Denis JACOPINi en direct sur LCI : « Les fraudeurs ont toujours une longueur d’avance – MYTF1News | Denis JACOPINI

Denis JACOPINi en direct sur LCI : « Les fraudeurs ont toujours une longueur d’avance – MYTF1News 


Denis Jacopini, expert informatique assermenté spécialisé en cybercriminalité, explique que quoi que l’on fasse, les fraudeurs auront une longueur d’avance. Néanmoins, il y a des failles dans le système, et en particulier au niveau du cryptogramme visuel.

 

 

 

En direct sur LCI avec Serge Maître Maître, président de l’AFUB (Association Française des Usagers des Banques) et Nicolas CHATILLON, Directeur du développement-fonctions transverses du groupe BPCE et Denis JACOPINI, Expert informatique assermenté spécialisé en cybercriminalité débattent sur les techniques des cybercriminels pour vous pirater votre CB.

 

2016 03 07-05 LCI 2016 03 07-01 LCI 2016 03 07-02 LCI 2016 03 07-04 LCI

http://lci.tf1.fr/france/societe/cartes-bancaires-les-fraudeurs-ont-toujours-une-longueur-d-avance-8722056.html

 


 

Réagissez à cet article

Source : Cartes bancaires : « Les fraudeurs ont toujours une longueur d’avance » – Société – MYTF1News




Pourquoi, malgré le danger connu, cliquons nous sur des e-mails d’expéditeurs inconnus ?

Pourquoi, malgré le danger connu, cliquons nous sur des e-mails d’expéditeurs inconnus ?


Selon une enquête de la FAU (University of Erlangen-Nuremberg), près de la moitié des utilisateurs cliqueraient sur des liens d’expéditeurs inconnus (environ 56% d’utilisateurs de boite mails et 40% d’utilisateurs de Facebook), tout en étant parfaitement conscient des risques de virus ou d’autres infections.

Le site d’information Français Pure Player Atlantico à interrogé à ce sujet Denis JACOPINI, Expert Informatique assermenté spécialisé en cybercriminalité et en protection des données personnelles

 

Atlantico :

Pourquoi donc, selon vous, le font-ils malgré tout ? Qu’est-ce qui rend un mail d’un inconnu si attirant, quitte à nous faire baisser notre garde ?

 

 

Denis JACOPINI :

Ça-vous est très probablement déjà arrivé de recevoir un e-mail provenant d’un expéditeur anonyme ou inconnu.

Avez-vous résisté à cliquer pour en savoir plus ? Quels dangers se cachent derrière ces sollicitations inhabituelles ? Comment les pirates informatiques peuvent se servir de nos comportements incontrôlables ?

 

 

Aujourd’hui encore, on peut comparer le courrier électronique au courrier postal.

Cependant, si l’utilisation du courrier postal est en constante diminution (-22% entre 2009 et 2014), l’usage des messages électroniques par logiciel de messagerie ou par messagerie instantanée a lui par contre largement augmenté.

Parmi les messages reçus, il y a très probablement des réponses attendues, des informations souhaitées, des messages de personnes ou d’organismes connus nous envoyant une information ou souhaitant de nos nouvelles et quelques autres messages que nous recevons avec plaisir de personnes connues et puis il y a tout le reste, les messages non attendus, non désirés qui s’appellent des spams.

En 2015, malgré les filtres mis en place par les fournisseurs de systèmes de messagerie, il y avait tout de même encore un peu plus de 50% de messages non désirés.

Parmi ces pourriels (poubelle + e-mail) se cachent de nombreux message ayant des objectifs malveillant à votre égard. Les risques les plus répandus sont les incitations au téléchargement d’une pièce jointe, au clic sur un lien renvoyant vers un site Internet piégé ou vous proposer d’échanger dans le but de faire « copain copain » et ensuite vous arnaquer.

 

La solution : ne pas cliquer sur un e-mail ou un message provenant d’un inconnu, de la même manière qu’on apprend aux enfants de ne pas parler à un inconnu…Pourtant, des millions de personnes en France se font piéger chaque année. Pourquoi ?

 

A mon avis, les techniques d’Ingenierie sociale sont à la base de ces correspondances. L’ingénierie sociale est une pratique qu exploite les failles humaines et sociales. L’attaquant va utiliser de nombreuses techniques dans le but d’abuser de la confiance, de l’ignorance ou de la crédulité des personnes ciblées.
Imaginez, vous recevez un message ressemblant à ça :

« Objet : changements dans le document 01.08.16

Expéditeur : Prénom et Nom d’une personne inconnue

Bonjour,

Nous avons fait tous les changements necessaires dans le document.

Malheureusement, je ne comprends pas la cause pour la quelle vous ne recevez pas les fichier jointes.

J’ai essaye de remettre les fichier jointes dans le e-mail. »

 

Dans cet exemple, on ne connaît pas la personne, on ne connaît pas le contenu du document, mais la personne sous-entend un nouvel envoi qui peut laisser penser à une ultime tentative. Le document donne l’impression d’être important, le ton est professionnel, il n’y pas trop de faute d’orthographe… Difficile de résister au clic pour savoir ce qui se cache dans ce mystérieux document.

 

Un autre exemple d’e-mail ou similaire souvent reçu :

« Objet : Commande – CD2533

Expéditeur : Prénom et Nom d’une personne inconnue

Madame, Monsieur,

Nous vous remercions pour votre nouvelle « Commande – CD2533″.

Nous revenons vers vous au plus vite pour les delais

Meilleures salutations,

VEDISCOM SECURITE »

 

En fait, bien évidemment pour ce message aussi, la pièce jointe contient un virus et si le virus est récent et s’il est bien codé, il sera indétectable par tous les filtres chargés de la sécurité informatique de votre patrimoine immatériel.

Auriez-vous cliqué ? Auriez-vous fais partie des dizaines ou centaines de milliers de personnes qui auraient pu se faire piéger ?

 

Un autre exemple : Vous recevez sur facebook un message venant à première vue d’un inconnu mais l’expéditeur a un prénom que vous connaissez (par exemple Marie, le prénom le plus porté en France en 2016). Serait-ce la « Marie » dont vous ne connaissez pas le nom de famille, rencontrée par hasard lors d’un forum ou d’une soirée qui vous aurait retrouvé sur Facebook ?

Dans le doute vous l’acceptez comme amie pour en savoir plus et engager pourquoi pas la conversation…

C’est un autre moyen utilisé par les pirates informatiques pour rentrer dans votre cercle d’amis et probablement tenter des actes illicites que je ne détaillerai pas ici.

 

Vous rappelez-vous avoir accepté une demande de mise en contact provenant d’un inconnu sur Facebook ? Peut-être que vous ne connaissiez pas les risques, mais qu’est-ce qui vous a poussé à répondre à un inconnu ? La politesse ? La curiosité ?

 

A mon avis, le principal levier utilisé pour pousser les gens à cliquer sur les emails pour en voir l’objet, cliquer sur les pièces jointes pour en voir le contenu ou cliquer sur les liens pour découvrir la suite, est une des nombreuses failles humaine : la curiosité.

 

Cette curiosité peut nous faire faire des choses complètement irresponsables, car on connaît les dangers des pièces jointes ou des liens dans les e-mails. Malgré cela, si notre curiosité est éveillée, il sera difficile de résister au clic censé la satisfaire.

 

Il est clair que la curiosité positive est nécessaire, mais dans notre monde numérique où les escrocs et pirates oeuvrent en masse le plus souvent en toute discrétion et en toute impunité, la pollution des moyens de communication numériques grand public est telle que le niveau de prudence doit être augmenté au point de ne plus laisser de place au hasard. Le jeu vaut-il vraiment la chandelle face aux graves conséquences que peut engendrer un simple clic mal placé ?

 


Denis Jacopini anime des conférences et des formations et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étranger pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous animons conférences et formations pour sensibiliser décideurs et utilisateurs aux risques en informatique, découvrir et comprendre les arnaques et les piratages informatiques pour mieux s’en protéger et se mettre en conformité avec la CNIL en matière de Protection des Données Personnelles. Nos actions peuvent être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : One in two users click on links from unknown senders › FAU.EU




10 techniques de cybercriminels pour vous pirater votre carte bancaire | Denis JACOPINI

Oberthur Technologies lance la carte à CVV dynamique - Actualités Banque & Assurance

10 techniques de cybercriminels pour vous pirater votre carte bancaire


Pour sécuriser les achats par internet, Oberthur Technologies a imaginé une carte à puce avec CVV dynamique (Card Verification Value, les trois chiffres au dos de la carte). Un petit écran à affichage à encre électronique, comme les liseuses, est disposé au même emplacement que le CVV statique.

 

Afficher l'image d'origine

 

Une puce spécifique et une batterie insérées dans la carte permettent de gérer le changement de CVV toutes les heures, en totale indépendance par rapport à la puce de la carte. En parallèle, les banques émettrices pourront déléguer à Oberthur ou installer chez elles les serveurs fonctionnant avec le même algorithme et permettant ainsi de vérifier que la carte est bien en possession de son propriétaire au moment de l’achat sur internet. Un nouveau moyen de lutte contre la fraude.

 

 

Est-ce vraiment efficace ?

Revenons sur les principaux moyens de fraude à la carte bancaire.

 

1. VOL OU PERTE PHYSIQUE DE LA CARTE BANCAIRE

Exemple :
Vous faire voler votre carte bancaire ou l’égarer ne vous est jamais arrivé ? Vous êtes chanceux. Entre les professionnels de la chipe à l’affût de la moindre inattention et les étourdis comme moi qui ont beaucoup de mal à rester concentré sur ce qu’ils font s’ils ont trop de sollicitations à traiter en même temps, il est tout de même courant qu’on ne retrouve plus sa si précieuse CB. Horreur ! Danger ! Fin du monde ! se dit-on si ça nous arrive.

Le risque :
Il est clair que le nouveau propriétaire d’une carte bancaire perdue ou volée n’a que très peu de temps pour agir. Il pourra rapidement faire des achats sur Internet avec cette bourse malhonnête, ou pourra également revendre cette carte ultra-fraîche sur le DarkNet pour un usage frauduleux similaire.

Pour se protéger :

Par anticipation, vous pourrez gratter le cryptogramme

Si c’est trop tard

Appelez le  0 892 705 705, le serveur interbancaire pour la mise en opposition des Cartes Bancaires.

 

 

2°/ COPIE AU DISTRIBUTEUR SOL. : CONFIANCE A PERSONNE DISCRET

Exemple :
Vous allez retirer de l’argent dans un distributeur (isolé la plupart du temps) et faites attention aux regards indiscrets et aux personnages inquiétants pouvant roder autour. Le danger peut venir de là où on ne l’attend pas. En effet, les pirates professionnels peuvent maquiller le distributeur de votre banque avec un appareil enregistrant la bande magnétique de votre carte au moment ou vous l’introduisez (skimmer) et enregistrant le code de votre carte soit par le clavier (piégé) ou par une discrète caméra captant votre code en le filmant par dessus le clavier.

Le risque :
Le pirate agissant ainsi pourra, à partir de la lecture de la bande magnétique reproduire votre carte bancaire et avec le code qu’il vous a discrètement dérobé, reproduire un clone de votre carte. Les informations captées étant numériques, elle peuvent être vendues ou envoyées dans le monde entier.

Pour se protéger :

Prenez l’habitude d’aller dans un distributeur de billets connu.

Si c’est trop tard

Appelez le  0 892 705 705, le serveur interbancaire pour la mise en opposition des Cartes Bancaires.

 

 

3°/ VOL CHEZ LES COMMERCANTS

Exemple :
Il a été démantelé à plusieurs reprises en France des réseaux de cybercriminels embauchant dans des bars ou des cafés des serveurs équipés d’appareils portables permettant la copie de la bande magnétique de la carte bancaire.  Puisqu’ils ont la CB dans la main, ils peuvent également recopier le cryptogramme et discrètement vous voir taper votre code.

Le risque :
Il est clair que le nouveau propriétaire d’une carte bancaire dont la piste magnétique a été volée sans que le vrai propriétaire le sache, a tout son temps pour agir. Les informations captées étant numériques, elle peuvent être vendues ou envoyées dans le monde entier.

Pour se protéger :

Ne vous séparez jamais de votre carte sauf pour payer et lorsque vous les avez sous les yeux (la carte et le serveur).

Si c’est trop tard

Appelez le  0 892 705 705, le serveur interbancaire pour la mise en opposition des Cartes Bancaires.

 

 

4°/ VOL DES COORDONNÉES PAR NFC

Exemple :
La technique de vol de vos coordonnées bancaires par NFC consiste à utiliser un lecteur de cartes NFC portable, à distance et autonome et à se balader dans des lieux ou la densité de passants est très forte (par exemple dans le métro). L’appareil autonome pouvant aisément être camouflé dans un sac à dos détectera les CB se trouvant dans son rayon de détection, enregistrera les données émises par les CB répondant aux commandes NFC envoyées par l’outil du pirate.

Le risque :
Il est clair que le nouveau propriétaire d’une carte bancaire dont la piste magnétique a été volée sans que le vrai propriétaire le sache, a tout son temps pour agir. Les informations captées étant numériques, elle peuvent être vendues ou envoyées dans le monde entier.

Pour se protéger :

Protégez votre carte bancaire dans une boite ou un coffret metallique (la pochette de protection des boitiers Telepeage peut aussi bien faire l’affaire).

Si c’est trop tard

Appelez le  0 892 705 705, le serveur interbancaire pour la mise en opposition des Cartes Bancaires.

 

 

5°/ OUVERTURE D’UN COMPTE EN USURPANT L’IDENTITÉ D’UNE VICTIME

Témoignage
« Au début du mois de septembre, ma colocataire m’a avertie que quelqu’un d'[une banque] voulait me joindre. Comme le numéro que la personne avait laissé était avec un indicatif régional que je ne connaissais pas, j’ai cru qu’on voulait me vendre des produits financiers et j’ai failli ne pas rappeler comme je partais en vacances le lendemain. Finalement, j’ai appelé et le numéro m’amenait directement au département des fraudes. On m’a demandé si j’avais un compte avec [la banque en question] (non), et on m’a dit qu’on suspectait que j’ai été victime d’un vol d’identité. Une personne avait commandé une carte de crédit en ligne en mars, en changeant mon numéro d’appartement et avait fait des transactions pour près de 14 000 $, somme bien sûr qu’elle n’avait jamais remboursée. On m’a suggéré d’aller au poste de police porter plainte et de passer en succursale si je voulais plus d’informations, choses que j’ai faites. »

La Technique
Le fraudeur possédait nos noms, adresses exactes et numéros d’assurance sociale. Il commandait des cartes de crédit en ligne et indiquait les bons noms et les bonnes adresses, à une différence près : il n’indiquait pas le bon numéro d’appartement. De ce fait, nos voisins qui recevaient des lettres qui ne leur étaient pas adressées (mais qui comportaient les cartes de crédit) les laissaient sur les boîtes postales et le fraudeur les ramassait, tout simplement.

Le moyen de se protéger
Lorsque ça arrive, il faut que les gens ne déposent pas des lettres qui ne leur sont pas adressées sur le dessus de leur boîte, mais aillent plutôt les porter directement aux personnes dont les noms apparaissent sur l’enveloppe ou au pire, les remettent dans des boîtes aux lettres de la Poste en indiquant mauvaise adresse.

 

 

6°/ INFECTION DES DAB (2003-2015) 

Exemple :
Comme les ordinaeurs, smarphones et tablettes, les distributeurs automatiques de billets ont leur Virus. Dernièrement, en 2015, GreenDispenser, puisque c’est ainsi qu’il est baptisé, vient s’ajouter aux redoutables Suceful, Plotus ou Padpin pour le malheur des banques et de leurs clients. Le virus est introduit dans le D.A.B. (distributeurs automatiques de billets) et va en perturber le fonctionnement au point ou ce dernier distribuera des billets à la demande, sans suivre les procédures pourtant savamment verrouillées.

La Technique
Le fraudeur en fonction du type de DAB vient utiliser une de ses failles pour pouvoir lui faire croire qu’une carte a été rentrée et que de l’argent a demandé d’être retirée sans limite (sauf le stock).

Le moyen de se protéger
C’est aux constructeurs de DAB de mettre à jour et protéger leurs appareils.

http://www.crime-expertise.org/suceful-le-malware-nouvelle-generation

 

 

7°/ VOL DES COORDONNEES PAR PHISHING

Exemple :
Chaque seconde, sont envoyés dans le monde un peu plus de 2,5 millions d’e-mails. Cela représente un peu plus de 210 milliards d’e-mails par jour (en moyenne 64 e-mails par jour et par personne). Un peu plus de 56 % représente du SPAM. Cela fait un peu plus de 36 spams par jour et par personne. 11% de ce spam est du Phishing. Cela fait aux alentours de 4 e-mail de phishing (hameçonnage) par jour et par personne, dont le seul but de ces e-mails est de vous récupérer identifiants mots de passe et coordonnées bancaires.

Selon le site Internet « jegardecapourmoi.com », 71 % des attaques d’hameçonnage utilisent le nom et le logo des institutions financières.

La Technique
Se faire passer pour un organisme (financier de préférence) de confiance, prétexter une quelconque bonne raison pour gentiment demander (le plus souvent pour vérification) à la victime de vous communiquer les informations de sa carte bancaire pour pouvoir ensuite les vendre sur le DarkNet ou les utiliser.

Le moyen de se protéger
Apprenez à détecter les e-mails de hameçonnage, de harponnage ou de phishing.

 

 

8°/ VOL LORS D’UN ACHAT SUR INTERNET (CLIENT/SERVEUR)

Exemple :
Soit l’ordinateur de la victime est infecté (par un Virus « Man In the Browser »)
Soit la ligne internet est piratée (« Man in the Middle »)
Soit le serveur peut avoir une faille (exemple de « Heart Bleed »)

La Technique
Utiliser une faille de l’équipement informatique du client ou du commerçant pour récupérer les données bancaires,

Le moyen de se protéger
Mettre un logiciel de sécurité à jour

 

 

9°/ PIRATAGE DES BASES DE DONNÉES (INJECTION SQL)

Exemple :
Target s’est fait voler 70 millions de données personnelles de ses clients dont 40 millions de coordonnées bancaires.

La Technique
Utiliser une faille des serveurs pour accéder à leur base de données. Les données non protégées peuvent alors être bavardes et riches en informations confidentielles et sensibles tel que des coordonnées bancaires.

Le moyen de se protéger
N’utilisez que des cartes bancaires virtuelles et à usage unique.
N’enregistre jamais vos CB par facilité dans les sites Internet

 

 

10°/ PIRATAGE DES ORDINATEURS

Exemple :
Parce qu’il est tellement plus facile de noter les coordonnées de sa carte bancaire dans un fichier dans un ordinateur plutôt que d’essayer de s’en rappeler, ces informations ultra sensibles, si elle ne bénéficient pas d’un soin particulier, ne résisteront pas à la curiosité professionnelle de pirates informatiques.

La Technique
Scruter les disques durs à la recherche de tout  ce qui pourrait ressembler à 16 chiffres.

Le moyen de se protéger
Utilisez un cryptage fort pour sécurités des informations bancaires et sensibles

 

 

 

LA BIOMETRIE AU SECOURS DE LA FRAUDE PAR CARTE BANCAIRE

La Banque Postale se lance dans la biométrie vocale car, en ce début de mois de mars 2016, elle vient d’obtenir l’autorisation de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) d’utiliser cette technologie de reconnaissance vocale pour sécuriser les paiements en ligne de ses clients. C’est une première en France.

Pour effectuer un paiement sur Internet, le client recevra un appel de la banque pour s’identifier. Il lui suffira alors de prononcer quelques mots pour vérifier son identité. Ensuite il pourra payer.

 

 

INFOS DIVERSES

2012 :
560 milliards d’euros de transactions en France;
450 millions d’euros de fraudes (0,08%).

Avant de faire des achats importants, les pirates font de petits dons à des œuvres charitables. Une manière philanthropique de tester la carte. Ensuite, celle-ci servira à toutes sortes de trafics, mondialisés ou locaux.

Les grands commerçants s’équipent désormais de la protection 3D Secure – sans quoi ils subissent le coût de la fraude –, et travaillent à l’obtention du standard de sécurité PCI DSS. Pour obtenir cette certification, l’entreprise subit un check-up complexe (900 points sont contrôlés), mais fondé sur une philosophie simple : tout doit être mis en œuvre pour protéger les données des Cartes bleues des clients.

 

Une fraude qui a marqué l’actu :

Fin 2008, le président Sarkozy s’était aperçu que de petits montants avaient été prélevés sur son compte pour un total de 170 euros.

 

 

 

Enfin, pour répondre à la question « La protection par cryptogramme dynamique, est-ce vraiment efficace ?« , je répondrais : « Ca dépend ».

Oui dans presque tous les cas pour lesquels le numéro de CB a été dérobé, mais vu que de nombreux pays ne demandent pas le cryptogramme et que certains sites Internet le demandent mais ne le vérifient pas, le consommateur peut se sentir protégé pour des achats qu’il effectue en France et en Europe, mais pas pour des achats effectués ailleurs sauf s’il s’est renseigné sur le respect des normes de sécurité 3DS par la banque du commerçant .

 


 

Réagissez à cet article

Sources :

http://www.agefi.fr/banque-assurance/actualites/hebdo/20160210/oberthur-technologies-lance-carte-a-cvv-dynamique-155903

http://www.challenges.fr/economie/20130912.CHA4249/la-verite-sur-les-fraudes-a-la-carte-bancaire.html

https://www.jegardecapourmoi.com

http://www.challenges.fr/economie/20130912.CHA4249/la-verite-sur-les-fraudes-a-la-carte-bancaire.html

http://www.bienpublic.com/actualite/2013/10/10/dijon

http://www.lanouvelletribune.info/societe/vie-societale/technologie/25616-greendispenser-un-nouveau-virus-voleur-de-billets-de-banque

https://securelist.com/analysis/quarterly-spam-reports/69932/spam-and-phishing-in-the-first-quarter-of-2015

 

 




Règlement européen sur la protection des données : Renforcement des droits des personnes

Règlement européen sur la protection des données : Renforcement des droits des personnes


Le règlement européen renforce les droits des personnes et facilite l’exercice de ceux-ci.

Consentement renforcé et transparence

Le règlement impose la mise à disposition d’une information claire, intelligible et aisément accessible aux personnes concernées par les traitements de données.

L’expression du consentement est définie : les utilisateurs doivent être informés de l’usage de  leurs données et doivent en principe donner leur accord pour le traitement de leurs données, ou pouvoir s’y opposer. La charge de la preuve du consentement incombe au responsable de traitement. La matérialisation de ce consentement doit être non ambigüe.

De nouveaux droits

Le droit à la portabilité des données : ce nouveau droit permet à une personne de récupérer les données qu’elle a fournies sous une forme aisément réutilisable, et, le cas échéant, de les transférer ensuite à un tiers. Il s’agit ici de redonner aux personnes la maîtrise de leurs données, et de compenser en partie l’asymétrie entre le responsable de traitement et la personne concernée.

Des conditions particulières pour le traitement des données des enfants : Pour la première fois, la législation européenne comporte des dispositions spécifiques pour les mineurs de moins de 16 ans. L’information sur les traitements de données les concernant doit être rédigée en des termes clairs et simples, que l’enfant peut aisément comprendre. Le consentement doit être recueilli auprès du titulaire de l’autorité parentale. Les États membres peuvent abaisser cet âge par la loi, sans toutefois qu’il puisse être inférieur à 13 ans. Devenu adulte, le consentement donné sur un traitement doit pouvoir être retiré et les données effacées.

Introduction du principe des actions collectives : Tout comme pour la législation relative à la protection des consommateurs, les associations actives dans le domaine de la protection des droits et libertés des personnes en matière de protection des données auront la possibilité d’introduire des recours collectifs en matière de protection des données personnelles.

Un droit à réparation des dommages matériel ou moral : Toute personne ayant subi un dommage matériel ou moral du fait d’une violation du présent règlement a le droit d’obtenir du responsable du traitement ou du sous-traitant réparation du préjudice subi.

source : CNIL

 

Consultez la liste de nos formations RGPD et services RGPD

 


Denis Jacopini anime des conférences et des formations et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étrangerpour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous animons conférences et formations pour sensibiliser décideurs et utilisateurs aux risques en informatique, découvrir et comprendre les arnaques et les piratages informatiques pour mieux s’en protéger et se mettre en conformité avec la CNIL en matière de Protection des Données Personnelles. Nos actions peuvent être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles



 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Règlement européen sur la protection des données : ce qui change pour les professionnels | CNIL




Victime d’une arnaque vous demandant de régler par coupons recharges PCS ? Pas de panique !

Notre métier en RGPD et en CYBER : Auditer, Expertiser, Accompagner, Former et Informer
EXPERTISES VOTES ELECTRONIQUES : Expertise de systèmes de vote électronique et d'élections par Internet MISE EN CONFORMITÉ RGPD & CYBER : Accompagnement de votre établissement à la démarche de mise en conformité avec le RGPD et en CYBERSÉCURITÉ Expertise de systèmes de vote électronique - votes par Internet FORMATIONS & SEMINAIRES RGPD & CYBER ARNAQUES & PIRATAGES : Restez informé sur les techniques utilisées par les pirates informatiques

Comment fonctionne une escroquerie à la Carte prépayée et aux coupons recharges PCS Mastercard, Transcash ou Tonéo? | Ms2i On Air

Victime d’une arnaque vous demandant de régler par coupons recharges PCS ? Pas de panique !


Les escroqueries à la Carte prépayée et aux coupons recharges PCS Mastercard (ou Transcash ou Tonéo) se développent de plus en plus et ont tendance à remplacer certaines arnaques plus anciennes, mais désormais mieux détectées par les internautes

Par mail ou via Facebook, ils envoient tout d’abord soit un appel au secours venant d’une personne proche ou toute autre raison aboutissant à un chantage.

Ils demandent ensuite de recharger leur carte de crédit par ce nouveau moyen très moderne qu’est la carte prépayée PCS Mastercard. Souvent les personnes ne connaissent même pas le principe de rechargement de carte de crédit mais lorsque l’interlocuteur nous explique qu’il suffit simplement de descendre au bureau de tabac en bas de chez nous, d’acheter 1, 2, 3 ou 4 tickets de rechargement (coupons recharges), puis de lui envoyer les codes pour répondre à a demande, beaucoup commencent à flairer le piège.

Ce moyen de paiement vient en remplacement des mandats cash ou des versement par Western Union qui ont aujourd’hui une telle mauvaise réputation que leur nom seul éveille des soupçons pour la plupart d’entre nous.. Il permet de rendre impossible de remonter jusqu’au destinataire par la voie judiciaire habituelle.

Ainsi, que ça soit quelqu’un qui se fait passer pour un ami qui vous signale avoir perdu ses papiers ou son téléphone en vous suppliant de l’aide par ce moyen de paiement ou une personne qui exerce sur vous un chantage :

  • N’hésitez pas à porter plainte en commissariat de Police ou en Brigade de Gendarmerie (en fonction de votre résidence) ;
  • Vous pouvez utilisez un site internet de pré-plainte sur Internet (https://www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr)
  • Ne répondez plus à ses messages ;
  • Signalez ses agissements sur www.internet-signalement.gouv.fr ;

Si vous avez du temps à perdre, vous pouvez aussi vous amuser à les mener en bateau, les capacités de nuisance de ces arnaqueurs du dimanche étant très limitées à seulement pouvoir vous envoyer des e-mails ou vous téléphoner si vous avez commis l’imprudence de leur communiquer votre numéro. Vous pouvez rétorquer en leur faisant croire que vous allez les payer ou que vous avez vous aussi besoin d’un coupon de recharge PCS pour vous déplacer pour aller en acheter un !


Attention :

Si vous êtes en contact avec une personne se présentant comme victime s’étant faite arnaquer par un escroc et que cette dernière vous communique ensuite les coordonnées d’un contact chez Interpol présenté comme son sauveur, fuyez ! Il s’agit aussi d’une arnaque.

Interpol ne rentre jamais en contact directement avec les victimes !

Ceux qui vous soutiennent le contraire ou qui vous contactent directement en se faisant passer pour Interpol ont malheureusement aussi pour objectif de vous soutirer de l’argent.

Plus d’infos sur : https://www.lenetexpert.fr/contater-interpol-en-cas-darnaque-est-une-arnaque/


Remarque :

Il est possible qu’au moment ou vous êtes sur le point de déposer plainte, la personne en face de vous cherche à vous dissuader. C’est normal, face au faibles changes de retrouver l’auteur de l’acte délictueux, ils considèrent comme une perte de temps  le fait de devoir traiter votre demande sous forme de plainte et vous inviteront à déposer une main courante.

Insistez pour déposer plainte car sans cette acte citoyen qu’on ne peut vous refuser (en faisant bien attention de le faire en mentionnant la bonne qualification juridique), vous ne laisserez pas passer la moindre chance (même si elle est minime) de faire arrêter l’escroc.


Pour information

  • Les délits d’usurpation d’identité, pouvant être associé au phishing selon l’article 226-4-1 du code pénal sont punis d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.
  • Selon l’article Article 312-1 du code pénal, le délit d’extorsion ou de tentative d’extorsion (demande d’argent en échange de ne pas supprimer des données ou de ne pas divulguer des secrets volés) est punie de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende.
  • Les délits d’escroquerie ou tentative d’escroquerie, selon les articles 313-1, 313-2 et 313-3 du code pénal, sont punis de cinq ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende.

[block id="24761" title="Pied de page HAUT"]

 

Quelques articles sélectionnés par notre Expert qui pourraient aussi vous intéresser :
Les 10 conseils pour ne pas se faire «hacker» pendant l’été
Les meilleurs conseils pour choisir vos mots de passe
Victime d'un piratage informatique, quelles sont les bonnes pratiques ?
Victime d’usurpation d’identité sur facebook, tweeter ? Portez plainte mais d’après quel article de loi ?
Attaques informatiques : comment les repérer ?

[block id="24760" title="Pied de page BAS"]

Source : Comment fonctionne une escroquerie à la Carte prépayée et aux coupons recharges PCS Mastercard, Transcash ou Tonéo? | Ms2i On Air




Quoi et comment supprimer vos données si vous rendez votre ordinateur professionnel à votre employeur ?

Ordinateur, Touches, Pc, Supprimer, Clé

Quoi et comment supprimer vos données si vous rendez votre ordinateur professionnel à votre employeur ?


Est-il possible d’effacer toutes nos données présentes sur un ordinateur de fonction lorsque l’on quitte son travail et que l’on ne souhaite pas laisser de trace sur celui-ci ? Si oui, quels moyens préconisez-vous pour être sûr que ce type de données soit bien effacé (effacer l’historique de ses comptes mails et personnelles, formatage complet, logiciel d’aide à la suppression etc…) ?

 

 

La première étape consiste à identifier les données à supprimer et celles à sauvegarder avant de procéder au nettoyage.

Sur la plupart des ordinateurs professionnels, parfois sans le savoir, en plus de nos documents de travail nous stockons :

  • Des programmes ajoutés ;
  • Nos e-mails ;
  • Nos traces de navigation ;
  • Nos fichiers téléchargés ;
  • Divers identifiants et mots de passe ;
  • Les fichiers temporaires

 

Afin d’éviter l’accès à ces informations par le futur locataire / propriétaire / donataire de votre ordinateur, il sera important de procéder à leur suppression minutieuse.

 

 

Concernant les programmes ajoutés

Facile sur Mac en mettant le dossier d’un programme à la corbeille, n’utilisez surtout pas la corbeille pour supprimer des programmes sous Windows. La plupart des programmes apparaissent dans la liste des programmes installés. Pour procéder à leur suppression, nous vous conseillons de procéder :

  • soit par le raccourcis de désinstallation que le programme a créé ;
  • s’il n’y a pas de raccourci prévu à cet effet, passez par la fonction « Ajout et Suppression de Programmes » ou « Programmes et fonctionnalités » (ou fonction équivalente en fonction de votre système d’exploitation de sa version) ;
  • Enfin, vous pouvez utiliser des programmes adaptés pour cette opération tels que RevoUninstaller (gratuit).

 

 

Concernant les e-mails

Selon le programme que vous utiliserez, la suppression du/des compte(s) de messagerie dans le programme en question suffit pour supprimer le ou les fichiers contenant les e-mails. Sinon, par précaution, vous pouvez directement les localiser et les supprimer :

  • fichiers « .pst » et « .ost » de votre compte et archives pour le logiciel « Outlook » ;
  • fichiers dans «  » »% »’AppDataLocalMicrosoftWindows Live Mail » pour le logiciel « Windows Live Mail » ;
  • les fichiers contenus dans ‘ » »% »’APPDATA%ThunderbirdProfiles » pour le programme Mozilla Thunderbird
  • le dossier contenu dans « ..Local SettingsApplication DataIMIdentities » pour le programme Incredimail.

 

 

Concernant nos traces de navigation

En fonction de votre navigateur Internet et de sa version, utilisez, dans les « Options » ou les « Paramètres » la fonction supprimant l’Historique de Navigation » ou les « Données de Navigation ».

 

 

Concernant les fichiers téléchargés

En fonction de votre système d’exploitation l’emplacement de stockage par défaut des fichiers téléchargés change. Pensez toutefois à parcourir les différents endroits de votre disque dur, dans les lecteurs réseau ou les lecteurs externes à la recherche de fichiers et documents téléchargés que vous auriez pu stocker.

 

 

Concernant divers identifiants et mots de passe

Du fait que le mot de passe de votre système d’exploitation stocké quelque part (certes crypté), si vous êtes le seul à le connaître et souhaitez en conserver la confidentialité, pensez à le changer et à en mettre un basic de type « utilisateur ».

Du fait que les mots de passe que vous avez mémorisé au fil de vos consultations de sites Internet sont également stockés dans vote ordinateur, nous vous recommandons d’utiliser les fonctions dans ces mêmes navigateurs destinées à supprimer les mots de passes et les informations qui pré remplissent les champs.

 

 

Concernant les fichiers temporaires

En utilisant la fonction adaptée dans vos navigateurs Internet, pensez à supprimer les fichiers temporaires liés à la navigation Internet (images, cookies, historiques de navigation, autres fichiers).

En utilisant la fonction adaptée dans votre systèmes d’exploitation, supprimez les fichiers temporaires que les programmes et Windows génèrent automatiquement pour leur usage.

 

 

 

Pour finir

Parce qu’un fichier supprimé n’est pas tout à fait supprimé (il est simplement marqué supprimé mais il est toujours présent) et dans bien des cas toujours récupérable, vous pourrez utiliser une application permettant de supprimer définitivement ces fichiers supprimés mais pourtant récupérables telle que « Eraser »,  « Clean Disk Security », « Prevent Restore »…

 

 


 

Denis Jacopini anime des conférences et des formations et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étranger pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous animons conférences et formations pour sensibiliser décideurs et utilisateurs aux risques en informatique, découvrir et comprendre les arnaques et les piratages informatiques pour mieux s’en protéger et se mettre en conformité avec la CNIL en matière de Protection des Données Personnelles. Nos actions peuvent être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles

 


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : 5 applications pour effacer des données de façon sécurisée – ZDNet




Étape par étape : comment bien effacer et conserver vos données informatiques stockées sur votre ordinateur professionnel si vous changez de travail à la rentrée (et pourquoi c’est très important) ?

Étape par étape : comment bien effacer et conserver vos données informatiques stockées sur votre ordinateur professionnel si vous changez de travail à la rentrée (et pourquoi c’est très important) ?


Quitter son travail est souvent difficile, mais effacer des données présentes sur un ordinateur professionnel sur lequel on a travaillé pendant X années l’est encore plus. Il est donc nécessaire de savoir comment le faire sans laisser de données professionnelles ou personnelles derrière soi.

Atlantico : Quelles étapes faut-il suivre avant d’effacer nos données personnelles présentes sur notre futur ancien ordinateur de fonction ?

Denis Jacopini : L’ordinateur professionnel qui vous a été mis à disposition était probablement en état de marche. A moins d’avoir des circonstances ou des consignes particulières, vous devrez donc rendre cet appareil au moins dans l’état initial.

1. En premier lieu, pensez à identifier les données à sauvegarder dont il vous sera nécessaire de conserver copie. Attention aux données professionnelles frappées de confidentialité ou d’une clause de non concurrence, tel que les fichiers clients.

On pourrait bien vous reprocher d’en avoir conservé une copie et de l’utiliser contre votre ancien employeur.

2. Identifiez les données ayant un caractère confidentiel et qui nécessiteront une sauvegarde dans un format protégé par un procédé tel que le cryptage ou le hachage.

3. Identifiez les données devant être conservées pendant un grand nombre d’années tels que des justificatifs d’assurance, de sinistre…

4. Identifiez les données que vous ne devez absolument pas perdre car non reproductibles (contrats, photos de mariage, des enfants, petits-enfants…)

5. Identifiez les données que vous souhaitez rendre accessibles sur plusieurs plateformes (ordinateurs, téléphones, tablettes) que ça soit au bureau à la maison, en déplacement ou en vacances. Ensuite, en fonction des logiciels permettant d’accéder à vos données, identifiez les fonctions de « Sauvegarde », « Enregistrer sous » ou d' »Export ». Vous pourrez alors choisir le support adapté.

Enfin, en fonction des critères de sécurité choisis, vous pourrez sauvegarder sur des supports adaptée soit :

– à la confidentialité (tout support numérique en utilisant un logiciel de cryptage ou de hachage tel de Truecrypt, Veracrypt, ou AxCrypt…) ;

– à l’intégrité (multiplier le nombre de sauvegardes en réalisant plusieurs exemplaires de vos données à n’absolument pas perdre) ;

– à la longévité en utilisant des supports avec une durée de vie adapté à vos attentes. Sachez qu’à ce jour, il est difficile de garantir la lecture d’une information numérique au-delà de plusieurs dizaines d’années (en raison de l’altération des supports avec le temps, mais aussi de l’évolution des versions, des formations et des logiciels). Qui peut vous garantir de pouvoir visualiser vos photos numériques dans cinquante ans ?

– à la disponibilité sur plusieurs plateformes et sur plusieurs lieux, comme le proposent les solutions cloud qui sont éclos il y a quelques dizaines d’années seulement ;

– à la quantité (car vous devez rapidement stocker pour ensuite trier et choisir un support adapté) en choisissant par exemple un disque dur USB externe auto-alimenté (si le port USB de votre ordinateur l’autorise), ce support est actuellement celui ayant le meilleur rapport capacité / prix avec une bonne rapidité d’écriture.

 

 

Les risques :

Les clés USB sont des outils permettant de conserver une copie facilement accessible et aisément transportable. 100% des clés USB tomberont un jour ou l’autre en panne. Pensez-y pour ne pas leur confier les documents de votre vie.

Idem pour les disques durs. 100% des disques durs tomberont un jour en panne. Cependant, contrairement aux clés USB ou aux cartes mémoire, les disques durs (mécaniques et non SSD) permettront plus facilement de récupérer leur contenu en cas de panne.

Les supports de type lecteurs ZIP, lecteur JAZ, lecteurs magnéto-optiques, lecteurs de bandes etc. sont de plus en plus rares. Conserver des données importantes sur de tels supports peut s’avérer dangereux. En effet, imaginez un instant jour ou vous souhaitez y accéder mais que vous n’avez plus le lecteur pour les consulter et que le lecteur ne se vend même plus. Ne laissez pas la vies de vos données numériques entre les mains du Bon Coin

Voilà, en fonction de tous ces critères et à partir de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à sauvegarder vos données importantes avant de les effacer de l’appareil que vous allez rendre.

 

 

Comparatif :

Disque dur : Quelques Go à quelques To – Bon marché, rapide mais fragile.

Clé USB : Quelques Go – Rapide, léger mais quasiment impossible de récupérer des données en cas de panne.

Cloud : Quelques Mo à quelques To – Accessible de n’importe où mais aussi par tous ceux qui ont le mot de passe (risqué) – Dépend du fonctionnement et de la rapidité d’Internet – Les services de cloud gratuits peuvent s’arrêter du jour au lendemain et vous perdrez tout.

Disques optiques (CD, DVD,Magnéto Optique) : Bonne tenue dans le temps si conservés dans de bonnes conditions mais utilisables (pérennité des lecteurs de disques) jusqu’à quand ?

Supports spéciaux (ZIP/Jazz/QIC/DAT/DLT/DDS/SDLT) : Supports fragiles, lecteurs trop rares pour garantir une lecture au dela de 5 ans.

Est-il possible d’effacer toutes nos données présentes sur un ordinateur de fonction lorsque l’on quitte son travail et que l’on ne souhaite pas laisser de traces sur celui-ci ? Si oui, quels moyens préconisez-vous pour être sûr que ce type de données soit bien effacé ?

La première étape consiste à identifier les données à supprimer et celles à sauvegarder avant de procéder au nettoyage. Sur la plupart des ordinateurs professionnels, parfois sans le savoir, en plus de nos documents de travail nous stockons :

– Des programmes ajoutés ;

– Nos e-mails ;

– Nos traces de navigation ;

– Nos fichiers téléchargés ;

– Divers identifiants et mots de passe ;

– Les fichiers temporaires

Afin d’éviter l’accès à ces informations par le futur locataire / propriétaire / donataire de votre ordinateur, il sera important de procéder à leur suppression minutieuse.

 

 

Concernant les programmes ajoutés :

Facile sur Mac en mettant le dossier d’un programme à la corbeille, n’utilisez surtout pas la corbeille pour supprimer des programmes sous Windows. La plupart des programmes apparaissent dans la liste des programmes installés. Pour procéder à leur suppression, nous vous conseillons de procéder :

– soit par le raccourcis de désinstallation que le programme a créé ;

– s’il n’y a pas de raccourci prévu à cet effet, passez par la fonction « Ajout et Suppression de Programmes » ou « Programmes et fonctionnalités » (ou fonction équivalente en fonction de votre système d’exploitation de sa version) ;

– Enfin, vous pouvez utiliser des programmes adaptés pour cette opération tels que RevoUninstaller (gratuit).

Concernant les e-mails :

Selon le programme que vous utiliserez, la suppression du/des compte(s) de messagerie dans le programme en question suffit pour supprimer le ou les fichiers contenant les e-mails. Sinon, par précaution, vous pouvez directement les localiser et les supprimer :

– fichiers « .pst » et « .ost » de votre compte et archives pour le logiciel « Outlook » ;

– fichiers dans  »  » « % »’AppDataLocalMicrosoftWindows Live Mail » pour le logiciel « Windows Live Mail » ;

– les fichiers contenus dans ‘ » »% »’APPDATA%ThunderbirdProfiles » pour le programme Mozilla Thunderbird

– le dossier contenu dans « …Local SettingsApplication DataIMIdentities » pour le programme Incredimail.

Concernant nos traces de navigation :

En fonction de votre navigateur Internet et de sa version, utilisez, dans les « Options » ou les « Paramètres » la fonction supprimant l’Historique de Navigation » ou les « Données de Navigation ».

Concernant les fichiers téléchargés :

En fonction de votre système d’exploitation l’emplacement de stockage par défaut des fichiers téléchargés change. Pensez toutefois à parcourir les différents endroits de votre disque dur, dans les lecteurs réseau ou les lecteurs externes à la recherche de fichiers et documents téléchargés que vous auriez pu stocker.

Concernant divers identifiants et mots de passe :

Du fait que le mot de passe de votre système d’exploitation stocké quelque part (certes crypté), si vous êtes le seul à le connaître et souhaitez en conserver la confidentialité, pensez à le changer et à en mettre un basic de type « utilisateur ».

Du fait que les mots de passe que vous avez mémorisé au fil de vos consultations de sites Internet sont également stockés dans votre ordinateur, nous vous recommandons d’utiliser les fonctions dans ces mêmes navigateurs destinées à supprimer les mots de passes et les informations qui pré remplissent les champs.

Concernant les fichiers temporaires :

En utilisant la fonction adaptée dans vos navigateurs Internet, pensez à supprimer les fichiers temporaires liés à la navigation Internet (images, cookies, historiques de navigation, autres fichiers).

En utilisant la fonction adaptée dans votre systèmes d’exploitation, supprimez les fichiers temporaires que les programmes et Windows génèrent automatiquement pour leur usage.

Pour finir :

Parce qu’un fichier supprimé n’est pas tout à fait supprimé (il est simplement marqué supprimé mais il est toujours présent) et dans bien des cas toujours récupérable, vous pourrez utiliser une application permettant de supprimer définitivement ces fichiers supprimés mais pourtant récupérables telle que « Eraser », « Clean Disk Security », « Prevent Restore »…

Ne pas effacer ses données personnelles sur so ordinateur de fonction est-il dommageable ? Si oui, pourquoi ?

Imaginez, votre ordinateur, protégé ou non, tombe entre les mains d’une personne malveillante. Il pourra :

– Accéder à vos documents et découvrir les informations qui peuvent soit être professionnelles et être utilisées contre vous, soit personnelles permettant à un voyou de les utiliser contre vous soit en vous demandant de l’argent contre son silence ou pour avoir la paix ;

– Accéder aux identifiants et mots de passe des comptes internet que vous utilisez (même pour des sites Internet commençant par https) et ainsi accéder à nos comptes facebook, twitter, dropbox… ;

– Avec vos identifiants ou en accédant à votre système de messagerie, le pirate pourra facilement déposer des commentaires ou envoyer des e-mails en utilisant votre identité.

 

 Auteur : Denis JACOPINI

Denis Jacopini anime des conférences et des formations pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous animons conférences et formations pour sensibiliser décideurs et utilisateurs aux risques en informatique, découvrir et comprendre les arnaques et les piratages informatiques pour mieux s’en protéger et se mettre en conformité avec la CNIL en matière de Protection des Données Personnelles. Nos actions peuvent être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles



 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Étape par étape : comment bien effacer et conserver vos données informatiques stockées sur votre ordinateur professionnel si vous changez de travail à la rentrée (et pourquoi c’est très important) | Atlantico.fr




Déplacements professionnels. Attention au Wi-Fi de l’hôtel…

Wifi, Réseau, Gratuit, Accès

Déplacements professionnels. Attention au Wi-Fi de l’hôtel…


De nos jours, qui réussirait à se passer d’Internet plus d’une journée, en vacances, en déplacement, lors d’une conférence ou au travail ? Nos vies aujourd’hui digitalisées nous poussent à nous connecter quasi automatiquement au premier réseau Wi-Fi disponible, quitte à mettre la confidentialité de nos données en danger. 

 

 

Cela devient d’autant plus problématique lorsque nous voyageons : une étude Kaspersky Lab révélait récemment que 82% des personnes interrogées se connectent à des réseaux Wi-Fi gratuits non sécurisés dans des terminaux d’aéroports, des hôtels, des cafés ou des restaurants.

Dans la tribune ci-dessous, Tanguy de Coatpont, Directeur général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord analyse les vulnérabilités des réseaux Wi-Fi dans les hôtels, une mine d’or pour des cybercriminels en quête de données personnelles ou d’informations confidentielles.

Depuis 10 ans, le cyber crime s’est largement professionnalisé pour devenir une véritablement industrie, portée sur la rentabilité. Les cybercriminels sont en quête permanente de victimes qui leur assureront un maximum de gains pour un minimum d’investissements techniques.

De son côté, l’industrie hôtelière a passé la dernière décennie à se transformer pour répondre aux nouvelles attentes digitales de ses clients. Alors que plus d’un quart d’entre eux annoncent qu’ils refuseraient de séjourner dans un hôtel ne proposant pas de Wi-Fi, la technologie n’est plus un luxe mais bien une question de survie pour les établissements hôteliers. Face aux ruptures liées à la numérisation, il a donc fallu repenser les modèles existants et s’équiper, parfois en hâte, de nouvelles technologies mal maîtrisées. Il n’était donc pas surprenant de voir émerger rapidement des problèmes de sécurité, dans les hôtels bon marché comme dans les 5 étoiles.

Par Tanguy de Coatpont, Directeur général de Kaspersky Lab France et Afrique du Nord

 

 

Le paradoxe du Wi-Fi à l’hôtel : privé mais public

Ils ont beau être déployés dans des établissements privés, les Wi-Fi d’hôtels restent des points d’accès publics. Ils sont même parfois complètement ouverts. Le processus de connexion, qui nécessite le plus souvent de confirmer son identité et son numéro de chambre, limite l’accès au réseau mais ne chiffre pas les communications. Il ne garantit pas non plus leur confidentialité. Est-ce que cela signifie que nos informations sont à la portée de tous ? La réalité n’est pas aussi sombre, mais elles sont à la portée de n’importe quel criminel équipé d’un logiciel de piratage, dont certains sont disponibles gratuitement en ligne, et disposant de connaissances techniques de base.

Concrètement, il suffit à un criminel de se positionner virtuellement entre l’utilisateur et le point de connexion pour récupérer toutes les données qui transitent par le réseau, qu’il s’agisse d’emails, de données bancaires ou encore de mots de passe qui lui donneront accès à tous les comptes de l’internaute. Une approche plus sophistiquée consiste à utiliser une connexion Wi-Fi non sécurisée pour propager un malware, en créant par exemple des fenêtres pop-up malveillantes qui invitent faussement l’utilisateur à mettre à jour un logiciel légitime comme Windows.

 

 

Le mythe de la victime idéale

En 2014, le groupe de cybercriminels Darkhotel avait utilisé une connexion Wi-Fi pour infiltrer un réseau d’hôtels de luxe et espionner quelques-uns de leurs clients les plus prestigieux. Un an plus tard, les activités de ce groupe étaient toujours en cours, continuant d’exfiltrer les données des dirigeants d’entreprises et dignitaires. Pour autant, les cybercriminels ne ciblent pas que des victimes à hauts profils. Beaucoup d’utilisateurs continuent de penser qu’ils ne courent aucun risque car les informations qu’ils partagent sur Internet ne méritent pas d’être piratées. C’est oublier que la rentabilité d’une attaque repose aussi sur le nombre de victimes. Parmi les 30 millions de clients pris en charge par l’hôtellerie française chaque année, seuls 20% sont des clients d’affaires. Les 80% de voyageurs de loisirs représentent donc une manne financière tout aussi importante pour des cybercriminels en quête de profit.

Dans certains cas, une faille Wi-Fi peut même exposer l’hôtel lui-même, en servant de porte d’entrée vers son réseau. Si l’on prend le cas d’une chaîne d’hôtellerie internationale qui disposerait d’un système de gestion centralisé et automatisé, une intrusion sur le réseau pourrait entrainer le vol à grande échelle d’informations confidentielles et bancaires sur les employées, le fonctionnement de l’hôtel et ses clients.

 

 

Hôtels indépendants vs. chaînes hôtelières : des contraintes différentes pour un même défi

Pour une industrie aussi fragmentée que celle de l’hôtellerie, la sécurité est sans aucun doute un défi. Les hôtels indépendants ont une capacité d’accueil réduite et traitent donc moins de données. Le revers de la médaille est qu’ils disposent souvent d’une expertise informatique limitée et leur taille ne permet pas de réaliser les économies d’échelle qui rentabiliseraient un investissement important dans la sécurité informatique. Quant aux grands groupes, qui comptent des ressources humaines et financières plus importantes, ils sont mis à mal par l’étendue de leur écosystème, qui rend difficile l’harmonisation d’une politique de sécurité sur des centaines, voire des milliers de sites.

Il est important que tous les hôtels, quelle que soit leur taille ou leur catégorie, respectent quelques règles simples à commencer par l’isolation de chaque client sur le réseau, l’utilisation de technologies de chiffrement et l’installation de solutions de sécurité professionnelles. Enfin, le réseau Wi-Fi offert aux clients ne doit jamais être connecté au reste du système informatique de l’hôtel, afin d’éviter qu’une petite infection ne se transforme en épidémie généralisée. En respectant ces règles, la sécurité pourrait devenir un argument commercial au moins aussi efficace que le Wi-Fi.

Article original de Robert Kassous

 


Denis JACOPINI est Expert Informatique et aussi formateur en Cybercriminalité (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous pouvons vous animer des actions de sensibilisation ou de formation à la Protection des Données Personnelles, au risque informatique, à l’hygiène informatique et à la mise en conformité auprès de la CNIL. Nos actions peuvent aussi être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-en-cybercriminalite-et-en-protection-des-donnees-personnelles

Denis JACOPINI

 


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Etude Kaspersky sur le Wi-Fi à l’hôtel… | InfoTravel.fr




Comment se comporte notre cerveau surchargé par le numérique

Afficher l'image d'origine

Comment se comporte notre cerveau surchargé par le numérique


Samedi 3 septembre, ARTE a diffusé un excellent reportage sur la manière dont notre cerveau se comporte face à nos vies de plus en plus hyper connectées : « HYPERCONNECTÉS : LE CERVEAU EN SURCHARGE ».

 

 

Grâce aux smartphones, ordinateurs et autres tablettes, nous sommes reliés au monde en continu. Mais ce déluge d’informations menace notre bien-être. Alliant témoignages de cadres victimes de burn out et explications de chercheurs en neurosciences, en informatique ou en sciences de l’information et de la communication, ce documentaire captivant passe en revue les dangers de cette surcharge sur le cerveau. Il explore aussi des solutions pour s’en prémunir, des méthodes de filtrage de l’information aux innovations censées adapter la technologie à nos besoins et à nos limites.

Chaque jour, cent cinquante milliards d’e-mails sont échangés dans le monde. Les SMS, les fils d’actualité et les réseaux sociaux font également partie intégrante de notre quotidien connecté, tant au bureau qu’à l’extérieur. Nous disposons ainsi de tout un attirail technologique qui permet de rester en contact avec nos amis, nos collègues, et qui sollicite sans cesse notre attention. Comment notre cerveau réagit-il face à cette avalanche permanente de données ? Existe-t-il une limite au-delà de laquelle nous ne parvenons plus à traiter les informations ? Perte de concentration, stress, épuisement mental, voire dépression… : si les outils connectés augmentent la productivité au travail, des études montrent aussi que le trop-plein numérique qui envahit nos existences tend à diminuer les capacités cognitives.

Un documentaire de Laurence Serfaty (France, 52′), diffusé sur ARTE le samedi 3 septembre à 22h20

A voir et à revoir sur Arte +7 pendant encore quelques jours !

si vous ne voyez pas la vidéo, le lien


 

Réagissez à cet article

Original de l’article mis en page : Hyperconnectés : le cerveau en surcharge




Les données personnelles des portables d’occasion toujours accessibles | Denis JACOPINI

Les données personnelles des portables d’occasion toujours accessibles 


De nombreux smartphones reconditionnés contiennent toujours des informations sensibles sur leurs anciens propriétaires. 

 

 

Avant de revendre votre portable, veillez à bien effacer toutes vos données personnelles. En effet, de nombreux smartphones reconditionnés – c’est-à-dire d’occasion et revendus dans les boutiques – contiennent toujours des informations de leurs anciens propriétaires, selon une étude réalisée par l’entreprise Avast, spécialisée dans les antivirus, et révélée en exclusivité par Europe 1.

Emails, photos, SMS, factures personnelles ou même clichés à caractère sexuel : ces téléphones renferment souvent des données extrêmement sensibles.

 

 

Un contrat de travail, des mails et des SMS retrouvés

Le problème concerne une part croissante du marché des téléphones portables. 10% des Français ont en effet acheté un mobile de seconde main en 2015. Avast a ainsi mené une expérimentation sur vingt anciens modèles de smartphone, achetés à New York, Paris, Barcelone et Berlin. Les résultats sont édifiants : sur cet échantillon test, de nombreuses données personnelles ont été retrouvées.

Avast a ainsi pu accéder à 2.000 photos, dont des clichés d’enfants, d’autres à caractère sexuel, mais aussi un contrat de travail ou encore 300 mails et SMS. Pire : deux propriétaires de téléphone avaient oublié de déconnecter leurs comptes Gmail, prenant le risque que les nouveaux acheteurs lisent ou envoient des mails en leur nom.

 

 

« Important de faire une démarche complète »

Bien que 40% des portables vendus dans les boutiques d’occasion soient reconditionnés, les anciens propriétaires réinitialisent souvent mal, voire pas du tout, leurs terminaux. Les revendeurs spécialisés le constatent ainsi tous les jours. « Ça arrive à un client sur deux : quand il nous propose son téléphone, il ne l’a pas effacé au préalable », explique Frédéric Bertinet, de Cash Express.

« Les téléphones ont été mal réinitialisés, donc on pense qu’on a fait le travail parce qu’on a enlevé les mots de passe et les réglages, mais le contenu lui n’a pas été effacé. Il est important de faire une démarche complète, un peu procédurière », conclut Frédéric Bertinet.

 

 

Des applications sécurisées pour effacer les données

Mais pour éviter tout risque, une simple réinitialisation ne suffit pas. « Lorsqu’un fichier est effacé, c’est seulement la référence de ce fichier qui disparaît. Pour que ces fichiers disparaissent complètement, il faut les remplacer par d’autres données quelconques, c’est-à-dire des 0 et des 1. Sinon, c’est théoriquement récupérable », détaille Arnaud Matthieu, représentant d’Avast pour la France.

Pour vider à jamais votre téléphone portable, des applications sécurisées sont disponibles gratuitement sur Internet. Mais attention : si vous n’écrasez pas correctement vos données personnelles, les risques sont immenses. Les anciens propriétaires de smartphones s’exposent à du chantage, à des photos personnelles publiées sur internet ou encore à de l’usurpation d’identité.


 

Réagissez à cet article

Source : Les données personnelles des portables d’occasion toujours accessibles