risquer de vivre la fin tragique de ces histoires et d'en subir les conséquences parfois dramatiques.

Pour éviter de faire entrer le loup dans votre bergerie, il est essentiel de le connaître pour le reconnaître !

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https://www.youtube.com/watch?v=lDw3kI7ra2s

06/04/2018 A l'occasion de la sortie de son livre "CYBERARNAQUES : S'informer pour mieux se protéger",Denis JACOPINI répond aux questions de Valérie BENHAÏM et ses 4 invités : 7 Millions de victimes de la Cybercriminalité en 2010 (Symantec) 13,8 Milions de victimes de la Cybercirminalité en 2016 (Symantec) 19,3 Millions de victimes de la Cybercriminalité en 2017 (Symantec) Plus ça va moins ça va ? Peut-on acheter sur Internet sans risque ? Si le site Internet est à l'étranger, il ne faut pas y aller ? Comment éviter de se faire arnaquer ? Comment on fait pour renifler une arnaque sur Internet ? Comment avoir un coup d'avance sur les pirates informatiques ? Quelle est l'arnaque qui revient le plus souvent ? Denis JACOPINI vous répond sur C8 avec Valérie BENHAÏM et ses invités.

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https://youtu.be/usg12zkRD9I?list=UUoHqj_HKcbzRuvIPdu3FktA

12/04/2018 Denis JACOPINI est invité sur Europe 1 à l'occasion de la sortie du livre "CYBERARNAQUES S'informer pour mieux se protéger"
Comment se protéger des arnaques Internet

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Je me présente : Denis JACOPINI. Je suis l'auteur de ce livre coécrit avec Marie Nocenti, romancière.
Pour ma part, je suis Expert de justice en informatique spécialisé en cybercriminalité depuis 1996 et en protection des Données à Caractère Personnel.
J'anime des formations et des conférences sur le RGPD et la Cybercriminalité pour aider les organismes à se protéger des pirates informatiques et à se mettre en conformité avec la réglementation autour du numérique (dont le RGPD : Règlement Général sur la Protection des Données).

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Données personnelles : ce que Facebook et Google savent vraiment sur vous

Données personnelles: ce que Facebook et Google savent vraiment sur vous | Slate.fr

Données personnelles : ce que Facebook et Google savent vraiment sur vous


Depuis les révélations de l’affaire Cambridge Analytica, nos données personnelles sont devenues une réelle préoccupation. Facebook vient tout juste de sortir un nouvel outil qui permet à ses utilisateurs de supprimer plus facilement le contenu qu’ils ont partagé via le réseau social. Mais le mal est fait: votre localisation, l’historique de vos recherches, vos mails, vos téléchargements en torrent… ces informations peuvent se révéler préjudiciables si elles sont exploitées contre vous. Eh oui, c’est bien pire que ce que vous pensiez.

Vos données Google peuvent remplir plusieurs millions de documents Word

– Google vous suit partout. Si la géolocalisation est activée sur votre smartphone, Google sait où vous allez. Il est possible de visualiser une carte de vos déplacements en suivant ce lien: google.com/maps/timeline?… La date et l’heure sont bien sûr indiquées sur chaque entrée GPS…

– Google adapte ses publicités à votre profil. Les renseignements que vous avez partagés sur Google comme votre localisation, votre sexe, votre âge, vos hobbies, votre situation amoureuse ou même votre poids servent à créer votre profil publicitaire. La publicité «Des rencontres près de chez toi», ça vous dit quelque chose?

Pour voir votre profil publicitaire: google.com/settings/ads/

[lire la suite]

 

Consultez la liste de nos formations RGPD et services RGPD

 


 

LE NET EXPERT

 

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Notre Expert, Denis JACOPINI, est assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en Protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l’Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d’Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).




 

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Source : Données personnelles: ce que Facebook et Google savent vraiment sur vous | Slate.fr




Protection des données personnelles : Ce qui change en 2018 avec le règlement RGPD

Protection des données personnelles: Ce qui change | L'Economiste

Protection des données personnelles : Ce qui change en 2018 avec le règlement RGPD


Le nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles entrera en vigueur le 25 mai 2018. «Ce texte rénove la régulation européenne des données et offre à l’Europe la possibilité de récupérer sa souveraineté numérique…», indique Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

 

Le règlement renforce les droits des personnes à l’ère numérique
Les entreprises doivent se préparer au nouveau cadre juridique
Entrée en vigueur en mai 2018
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En 2016, la Cnil a enregistré 7.703 plaintes (un peu moins que le record de 2015, 7.900 cas). Elles ont concerné principalement les secteurs Internet/télécom et le commerce

«La complexité du règlement avec ses 99 articles et ses 200 considérants ne doit pas masquer pour autant l’essence du texte qui consiste à renforcer la place centrale de l’individu dans l’univers des données», dit-elle. Pour le cas de la France, un projet de loi devra être déposé au Parlement au plus tard en juin 2017 pour garantir une meilleure application du règlement.

■ Nouveau cadre juridique: Le règlement européen constitue une évolution du cadre juridique de la protection des données et permet de construire une régulation commune sur l’ensemble du territoire de l’Union. Globalement, le texte renforce l’obligation des organismes publics et privés de protéger les données personnelles de leurs utilisateurs et clients. En pratique, le droit européen s’appliquera chaque fois qu’un résident européen sera directement visé par un traitement de données, y compris par Internet. La territorialité du droit européen se construit donc désormais autour de la personne. Cela se traduit par l’apparition de nouveaux droits (portabilité des données, limitation du traitement, réparation d’un dommage matériel ou moral…).  Les obligations en matière d’information sont également renforcées notamment en cas de faille de sécurité.

■ L’expression du consentement renforcée: Les utilisateurs doivent être informés de l’usage de leurs données et doivent en principe donner leur accord pour le traitement de leurs données, ou pouvoir s’y opposer. La charge de la preuve du consentement incombe au responsable de traitement. La matérialisation de ce consentement doit être non ambiguë. Le but de cette évolution est d’améliorer l’information qui doit être claire et accessible aux personnes concernées par les traitements de données.

■ Portabilité des données: Ce nouveau droit permet à une personne de récupérer les données qu’elle a fournies sous une forme facilement réutilisable, et, le cas échéant, de les transférer ensuite à un tiers. Il s’agit de redonner aux personnes la maîtrise de leurs données et de compenser en partie l’asymétrie entre le responsable de traitement et la personne concernée.

■ Protection des enfants: L’information sur les traitements de données les concernant doit être rédigée en des termes clairs et simples, que l’enfant peut aisément comprendre. Le consentement doit être recueilli auprès du titulaire de l’autorité parentale. Les Etats membres peuvent abaisser cet âge par la loi, sans toutefois qu’il puisse être inférieur à 13 ans. Devenu adulte, le consentement donné sur un traitement doit pouvoir être retiré et les données effacées.

■ Biométrie: Les données biométriques doivent faire l’objet d’une vigilance particulière. Le règlement européen a consacré le caractère particulier de ces données en les qualifiant de données «sensibles», au même titre que les données concernant la santé, les opinions politiques ou les convictions religieuses, dont le traitement est par principe interdit sauf dans certains cas limitativement énumérés.

■ Open data: Si elle ne concerne pas initialement la protection des données à caractère personnel, le nouveau contexte numérique implique de mieux la prendre en compte. Et ce notamment au niveau de la mise à disposition des données comme de leur réutilisation, la protection de la vie privée. Le nouveau cadre juridique permet cette conciliation.

Les sanctions s’alourdissent

Les autorités de protection pourront imposer des amendes administratives (jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires annuel mondial d’une entreprise). Ces sanctions pécuniaires pourront être prises en complément ou à la place de nombreuses mesures correctrices (ordonner de communiquer à la personne concernée une violation de données, la rectification ou encore la suspension de flux de données vers un pays tiers). Effacer des données ou limiter le traitement ou encore retirer une certification sont sur la liste des dispositions… Ces mesures et sanctions ne seront plus limitées au responsable de traitement mais pourront également être prises à l’égard d’un sous-traitant. Dans l’hypothèse de traitements transfrontaliers, la Cnil travaillera avec d’autres autorités de protection afin qu’une seule décision de sanction soit adoptée par l’autorité chef de file.

[Article original de Fatim-Zahra TOHRY]


Notre métier : Vous aider à vous protéger des pirates informatiques (attaques, arnaques, cryptovirus…) et vous assister dans vos démarches de mise en conformité avec la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

Par des actions d’expertises, d’audits, de formations et de sensibilisation dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

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Source : Protection des données personnelles: Ce qui change | L’Economiste




Trump va vendre les informations numériques que vous déposez dans les outils US

vendre vos informations

Trump va vendre les informations numériques que vous déposez dans les outils US


Le Congrès Américain vient de donner le feu vert qui permet aux opérateurs télécoms US de vendre vos informations.

 

Vous utilisez un service Télécom/Internet américain ?

Souriez, vos historiques concernant les sites que vous avez visité, les applications que vous avez utilisé, vos recherches dans un moteur de recherche ou encore le contenu de vos mails, santé et data financières pourront être revendues aux plus offrants.

 

 

Les fournisseurs d’accès à Internet n’attendent plus qu’une signature du président Trump avant qu’ils ne soient libres de prendre, de partager et même de vendre votre historique 2.0… sans votre permission. La résolution a été adoptée par le sénat, la semaine dernière. Le Président élu Trump n’a plus qu’à finaliser le massacre. Car, comme l’explique The Verge, les FAI le faisaient déjà de manière « discrète », voici une loi qui valide définitivement ce pillage et la revente des informations….[lire la suite]

 


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Source : N’utilisez plus les outils US, Trump va vendre vos informations – Data Security BreachData Security Breach




Avec Apple, les données des collégiens migrent aux Etats-Unis

Avec Apple, les données des collégiens migrent aux Etats-Unis


La gestion de certains iPads des collégiens des Hauts de Seine est confiée à Apple School Manager, qui stocke les données aux États-Unis. Et cela inquiète.

 

En septembre 2016, le Conseil Départemental des Hauts de Seine annonçait la signature d’une convention passée avec l’Etat pour « les Collèges numériques et l’innovation pédagogique », s’inscrivant dans le Plan National Numérique de l’Etat. Cet accord prévoit, pour l’année scolaire 2016/2017, la distribution de 4500 tablettes dans différents collèges du département. Coût de l’opération : 3,1 millions d’euros dont 991 000 € cofinancés par l’Etat, soit 2,1 millions d’euros à la charge du département.

Après un appel d’offres, c’est Apple et ses iPad qui ont été choisis par l’assemblée départementale. Dans certains cas, ce déploiement se fera sur la base d’une mutualisation, c’est-à-dire qu’une tablette pourra servir à plusieurs élèves ou enseignants. Pour gérer cette mutualisation, Apple propose un outil de gestion nommé School Manager. Sur le site de la firme, on apprend que la solution permet de « créer automatiquement des identifiants Apple gérés pour tous les élèves et le personnel, configurer les réglages d’inscription des appareils et acheter et distribuer facilement apps, livres et supports pédagogiques ».

Des données stockées aux Etats-Unis

Oui mais voilà, ce service inquiète. En effet, « le service Apple School Manager comporte des données à caractère personnel, relatives aux élèves et aux enseignants, qui sont hébergées sur le territoire des Etats-Unis », peut-on lire dans une lettre du recteur de l’Académie de Versailles. Toujours sur le site d’Apple, un document relatif à « la confidentialité des données des établissements scolaires » souligne, dans un paragraphe sur le transfert des données à l’international : « avec Apple School Manager, les identifiants Apple gérés, iTunes U et iCloud, les données personnelles peuvent être stockées ailleurs que dans leur pays d’origine. Où que les données soient stockées, elles sont assujetties aux mêmes normes et exigences rigoureuses en matière de stockage des données. » Et de préciser que le transfert transatlantique des données est soumis au Safe Harbor (invalidé en octobre 2015) ou à ses successeurs, en l’occurrence le Privacy Shield (déjà contesté). Ainsi, que par « les clauses contractuelles types de l’UE/l’Accord de Transmission à l’étranger de la Suisse, qui ont été ajoutés à l’Accord Apple School Manager ».

Face à cette problématique de localisation des données, le rectorat explique qu’Apple School Manager doit faire l’objet « d’une déclaration normale auprès de la CNIL et d’une information auprès des usagers ». Au nom de l’autonomie des établissements, c’est donc aux principaux des Collèges concernés de faire cette déclaration auprès de la CNIL.

Les Hauts de Seine temporisent

Nous avons sollicité l’avis des différents protagonistes dans cette affaire. En premier lieu, le Conseil Départemental des Hauts de Seine se dit conscient du problème : « dans le cadre du Plan numérique national des collèges, le Département des Hauts-de-Seine a remis à ce jour 3 568 tablettes personnelles à des collégiens et professeurs, sur les 4 500 prévues sur l’année scolaire 2016/2017. Le logiciel Apple School Manager n’est donc actuellement pas utilisé, puisque seules les tablettes mutualisées sont concernées par cette problématique qui retient toute l’attention du Département. »

Il ajoute que « les 932 tablettes restantes, qui seront mutualisées, seront remises après qu’une solution définitive soit trouvée » (sic).  Cette dernière phrase montre que la solution Apple School Manager n’est pas encore mise en œuvre et que des solutions alternatives pourraient être envisagées comme des outils de MDM (Mobile Device Management)…[lire la suite]

 


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Source : Avec Apple, les données des collégiens migrent aux Etats-Unis




Privacy Shield et donnés personnelles : un décret de Trump inquiète

Un décret adopté par Donald Trump menace potentiellement le Privacy Shield, l’accord censé veiller à la protection des données personnelles des citoyens européens exportées aux États-Unis par des entreprises comme Google et Facebook. La Commission européenne se veut rassurante mais affirme sa vigilance.

Privacy Shield et donnés personnelles : un décret de Trump inquiète


Un décret adopté par Donald Trump menace potentiellement le Privacy Shield, l’accord censé veiller à la protection des données personnelles des citoyens européens exportées aux États-Unis par des entreprises comme Google et Facebook. La Commission européenne se veut rassurante mais affirme sa vigilance.

 

L’accord Privacy Shield, qui présume que les données personnelles des Européens exportées aux États-Unis par des entreprises bénéficient du même degré de protection qu’en droit européen, aura nécessité de longs mois de négociation entre les États-Unis et l’Union européenne avant d’être adopté en juillet dernier.

Si de grands noms du milieu, comme Microsoft, Google et Facebook n’ont pas tardé à s’engager à le respecter — alors que de nombreuses critiques perdurent à son sujet — son application est désormais directement menacée par Donald Trump.

EXCLUSION DES « NON-CITOYENS AMÉRICAINS »

La quatorzième clause du décret «  d’amélioration de la sécurité publique au sein des États-Unis » — le fameux texte anti-immigration de Trump — signé cette semaine par le 45ème président affirme en effet : «  Les agences [comme la NSA et le FBI] devront, dans la mesure permise par la loi en vigueur, s’assurer que leurs politiques de protection des données personnelles excluent les non-citoyens américains et les non-résidents permanents autorisés, des protections offertes par le Privacy Act au regard des informations personnelles identifiables. »

Le rapporteur du Parlement européen en matière de protection de données, Jan Philipp Albrecht, n’a pas caché son inquiétude sur Twitter : « Si cela est confirmé, la Commission européenne doit immédiatement suspendre le Privacy Shield et sanctionner les États-Unis d’avoir violé l’accord ».

If this is true @EU_Commission has to immediately suspend & sanction the US for breaking EU-US umbrella agreement. https://twitter.com/cobun/status/824398742275104768 

LA COMMISSION EUROPÉENNE SE VEUT RASSURANTE

La Commission européenne, elle, a tenu à se montrer rassurante en indiquant que le Privacy Shield ne dépendait pas du Privacy Act, le texte de 1974 qui encadre l’usage des données personnelles de citoyens américains par les agences fédérales : « Nous sommes au courant du décret qui a été adopté. Le Privacy Act américain n’a jamais garanti la protection des données personnelles des Européens. » Cette affirmation contredit pourtant une déclaration antérieure de l’Union européenne à propos du Privacy Act.

 

 

Dans une explication de septembre 2015 sur le contenu du Privacy Shield, elle le présentait en effet comme une « extension du cœur des garanties juridiques » fournies par le Privacy Act. L’adoption du Privacy Shield a été permise par le Judicial Redress Act adopté par Barack Obama en 2014, une extension directe des garanties du Privacy Act aux citoyens non-Américains.

L’Union européenne affirme tout de même sa vigilance : « Nous continuerons à suivre de près […] le moindre changement aux États-Unis qui pourrait avoir un impact sur les droits des Européens en matière de protection de leurs données personnelles »…[lire la suite]


Notre métier : Vous aider à vous protéger des pirates informatiques (attaques, arnaques, cryptovirus…) et vous assister dans vos démarches de mise en conformité avec la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

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Le FBI a désormais le droit de pirater n’importe quel ordinateur dans le monde !

Le FBI a désormais le droit de pirater n’importe quel ordinateur dans le monde !


Le FBI est désormais doté de nouveaux pouvoirs, à savoir l’extension de ses capacités actuelles en matière de piratage informatique. Sur la base d’un mandat spécial, les agents du bureau pourront s’introduire sur n’importe quel ordinateur, situé aux États Unis mais également dans le monde.

Applicable dès aujourd’hui, la réforme est à nuancer. En effet, l’application de la règle 41 du Federal Rules of Criminal Procedure (équivalent de notre code de procédure pénale) est strictement encadrée par un juge fédéral, qui instruit au préalable le dossier. Il s’agira d’une procédure exceptionnelle, la spécificité de l’affaire devant justifier de l’opportunité d’une telle mesure.

L’intervention reste, en effet, une intrusion dans la vie privée des gensqui ne sont pas forcément coupables de ce qui pourrait leur être reproché. Cela n’empêche pas les politiques américains de s’inquiéter sur des atteintes aux libertés personnelles, des abus possibles ou d’éventuelles finalités politiques.

Précisons que ce pouvoir n’est pas unique en son genre, il existe déjà en France où il est actuellement renforcé du fait du plan vigipirate au même titre que certains pouvoirs de surveillance.


Notre métier : Au delà de nos actions de sensibilisation, nous répondons à vos préoccupations en matière de cybersécurité par des audits sécurité, par des actions de sensibilisation sous forme de formations ou de conférences. Vous apprendrez comment vous protéger des pirates informatiques et comment vous mettre en conformité avec le Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles. Audits sécurité, animations de formations en cybercriminalité et accompagnement à la mise en conformité avec le règlement sur la protection des données personnelles. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

Denis JACOPINI réalise des audits et anime dans toute le France et à l’étranger des formations, des conférences et des tables rondes pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux risques liés à la Cybercriminalité et à la protection de leurs données personnelles. Enfin, nous vous accompagnons dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles




 

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Original de l’article mis en page : Les nouveaux pouvoirs de piratage informatique du FBI




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Données personnelles: l'UE adopte un accord transatlantique - L'Express L'Expansion

l’UE adopte un accord transatlantique sur l’utilisation des Données Personnelles


Le Parlement européen a donné son feu vert jeudi à un accord négocié entre l’UE et les Etats-Unis pour mieux garantir la protection des données personnelles échangées entre les autorités policières et judiciaires américaines et européennes.

Cet accord-cadre couvre les transferts transatlantiques de données à caractère personnel (nom, adresse, ou encore casier judiciaire), effectués pour prévenir ou détecter des infractions pénales, mener des enquêtes et des poursuites.

« Après six ans de négociations, nous avons élevé à un nouveau niveau la protection des données avec les Etats-Unis« , s’est félicité l’eurodéputé chargé du dossier, Jan Philipp Albrecht (Verts), estimant que « les droits fondamentaux des citoyens seront mieux protégés qu’ils ne le sont actuellement par une simple reconnaissance mutuelle de normes peu élevées« .

Cet accord, que les députés ont largement approuvé (481 voix pour, 75 voix contre, 88 abstentions), établit notamment un cadre légal pour les activités de contrôle des autorités de protection des données, garantes du respect des droits fondamentaux.

Ces droits incluent notamment, pour les Européens comme pour les Américains, le fait d’être informés en cas de violation en matière de sécurité de leurs données, de pouvoir demander la rectification d’informations incorrectes ou d’introduire un recours en justice.

Le texte a été négocié pendant quatre ans, de 2011 à septembre 2015. Il a ensuite été signé en juin 2016 par la Commission européenne et les autorités américaines, après l’adoption du « Judicial Redress Act » par le Congrès américain, qui a donné aux citoyens européens le droit d’introduire un recours en justice aux Etats-Unis.

Cet accord-cadre concerne spécifiquement les échanges de données entre autorités répressives. Il s’agit d’un dossier différent de celui des échanges de données personnelles à des fins commerciales, qui ont également fait l’objet d’une longue négociation entre l’UE et les Etats-Unis, conclue en 2016.

Ces échanges transatlantiques commerciaux avaient été plongés dans une incertitude légale fin 2015, quand la justice européenne a brisé le cadre juridique les régissant depuis 15 ans, appelé « Safe Harbour« . La Cour de justice de l’UE avait en effet jugé insuffisantes les garanties qu’il offrait aux Européens, à la lumière notamment des révélations sur les programmes de surveillance du renseignement américain.

Les Américains ont depuis pris une série de nouveaux engagements, réunis sous l’appellation de « Privacy Shield » (« bouclier de protection des données« ), jugés suffisants par la Commission européenne.

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Privacy Shield adopté, nouveau fondement pour les transferts de données outre-atlantique

Privacy Shield adopté, nouveau fondement pour les transferts de données outre-atlantique


La Commission européenne a adopté mardi 12 juillet dernier le Privacy Shield. Ce nouvel accord remplace le Safe Harbor, et aura pour effet d’autoriser les transferts de données à caractère personnel depuis l’Union européenne vers les entreprises établies aux Etats-Unis  adhérant à ce dispositif.

 

L’adoption de ce nouveau « bouclier de protection des données personnelles » est l’aboutissement d’un long processus, commencé dès 2014, avec la révélation par l’ancien agent de la CIA Edward Snowden de la surveillance de masse effectuée par les services de renseignements américains puis par le refus, sur ce motif, d’un citoyen autrichien de transférer ses données vers les Etats-Unis. La  Cour de Justice de l’Union Européenne a ainsi dans une décision du 6 octobre 2015 déclaré invalide la décision de la Commission du 26 juillet 2000 constatant que les Etats-Unis assurent un niveau de protection adéquat aux données caractère personnel transférées. En effet la Cour a considéré que les Etats-Unis n’apportaient pas les garanties suffisantes pour protéger les données des citoyens Européens au motif que les pouvoirs des services de renseignements américains s’étendaient à toutes données exportées depuis l’Europe dès lors que l’intérêt de sécurité publique était en cause. La CJUE a considéré que ces intrusions étaient disproportionnées et heurtaient les principes de  la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne.

A la suite de cette décision, l’ensemble des transferts de données personnelles vers des entités situés aux Etats-Unis sur le fondement du Safe Harbor ont dû être suspendus et des solutions alternatives mises en place. Le Groupe de travail de l’article 29, qui est constitué des différents autorités de protection des données à caractère personnel au sein de l’UE (le G29), a assuré les organisations souhaitant poursuivre le transfert de données de l’UE vers les Etats-Unis qu’elles pouvaient se fonder sur les mécanismes alternatifs prévus par la directive de 1995 relative à la protection des données, telles que les clauses contractuelles types et les règles d’entreprise contraignantes (BCR).

En parallèle la Commission européenne et le gouvernement américain engageaient des discussions afin de trouver un nouvel accord sur le transfert des données personnelles des citoyens européens vers les Etats-Unis.

Le 2 février 2016, la Commission européenne et le gouvernement des États-Unis sont parvenus à un premier accord politique. La Commission a présenté le projet d’accord le 29 février 2016. Le groupe de travail « Article 29″ a ensuite rendu un premier avis le 13 avril 2016 assez critique en particulier sur l’insuffisance des gardes fous accordés aux citoyens européens pour contrôler l’usage de leurs données.

Une résolution a été adoptée le 26 mai par le Parlement européen, et la Commission a clôturé la procédure d’adoption du nouvel accord le 12 juillet 2016 en adoptant une décision d’adéquation visant à reconnaitre au mécanisme « EU-U.S. Privacy Shield » un niveau de protection « essentiellement équivalent » aux exigences européennes. .

Le nouveau dispositif : Comment ça marche ?

Le Privacy Shield vise à permettre aux entreprises de transférer plus  facilement vers les Etats Unis des données personnelles collectées dans l’Union européenne, tout en protégeant les droits des personnes concernées.

 

 

Le Privacy Shield est fondé sur les principes suivants:

  • Des obligations strictes pour les entreprises qui traitent des données : dans le cadre du nouveau dispositif, le ministère américain du commerce procédera régulièrement à des mises à jour et à des réexamens concernant les entreprises participantes, afin de veiller à ce qu’elles observent les règles auxquelles elles ont souscrit. Les entreprises dont la pratique ne sera pas conforme aux nouvelles règles s’exposeront à des sanctions et à une radiation de la liste des entreprises adhérant au dispositif.
  • Un accès des pouvoirs publics américains soumis à des conditions claires et à des obligations de transparence : les États-Unis ont donné à l’Union européenne l’assurance que l’accès des pouvoirs publics aux données à des fins d’ordre public et de sécurité nationale serait soumis à des limitations, à des conditions et à des mécanismes de surveillance bien définis. De même, tous les citoyens de l’Union bénéficieront pour la première fois de mécanismes de recours dans ce domaine. Les États-Unis ont exclu toute surveillance de masse systématique des données à caractère personnel transférées vers leur territoire dans le cadre du bouclier de protection des données UE-États-Unis. Le secrétaire d’État américain a instauré une possibilité de recours pour les Européens dans le domaine du renseignement national en créant un mécanisme de médiation au sein du département d’État ;
  • Une protection effective des droits individuels : tout citoyen estimant que les données le concernant ont fait l’objet d’une utilisation abusive dans le cadre du Privacy Shield bénéficiera de plusieurs mécanismes accessibles et abordables de règlement des litiges. Lorsqu’un litige n’aura pas été réglé par l’un de ces moyens, un mécanisme d’arbitrage sera disponible, en dernier ressort. La possibilité d’un recours dans le domaine de la sécurité nationale ouvert aux citoyens de l’UE passera par un médiateur indépendant des services de renseignement des États-Unis ;
  • Un mécanisme de réexamen annuel conjoint : ce mécanisme permettra de contrôler le fonctionnement du Privacy Shield, et notamment le respect des engagements et des assurances concernant l’accès aux données à des fins d’ordre public et de sécurité nationale. Le réexamen sera mené par la Commission européenne et le ministère américain du commerce, lesquels y associeront des experts nationaux du renseignement travaillant au sein des autorités américaines et européennes de protection des données. La Commission s’appuiera sur toutes les autres sources d’information disponibles et adressera un rapport public au Parlement européen et au Conseil.

 

Le Privacy Shield reste donc un mécanisme souple, à l’instar du Safe Harbor sous-tendu par une nécessité d’auto-certification des entreprises américaines. Pour bénéficier de l’accord et faciliter les transferts de données personnelles entre l’Europe et les Etats Unis, les entreprises américaines adhérant au dispositif devront s’engager à respecter les obligations de protection des données du Privacy Shield.

La décision « Privacy Shield » entrera en vigueur à compter de sa notification à chacun des Etats membres de l’Union européenne et sera contraignante pour ceux-ci. L’applicabilité de ce cadre juridique aux entreprises concernées sera ensuite subordonnée à l’enregistrement de celles-ci auprès des autorités américaines en charge de la mise en œuvre du dispositif. Les entreprises américaines pourront obtenir la certification Privacy Shield à partir du 1er août 2016.

Si un  des objectifs poursuivi par le Privacy Shield est d’exclure tout traitement massif des données européennes transatlantique la collecte massive de données pourra cependant être effectuée si elle est limitée à des objectifs de sécurité nationale prédéfinis : espionnage, terrorisme, armes de destruction massive, menaces sur la cyber-sécurité, sur les armées, ou menaces criminelles transnationales.

Un accord déjà critiqué

En dépit de son objectif d’amélioration de la protection des données personnelles, le nouveau cadre fait pourtant l’objet de nombreuses critiques.

Le G29 dans son avis d’avril 2016 avait notamment fait part de ses préoccupations sur un certain nombre de points manquants, incomplets ou peu clairs. Le G29 avait en particulier regretté l’absence de plusieurs principes tels que la limitation de la durée de conservation et l’interdiction des décisions automatisées. En ce qui concerne l’accès par les autorités publiques aux données, le G29 avait déploré que les autorités américaines n’aient pas apporté d’éléments suffisamment précis pour écarter la possibilité d’une surveillance massive et indiscriminée des données des citoyens européens. Enfin, le G29 avait émis des doutes sur l’indépendance du médiateur (Ombudsperson) et sur le fait qu’il dispose de pouvoirs suffisants pour exercer son rôle efficacement et permettre d’obtenir un recours satisfaisant en cas de désaccord avec l’administration.

Il n’est pas certain que la nouvelle rédaction satisfasse pleinement le G29.

De même le 30 mai 2016, le contrôleur européen de la protection des données (EDPS en anglais), Giovanni Buttarelli, dans un  Avis sur le Privacy Shield, demandait des améliorations « significatives » avant son adoption par la Commission européenne (CE). Selon l’Avis de l’EDPS: « La proposition de Privacy Shield est un pas dans la bonne direction, mais dans sa rédaction actuelle elle ne prend pas suffisamment en compte, de notre point de vue, toutes les garanties appropriées pour protéger les droits européens des individus à la vie privée et à la protection des données notamment en ce qui concerne le recours juridictionnel. Des améliorations significatives sont nécessaires dans l’hypothèse où la Commission européenne souhaiterait adopter une décision d’adéquation ».

Le G29 mène actuellement une analyse de la décision de la Commission et se réunira le 25 juillet 2016 afin de finaliser sa position.

Article original de DLA PIPER


 

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