Piratage informatique : bien plus sûre que le « mot de passe », la « phrase de passe » (à condition que…)| Denis JACOPINI

Piratage informatique : bien plus sûre que le

Piratage informatique : bien plus sûre que le « mot de passe », la « phrase de passe » (à condition que…) | Denis JACOPINI


Une « phrase de passe » est beaucoup plus difficile à pirater qu’un « mot de passe ». Pour donner un ordre d’idée, les pirates du Web mettent quelques heures à quelques jours pour trouver un mot de passe de huit caractères complexes et mettraient… plusieurs millions d’années pour décoder un mot de passe complexe de 12 caractères.

Atlantico : Selon de nombreuses études menées par des chercheurs de l’Université américaine Carnegie-Mellon, un long mot de passe facile à retenir tel que « ilfaitbeaudanstoutelafrancesaufdanslebassinparisien » serait plus difficile à pirater qu’un mot de passe relativement court mais composé de glyphes de toutes sortes, tel que « p8)J#&=89pE », très difficiles à mémoriser. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Denis Jacopini : La plupart des mots de passe sont piratés par une technique qu’on appelle « la force brute ». En d’autres termes, les hackers vont utiliser toutes les combinaisons possibles des caractères qui composent le mot de passe.

 Donc, logiquement, plus le mot de passe choisi va avoir de caractères (majuscule, minuscule, chiffre, symbole), plus il va être long à trouver. Pour donner un ordre d’idée, les pirates du Web mettent quelques heures à quelques jours pour trouver un mot de passe de huit caractères complexes via la technique de « la force brute », et mettraient… plusieurs millions d’années pour décoder un mot de passe complexe de 12 caractères.

Un long mot de passe est donc plus difficile à pirater qu’un mot de passe court, à une condition cependant : que la phrase choisie comme mot de passe ne soit pas une phrase connue de tous, qui sort dès qu’on en tape les premiers mots dans la barre de recherche de Google. Les pirates du Net ont en effet des bases de données où ils compilent toutes les phrases, expressions ou mots de passe les plus couramment utilisés, et essayent de hacker les données personnelles en les composant tous les uns derrière les autres. Par exemple, mieux vaut avoir un mot de passe court et complexe plutôt qu’une « phrase de passe » comme « Sur le pont d’Avignon, on y danse on y danse… ».

Il faut également bien veiller à ce que cette « phrase de passe » ne corresponde pas trop à nos habitudes de vie, car les pirates du Web les étudient aussi pour arriver à leur fin. Par exemple, si vous avez un chien qui s’appelle « Titi » et que vous habitez dans le 93, il y a beaucoup de chance que votre ou vos mots de passe emploient ces termes, avec des associations basiques du type : « jevaispromenermonchienTITIdansle93 ».

De plus, selon la Federal Trade Commission, changer son mot de passe régulièrement comme il est habituellement recommandé aurait pour effet de faciliter le piratage. Pourquoi ?

Changer fréquemment de mot de passe est en soi une très bonne recommandation, mais elle a un effet pervers : plus les internautes changent leurs mots de passe, plus ils doivent en inventer de nouveaux, ce qui finit par embrouiller leur mémoire. Dès lors, plus les internautes changent fréquemment de mots de passe, plus ils les simplifient, par peur de les oublier, ce qui, comme expliqué plus haut, facilite grandement le piratage informatique.

Plus généralement, quels seraient vos conseils pour se prémunir le plus efficacement du piratage informatique ?

Je conseille d’avoir une « phrase de passe » plutôt qu’un « mot de passe », qui ne soit pas connue de tous, et dont on peut aisément en changer la fin, pour ne pas avoir la même « phrase de passe » qui vérouille nos différents comptes. 

Enfin et surtout, je conseille de ne pas se focaliser uniquement sur la conception du mot de passe ou de la « phrase de passe », parce que c’est très loin d’être suffisant pour se prémunir du piratage informatique. Ouvrir par erreur un mail contenant un malware peut donner accès à toutes vos données personnelles, sans avoir à pirater aucun mot de passe. Il faut donc rester vigilant sur les mails que l’on ouvre, réfléchir à qui on communique notre mot de passe professionnel si on travail sur un ordinateur partagé, bien vérrouiller son ordinateur, etc…

Article original de Denis JACOPINI et Atlantico

 

 


Denis Jacopini anime des conférences et des formations et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étrangerpour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous animons conférences et formations pour sensibiliser décideurs et utilisateurs aux risques en informatique, découvrir et comprendre les arnaques et les piratages informatiques pour mieux s’en protéger et se mettre en conformité avec la CNIL en matière de Protection des Données Personnelles. Nos actions peuvent être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles

 

 




 

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Quelques conseils pratiques pour assurer la sécurité de vos systèmes informatiques

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Quelques conseils pratiques pour assurer la sécurité de vos systèmes informatiques


Quelques conseils pratiques pour assurer la sécurité de vos systèmes informatiques

1. CHOISISSEZ AVEC SOIN VOS MOTS DE PASSE

Entrer un mot de passe permettant de s’authentifier pour accéder à son ordinateur, sa tablette ou son téléphone portable est un geste quotidien de sécurité.
Choisir un mot de passe difficile à déceler par une tierce personne ou par du piratage informatique est ainsi un rempart efficace pour protéger ses données personnelles contre les intrusions frauduleuses.

Comment bien choisir son mot de passe ?

Définissez des mots de passe composés d’au moins 12 caractères

  • mélangeant majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux
  • n’ayant aucun lien avec vous comme votre nom, date ou lieu de naissance
  • ne formant pas de mots figurant dans le dictionnaire

Comment faire en pratique ?

Pour cela 2 méthodes simples :

  • la méthode phonétique : « J’ai acheté 5 CD pour cent euros cet après-midi » : ght5CD%E7am
  • la méthode des premières lettres : « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » : 1tvmQ2tl’A

Quelques recommandations supplémentaires

  • n’utilisez pas le même mot de passe pour tout, notamment pour accéder à votre banque en ligne et votre messagerie personnelle ou professionnelle
  • méfiez-vous des logiciels qui vous proposent de stocker vos mots de passe

2. ENTRETENEZ RÉGULIÈREMENT VOS APPAREILS NUMÉRIQUES

En mettant à jour régulièrement les logiciels de vos appareils numériques

Dans chaque système d’exploitation (Android, MacOS, Linux, Windows,…), logiciel ou application, des vulnérabilités existent. Une fois découvertes, elles sont corrigées par les éditeurs qui proposent alors aux utilisateurs des mises à jour de sécurité.
Sachant que bon nombre d’utilisateurs ne procèdent pas à ces mises à jour, les attaquants exploitent ces vulnérabilités pour mener à bien leurs opérations longtemps encore après leur découverte ou même leur correction. Il donc nécessaire de procéder aux mises à jour régulières des logiciels.
Comment faire ?

  • configurez vos logiciels pour que les mises à jour de sécurité s’installent automatiquement chaque fois que cela est possible
  • ou téléchargez les correctifs de sécurité disponibles en utilisant pour cela exclusivement les sites Internet officiels des éditeurs
  • en effectuant couramment des sauvegardes

3. Effectuer des sauvegardes régulières (quotidiennes ou hebdomadaires par exemple) permet de disposer de ses données après un dysfonctionnement ou une panne d’ordinateur

Comment faire ?

  • utilisez des supports externes tels qu’un disque dur externe, un CD ou un DVD enregistrable pour enregistrer et sauvegarder vos données.

4. PRENEZ SOIN DE VOS INFORMATIONS PERSONNELLES ET DE VOTRE IDENTITÉ NUMÉRIQUE

Les données que vous laissez sur Internet vous échappent instantanément.
Des personnes malveillantes récoltent vos informations personnelles, le plus souvent frauduleusement et à votre insu, afin de déduire vos mots de passe, d’accéder à votre système informatique, voire d’usurper votre identité ou de conduire des activités d’espionnage industriel.

Une grande prudence est conseillée dans la diffusion de vos informations personnelles sur Internet.

 

Voici quelques recommandations générales :

 

  • soyez vigilant vis-à-vis des formulaires que vous êtes amenés à remplir : ne transmettez que les informations strictement nécessaires et pensez à décocher les cases qui autoriseraient le site à conserver ou à partager vos données, par exemple avec des partenaires commerciaux
  • ne donnez accès qu’à un minimum d’informations personnelles sur les réseaux sociaux
  • utilisez plusieurs adresses électroniques dédiées à vos différentes activités sur Internet : une adresse réservée aux activités dites sérieuses (banques, recherches d’emploi, activité professionnelle…) et une adresse destinée aux autres services en ligne (forums, jeux concours…)

 

5. PROTÉGEZ VOS DONNÉES LORS DE VOS DÉPLACEMENTS

L’emploi d’ordinateurs portables, d’ordiphones (smartphones) ou de tablettes facilite le quotidien lors des déplacements professionnels. Pourtant, voyager avec ces appareils nomades peut mettre en péril des informations sensibles sur l’entreprise ou vous travaillez.

Précautions à prendre avant de partir en mission

  • utilisez le matériel dédié à la mission prêté par votre entreprise (ordinateur, clefs USB, téléphone)
  • sauvegardez aussi vos données sur un support amovible pour les retrouver en cas de perte
  • si vous comptez profiter des trajets pour travailler, emportez un filtre de protection écran pour votre ordinateur
  • apposez un signe distinctif (comme une pastille de couleur) sur vos appareils pour vous assurer qu’il n’y a pas eu d’échange pendant le transport

Pendant la mission

  • gardez vos appareils, supports et fichiers avec vous, pendant votre voyage comme pendant votre séjour (ne les laissez pas dans un bureau ou un coffre d’hôtel)
  • si vous êtes contraint de vous séparer de votre téléphone, retirez la carte SIM et la batterie
  • en cas d’inspection ou de saisie de votre matériel par des autorités étrangères, informez votre organisation
  • n’utilisez pas les équipements que l’on vous offre si vous ne pouvez pas les faire vérifier par un service de sécurité de confiance
  • évitez de connecter vos équipements à des postes qui ne sont pas de confiance. Par exemple, si vous avez besoin d’échanger des documents lors d’une présentation

6. SÉCURISEZ VOTRE WI-FI

Si l’utilisation du Wi-Fi est une pratique attractive, elle permet, lorsque le point d’accès n’est pas sécurisé, à des personnes malintentionnées d’intercepter vos données et d’utiliser votre connexion Wi-Fi à votre insu pour réaliser des opérations malveillantes.
C’est pour cette raison que l’accès à Internet par un point d’accès Wi-Fi est à éviter dans le cadre de l’entreprise.

Le Wi-Fi, solution pratique et peu coûteuse, peut cependant être le seul moyen possible d’accéder à Internet, il convient dans ce cas de sécuriser l’accès en configurant votre box. Pour ce faire, n’hésitez pas à contacter l’assistance technique de votre fournisseur d’accès.
 

Quelques recommandations générales :

  • modifiez le nom d’utilisateur et le mot de passe par défaut (généralement « admin » et « 0000 ») de votre page de configuration accessible via votre navigateur Internet
  • vérifiez que votre box dispose du protocole de chiffrement WPA2 et activez-le. Sinon, utilisez la version précédente WPA-AES (ne jamais utiliser le chiffrement WEP cassable en quelques minutes)
  • modifiez la clé de connexion par défaut avec une clé (mot de passe) de plus de 20 caractères de types différents (cf. Choisissez des mots de passe robustes)
  • ne divulguez votre clé de connexion qu’à des tiers de confiance et changez-la régulièrement
  • activez et configurez les fonctions pare-feu / routeur.
  • désactivez le Wi-Fi de votre borne d’accès lorsqu’il n’est pas utilisé

7. SÉPAREZ VOS USAGES PERSONNELS DES USAGES PROFESSIONNELS

Monsieur Paul, directeur commercial, rapporte souvent du travail chez lui le soir. Sans qu’il s’en aperçoive son ordinateur personnel a été attaqué. Grâce aux informations qu’il contenait, l’attaquant a pu pénétrer le réseau interne de l’entreprise de Monsieur Paul. Des informations sensibles ont été volées puis revendues à la concurrence.

Les usages et les mesures de sécurité sont différents sur les équipements de communication (ordinateur, ordiphone,…) personnels et professionnels.
Dans ce contexte, il est recommandé de séparer vos usages personnels de vos usages professionnels :

  • ne faites pas suivre vos messages électroniques professionnels sur des services de messagerie utilisés à des fins personnelles
  • ne stockez pas de données professionnelles sur vos équipements communicants personnels

En savoir plus sur le AVEC ou BYOD :

Le AVEC (Apportez Votre Equipement personnel de Communication) ou BYOD (Bring Your Own Device) est une pratique qui consiste, pour les collaborateurs, à utiliser leurs équipements personnels (ordinateur, ordiphone, tablette) dans un contexte professionnel. Si cette solution est de plus en plus utilisée aujourd’hui, elle est cependant très problématique pour la sécurité des données personnelles et professionnelles (vol ou perte des appareils, intrusions, manque de contrôle sur l’utilisation des appareils par les collaborateurs, fuite de données lors du départ du collaborateur).
De la même façon, il faut éviter de connecter des supports amovibles personnels (clés USB, disques durs externes) aux ordinateurs de l’entreprise.

 

8. SOYEZ AUSSI PRUDENT AVEC VOTRE ORDIPHONE (SMARTPHONE) OU VOTRE TABLETTE QU’AVEC VOTRE ORDINATEUR

Alexandre possède un ordiphone. Lors de l’installation d’une application, il n’a pas désactivé l’accès de l’application à ses données personnelles. Désormais, les éditeurs peuvent accéder à tous les SMS présents sur son téléphone.
Bien que proposant des services innovants, les ordiphones (smartphones) sont aujourd’hui très peu sécurisés. Il est donc indispensable d’appliquer certaines règles élémentaires d’hygiène informatique :

  • n’installez que les applications nécessaires et vérifiez à quelles données elles peuvent avoir accès avant de les télécharger (informations géographiques, contacts, appels téléphoniques…). Certaines applications demandent l’accès à des données qui ne sont pas nécessaires à leur fonctionnement : il faut éviter de les installer
  • en plus du code PIN qui protège votre carte téléphonique, utilisez un schéma ou un mot de passe pour sécuriser l’accès à votre terminal et configurez votre téléphone pour qu’il se verrouille automatiquement
  • effectuez des sauvegardes régulières de vos contenus sur un support externe pour pouvoir les retrouver en cas de panne de votre ordinateur ou ordiphone

9. SOYEZ PRUDENT LORSQUE VOUS OUVREZ VOS MESSAGES ÉLECTRONIQUES

Suite à la réception d’un courriel semblant provenir d’un de ses amis, Madame Michel a cliqué sur un lien présent dans le message. Ce lien était piégé. Sans que Madame Michel le sache, son ordinateur est désormais utilisé pour envoyer des courriels malveillants diffusant des images pédopornographiques.

Les courriels et leurs pièces jointes jouent souvent un rôle central dans la réalisation des attaques informatiques (courriels frauduleux, pièces jointes piégées,…).

 

Lorsque vous recevez des courriels, prenez les précautions suivantes :

  • l’identité d’un expéditeur n’est en rien garantie : vérifiez la cohérence entre l’expéditeur présumé et le contenu du message
  • n’ouvrez pas les pièces jointes provenant de destinataires inconnus ou dont le titre ou le format paraissent incohérents avec les fichiers que vous envoient habituellement vos contacts
  • si un lien ou plusieurs figurent dans un courriel, vérifiez l’adresse du site en passant votre souris sur chaque lien avant de cliquer. L’adresse complète du site s’affichera alors dans la barre d’état en bas de la page ouverte. Si vous avez un doute sur l’adresse affichée, abstenez-vous de cliquer
  • ne répondez jamais par courriel à une demande d’informations personnelles ou confidentielles (ex : code confidentiel et numéro de votre carte bancaire)
  • n’ouvrez pas et ne relayez pas de messages de types chaînes de lettre, appels à la solidarité, alertes virales, etc.

10. SOYEZ VIGILANT LORS D’UN PAIEMENT SUR INTERNET

Lorsque vous réalisez des achats en ligne, vos coordonnées bancaires sont susceptibles d’être interceptées par des attaquants, directement sur votre ordinateur.

Ainsi, avant d’effectuer un paiement en ligne, il est nécessaire de procéder à des vérifications sur le site Internet :

  • contrôlez la présence d’un cadenas dans la barre d’adresse ou en bas à droite de la fenêtre de votre navigateur Internet (remarque : ce cadenas n’est pas visible sur tous les navigateurs)
  • assurez-vous que la mention « https:// » apparait au début de l’adresse du site Internet
  • vérifiez l’exactitude de l’adresse du site Internet en prenant garde aux fautes d’orthographe par exemple

Si possible, lors d’un achat en ligne, privilégiez la méthode impliquant l’envoi d’un code de confirmation de la commande par SMS.
De manière générale, ne transmettez jamais le code confidentiel de votre carte bancaire.

11. TÉLÉCHARGEZ LES PROGRAMMES, LOGICIELS SUR LES SITES OFFICIELS DES ÉDITEURS

Si vous téléchargez du contenu numérique sur des sites Internet dont la confiance n’est pas assurée, vous prenez le risque d’enregistrer sur votre ordinateur des programmes ne pouvant être mis à jour, qui le plus souvent contiennent des virus ou des chevaux de Troie.Cela peut permettre à des personnes malveillantes de prendre le contrôle à distance de votre machine pour espionner les actions réalisées sur votre ordinateur, voler vos données personnelles, lancer des attaques, etc.

 

  • C’est la raison pour laquelle il est vivement recommandé de télécharger vos programmes sur les sites officiels des éditeurs
  • Enfin, désactivez l’ouverture automatique des documents téléchargés et lancez une analyse antivirus avant de les ouvrir, afin de vérifier qu’ils ne sont pas infectés par un quelconque virus ou spyware.

 

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Imprimante 3D : Comment ça marche ? | Denis JACOPINI

Imprimante 3D : Comment ça marche ?

L’impression 3D n’est pas une technologie qui fonctionne d’une seule et même manière. Il existe en effet des dizaines de procédés permettant d’imprimer des objets en 3D. Si les techniques sont différentes sur la forme, le principe est toujours le même… Il consiste à superposer des couches de matières avec une imprimante 3D selon les cordonnées transmises par un fichier 3D. Le guide suivant révèle le fonctionnement de cette machine étape par étape, ainsi que les logiciels et les matériaux qu’elle utilise. 

 

Fonctionnement de l’imprimante 3D

L’impression 3D fonctionne donc selon plusieurs procédés, les techniques d’impression étant fonction du modèle d’imprimante utilisé. On peut classer ces procédés en trois grands groupes :

– le dépôt de matière

– la solidification par la lumière

– l’agglomération par collage

Le point commun entre ces trois techniques c’est qu’elles fonctionnent toutes selon le « couche par couche ». Seule la façon dont sont appliquées et traitées ses couches est différente ainsi que le matériau utilisé.

 

 

Pour la plupart des procédés employés l’utilisateur a besoin :

– d’une imprimante 3D

– de consommable (filament, poudre…)

– d’un fichier 3D (au format STL ou OBJ)

– d’un logiciel de slicing pour trancher le fichier et transmettre les indications à l’imprimante

– d’un ordinateur pour effectuer ces opérations

La manière d’exporter les fichiers vers l’imprimante diffère selon les marques et les modèles : câble USB, Wi-Fi ou carte SD.

 

 

1 – L’impression par dépôt de matière

Le FDM ou FFF

La majorité des imprimantes 3D personnelles fonctionnent selon ce principe. FDM est l’acronyme anglais de Fused Deposition Modeling qui signifie « modelage par dépôt de filament en fusion ». Ce procédé qui a été inventé en 1988 par la société Stratasys, est une marque déposée. On parle aussi de FFF (Fused Filament Fabrication) voir même de MPD (Molten Polymer Deposition) qui sont eux des termes libres de droits. Cette technique consiste en fait à déposer couche par couche un filament de matière thermoplastique fondu à 200°C (en moyenne) qui en se surperposant donne forme à l’objet. La tête d’impression se déplace selon les coordonnées X, Y et Z (longueur, largeur et hauteur) transmise par un fichier 3D correspondant au modèle 3D de l’objet à imprimer. Limitée pendant longtemps à des matériaux de type plastique tels que les classiques PLA et l’ABS, l’impression 3D voit arriver de nouveaux filaments composites à base de métal (cuivre, bronze…) et même de bois. Plus rarement certaines machines utilisent des cires ou des polycarbonates. A l’heure actuelle l’industrie agroalimentaire et la médecine sont en train de s’emparer de cette technique pour imprimer des aliments et des cellules en adaptant la tête d’extrusion.

 

 

– Ci-dessous une vidéo tutorielle qui vous aidera à mieux comprendre le fonctionnement d’une imprimante 3D FDM et les différentes étapes d’une impression.


TUTORIEL REPLICATOR 3 par ENSCI

 

 

2 – La solidification par lumière

 La stéréolithographie ou SLA

La stéréolitographie est la première technique d’impression 3D à avoir été mise en évidence. Si la paternité de ce procédé est souvent attribuée à l’américain Charles Hull fondateur de 3D Systems, on doit en fait cette invention à trois français (Alain le Méhauté, Olivier de Witte et Jean Claude André) dont leurs brevets bien que déposés 3 semaines plus tôt (16 juillet 1984), n’ont malheureusement pas été renouvelés. Appelée aussi SLA (Stéréolithographie Apparatus) cette technique consiste à solidifier un liquide photosensible par le biais d’un rayon laser ultraviolet. Les imprimantes fonctionnant par SLA ont quatre parties principales: un réservoir qui peut être rempli avec un liquide photopolymère, une plate-forme perforée qui est descendue dans le réservoir, un rayonnement ultraviolet (UV ) et d’un ordinateur commandant la plate-forme et le laser.

 

Tout comme la FDM, l’imprimante va dans un premier analyser le fichier CAO, puis en fonction de la forme de l’objet va lui ajouter des fixations temporaires pour maintenir certaines parties qui pourraient s’affaisser. Puis le laser va commencer par toucher et durcir instantanément la première couche de l’objet à imprimer. Une fois que la couche initiale de l’objet a durci, la plate-forme est abaissée, est ensuite exposée une nouvelle couche de surface de polymère liquide. Le laser trace à nouveau une section transversale de l’objet qui colle instantanément à la pièce durcie du dessous.

 

 

Ce processus se répète encore et encore jusqu’à ce que la totalité de l’objet ce soit formé et soit entièrement immergé dans le réservoir. La plateforme va ensuite se relever pour faire apparaitre l’objet fini en trois dimensions. Après qu’il ai été rincé avec un solvant liquide pour le débarrasser de l’excès de résine, l’objet est cuit dans un four à ultraviolet pour durcir la matière plastique supplémentaire.

 

Les objets fabriqués selon la stéréolithographie ont généralement une bonne qualité de finition et de détail (0,0005 mm) on obtient des surfaces bien lisses et régulières. Qualitativement elle fait partie des meilleurs techniques d’impression 3D actuellement. La durée nécessaire pour créer un objet avec cette technique dépend également de la taille de la machine utilisée. La SLA a aussi l’avantage de pouvoir produire de grosses pièces (de plusieurs mètres). Pour ces objets là il faudra plusieurs jours, quelques heures pour les plus petites.

 

Parmi ces inconvénients, un coût plus élevé que la FDM et un panel de matériaux et des coloris plus limité du fait des polymères utilisés comme matière première. Les solvants et les liquides polymères dégageant par ailleurs des vapeurs toxiques durant l’impression, votre local devra être équipé d’une hotte aspirante pour l’aération.

 

 

La Polyjet

principe de fabrication par polyjetCette Technologie brevetée par la société israélo-américaine Objet Geometries Ltd, fonctionne aussi sur le principe de photopolymérisation. De la même manière, l’objet sera modélisé en 3D avec un logiciel spécialisé (AutoCAD par exemple) puis son fichier envoyé à l’imprimante. Les têtes d’impressions vont alors déposer en goutte à goutte de la matière photosensible sur un support de gel, selon les coordonnées transmises par le fichier. Une fois la matière déposée, celle-ci va être exposée à un rayon ultraviolet qui va alors la durcir instantanément. L’opération sera répétée jusqu’à obtention de l’objet final, il ne restera alors plus qu’à le nettoyer. Avec une précision de l’ordre de 0,005mm il est possible de réaliser des objets avec un haut niveau de détail et des pièces d’assemblage pouvant s’imbriquer comme des engrenages.

 principe de fabrication par polyjet

 

Objet Geometries a par la suite affiné cette technique en mettant au point Polyjet Matrix. Avec 96 embouts pour chacune de ses têtes d’impression, il est possible pour l’utilisateur de combiner plusieurs matériaux différents, souples ou plus rigides. En vous permettant de créer votre propre composite, ce procédé vous offre la possibilité d’imprimer des d’objets plus variés et plus complexes.

 

 

Le frittage laser

Cette technique crée par un étudiant américain dans une université du Texas en 1980, a été développée plus tard (2003) par la société allemande EOS. Appelée aussi SLS (Selective Laser Sintering), il s’agit également d’un processus d’impression par laser. Cette fois ci un faisceau laser très puissant va fusionner une poudre (1mm d’épaisseur) à des points très précis définis par un fichier STL que communique votre ordinateur à votre imprimante. Les particules de poudre sous l’effet de la chaleur vont alors fondre et finir par se fusionner entres elles. Une nouvelle couche de poudre fine est ensuite étalée et à nouveau durcie par le laser puis reliée à la première. Cette opération est répétée plusieurs fois jusqu’à ce que votre pièce soit finie. Ensuite, votre partie est soulevée de la poudre libre et l’objet est brossé puis sablé ou poncé à la main pour les finitions.

 

 

 

La poudre que l’on utilise le plus souvent pour ce type d’impression est de la polyamide. De couleur blanche ce matériau est en fait un nylon. Il va donner à votre objet une surface poreuse qui pourra d’ailleurs être repeint si vous souhaitez lui donner de la couleur. D’autres composants comme de la poudre de verre, de la céramique ou du plastique sont aussi utilisés. Souvent les fabricants utilisent un mélange de deux sortes de poudres pour obtenir des objets plus aboutis.

 

Sur le même principe on retrouve aussi le DMLS qui est l’abrégé de Direct Metal Laser Sintering. Ce procédé permet de réaliser des objets en métal en fusionnant cette fois une poudre de fines particules métalliques. Presque tous les métaux peuvent être utilisés, cela va du cobalt au titane en passant par l’acier et des alliages comme l’Inconel.

 

Même si sa précision d’impression est inférieure au SLA, le frittage laser permet de fabriquer des pièces avec un niveau de détail assez élevé (0.1mm) et à géométrie complexe. De plus la poudre restante qui n’aura pas été passée au laser pourra être réutilisée la fois suivante. Généralement les pièces obtenues avec ce processus demande davantage de finitions (ponçage, peinture, vernis…) que le SLA du fait de son rendu un peu granuleux.

 

 

3 – L’agglomération de poudre par collage

Processus de la 3DP.

Processus de la 3DP.

Initialement développé en 1993 au Massachusetts à l’Institut of Technology (MIT) en 1993, 3DP (Three-Dimensional Printing) constitue la base du processus d’impression 3D de Z Corporation. Le procédé consiste en l’étalement d’une fine couche de poudre de composite sur une plateforme. La tête d’impression va alors déposer sur celle-ci de fines gouttes de glue colorées qui combinées entre elles permetent d’obtenir un large panel de couleur. La plateforme s’abaisse au fur et à mesure que les couches de poudre sont collées jusqu’à obtenir l’objet final. Pour la finition il faut aspirer l’excédent de poudre, brosser et/ou poncer la pièce, puis la chauffer pour finaliser la solidification. La 3DP a l’avantage d’être rapide et de proposer une large gamme de couleurs. Jusqu’à 6 fois moins chère qu’une imprimante SLA son prix est plus attractif malgré une précision et une qualité d’impression parfois inférieure. Parmi les inconvénients, sans traitement post-impression les pièces sont plus fragiles et leur surface est plus rugueuse.

 

 

Les matériaux

Un article sur les consommables, les différentes famille de matériaux d’impression 3D, les caractéristiques et les utilisations des matières premières.

http://www.priximprimante3d.com/materiaux/

 

 

Les fichiers et les logiciels

Un guide consacré aux fichiers et logiciels 3D, deux éléments importants dans la conception d’un objet.

http://www.priximprimante3d.com/modeliser/

 

 

Se former à l’impression 3D

Si vous souhaitez vous initier à l’impression 3D lizez l’article qui suit où diverses formations consacrées à cette technologie sont abordées. Des stages pour mieux comprendre ce procédé aussi bien destinés aux professionnels qu’aux particuliers.

http://www.priximprimante3d.com/accompagnement/

 

 

Le frittage laser tombe dans le domaine public

L’un des principaux brevets liés au frittage laser ou SLS a expiré, ce qui devrait entraîner une chute des prix.

http://www.priximprimante3d.com/brevet/

 


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Source : http://www.priximprimante3d.com/principe/

 

 




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  • une présentation de vous (qui vous êtes, ce que vous faites dans la vie et quel type d’utilisateur informatique vous êtes) ;
  • un déroulé chronologique et précis des faits (qui vous a contacté, comment et quand et les différents échanges qui se sont succédé, sans oublier l’ensemble des détails même s’ils vous semblent inutiles, date heure, prénom nom du ou des interlocuteurs, numéro, adresse e-mail, éventuellement numéros de téléphone ;
  • Ce que vous attendez comme aide (je souhaite que vous m’aidiez en faisant la chose suivante : ….)
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Les guides des bonnes pratiques de l’Anssi en matière de sécurité informatique | Denis JACOPINI

Les guides des bonnes pratiques de l’Anssi en matière de sécurité informatique

Vous voulez éviter que le parc informatique soit utilisé pour affaiblir votre organisation ? L’un des guides publiés par l’ANSSI vous aidera à vous protéger. 

 

Initialement destinés aux professionnels de la sécurité informatique, les guides et recommandations de l’ANSSI constituent des bases méthodologiques utiles à tous. Vous trouverez sans peine votre chemin en utilisant les mots-clés, qu’un glossaire vous permet d’affiner, ou le menu thématique.

 

 

LISTE DES GUIDES DISPONIBLES

 

 

 


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Source : http://www.ssi.gouv.fr/entreprise/bonnes-pratiques/

 

 




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Votre réseau Wi-Fi peut vous trahir et indiquer si vous êtes chez vous et dans quelle pièce

Comment peut-on savoir si vous êtes chez vous et dans quelle pièce grâce au Wifi ?


La présence de personnes dans un logement perturbe la propagation des ondes émises par les routeurs Wi-Fi, suffisamment en tous les cas pour savoir si quelqu’un est présent ou non.

Nous avons tous des routeurs Wi-Fi à la maison, ils sont si pratiques pour accéder à Internet. Mais les ondes radio émises par ces appareils trahissent également, de façon involontaire, notre présence dans le foyer.
Des chercheurs des universités de Santa Barbara et Chicago viennent de montrer qu’il suffit de se munir d’un smartphone et d’un plan des locaux ciblés, puis de se balader un peu autour pour savoir si une personne est présente, et parfois même dans quelle pièce. Et cela avec une précision qui dépasse les 87 %. Pour une espion ou un voleur, c’est une information plutôt intéressante….[lire la suite]

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Une faille de sécurité Bluetooth intercepte nos données et affecte nos smartphones

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Une faille de sécurité Bluetooth intercepte nos données et affecte nos smartphones

Une faille de sécurité Bluetooth intercepte nos données et affecte nos smartphones


Une importante faille Bluetooth, qui a été révélée par des experts du Technion, l’Institut de technologie d’Israël, affecte notamment le protocole Bluetooth des smartphones et tablettes sous Android et Apple.

Il faut savoir que le protocole Bluetooth repose sur la méthode de chiffrement Diffie-Hellman (ECDH) permettant une connexion sécurisée entre deux appareils dont le principe repose sur l’échange de clés. Les chercheurs ont remarqué qu’une étape de validation n’était pas présente dans le processus. Les experts ont donc réussi à intercepter les données transférées pendant les communications sans fil Bluetooth.

Les chercheurs de Technion explique qu’un troisième appareil malveillant peut directement s’incruster dans la liaison dans un rayon de 30 mètres, et espionner la connexion entre les deux appareils afin de récupérer les données échangées. Ces experts sont d’ailleurs parvenus à développer une technologie permettant de trouver la clé de sécurité partagée entre deux appareils...[lire la suite]

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Un trottoir dédié aux accros au smartphone en Chine

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Un trottoir dédié aux accros au smartphone en Chine

Xi’an, une ville du nord-ouest de la Chine, a créé une voie piétonne destinée aux personnes accrochées à leur smartphone. Sur cette voie, on peut lire sur le sol les mots peints « voie réservée aux têtes baissées », en référence au surnom chinois pour les accros aux smartphones. Comme le rapporte le site CNET, cette nouvelle voie est un bon moyen de prévenir les accidents de la route.

 

 

Cette voie qui suit la route de Yanta, a été ouverte par un centre commercial. Elle possède une longueur de 100 mètres sur une largeur d’environ 80 centimètres, ce qui donne suffisamment d’espace aux piétons utilisant leur téléphone. Elle est également marquée par une image d’un téléphone et le mot « téléphones portables » tandis que la piste à côté, dédiées aux personnes qui s’intéressent à la vie réelle, a une image de téléphone barré…[Lire la suite ]

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Objets connectés pour la santé : une étude révèle des failles de sécurité inquiétantes

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Objets connectés pour la santé : une étude révèle des failles de sécurité inquiétantes

Mashable FR a pu consulter en exclusivité une étude révélant le manque de sécurité de trois objets connectés pour la santé. Des résultats inquiétants lorsqu’on sait qu’un nombre croissant d’utilisateurs font aveuglément confiance à ces outils.…[Lire la suite ]

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Denis JACOPINI au JT de TF1 : Cybercriminalité : Dans les prochaines années, ce qui arrive sur nos ordinateurs et nos téléphones risque aussi de se produire sur nos télévisions, nos voitures autonomes…

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Cybercriminalité : une menace de plus en plus fréquente - LCI

Denis JACOPINI au JT de TF1 : Cybercriminalité : Dans les prochaines années, ce qui arrive sur nos ordinateurs et nos téléphones risque aussi de se produire sur nos télévisions, nos voitures autonomes…


JT 20H – Le constat est sans appel, la cybercriminalité est devenue un phénomène massif auquel presque personne ne peut échapper. Citoyens, entreprises, et même les plus hautes instances de l’Etat ne sont pas épargnés.

 

 

 

 

Nous avons tous été victimes d’une fraude à la carte bleue ou d’un piratage de données personnelles. Un rapport officiel publié ce mercredi 20 juin par le ministère de l’Intérieur, montre l’augmentation considérable du nombre de cyberattaques. La raison: on a plus besoin d’être un hacker professionnel pour lancer une opération. Les techniques sont connues : l’hameçonnage, qui vise à obtenir frauduleusement les coordonnées bancaires, et le rançongiciel.

« Dans les prochaines années, ce qui arrive sur les ordinateurs et sur les téléphones risque de se produire aussi sur des télévisions, des voitures autonomes… »

Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du 20/06/2018 présenté par Gilles Bouleau sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 20H du 20 juin 2018…[lire la suite]


Source : Cybercriminalité : une menace de plus en plus fréquente – LCI