Notre avis sur le choix des logiciels de sécurité | Denis JACOPINI

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Notre avis sur le choix des logiciels de sécurité


Très souvent, et encore récemment, à la suite de comparatifs apparaissant régulièrement dans la presse spécialisée, il nous est demandé notre avis sur le choix d’antivirus ou le choix de logiciels de sécurité.  Alors, qu’en pense notre expert Denis JACOPINI ?

 

 

Je tiens à préciser, en préambule, que les informations suivantes sont destinées à un public d’utilisateurs. Les professionnels de l’informatique ne devraient pas apprendre grand chose, enfin je l’espère !

Denis JACOPINI

 

Définition du Virus

Selon Wikipédia :

Un virus informatique est un automate autoréplicatif à la base non malveillant, mais aujourd’hui souvent additionné de code malveillant (donc classifié comme logiciel malveillant), conçu pour se propager à d’autres ordinateurs en s’insérant dans des logiciels légitimes, appelés « hôtes ». Il peut perturber plus ou moins gravement le fonctionnement de l’ordinateur infecté. Il peut se répandre par tout moyen d’échange de données numériques comme les réseaux informatiques et les cédéroms, les clefs USB, etc.

 

Selon Denis JACOPINI :

Un virus informatique ou plus généralement un programme informatique malveillant, faisant partir d’une catégorie de programmes appelé communément « malware » et par moi même un « méchangiciel », est un programme informatique volontairement développé pour nuire à un ou à des système informatiques ou industriels, à une personne ou à un groupe de personnes ciblés ou non. Il peut avoir 4 objectifs différents :

  • Soutier de l’argent ;
  • Montrer une supériorité technique ou à la suite d’un défit lancé face à une protection sois-disant invulnérable ;
  • Se venger ou transmettre un message (comme par exemple les plusieurs dizaines de milliers de sites Internet défigurés à la suite des attentes de Charlie Hebdo en janvier 2015);
  • Espionner un individu ou une organisation (pratique couramment utilisée dans les hautes sphères bancaires, industrielles, étatiques…).
  • Un virus informatique ou plus généralement un programme informatique malveillant,l

 

 

Les moyens utilisés par les pirates

Autrefois

Notre expérience de plusieurs dizaines d’années en matière de virus et d’antivirus a d’abord fait ressortir que tout fichier qui a été infecté, lors qu’il est désinfecté ne revient pas dans sa position d’origine. Ce que j’appelle des cicatrices, sont la résultante de l’incapacité d’un antivirus de retirer la totalité d’un virus d’un fichier infecté, mais seulement le code qu’il connait, et ceci de manière incomplète. Le résultat final est un fichier désinfecté différent de l’original, sont le nettoyage incomplet peut engendrer des dysfonctionnement complètement imprévisibles. Sachez que cet inconvénient ne concerne désormais que les quelques rares cas où les fichiers indispensables au lancement de l’ordinateur ont vu leur contenu modifié par le virus, garantissant ainsi à la bête un hôte numérique.

C’était la bonne époque (pour les informaticiens). Un ordinateur infecté était lent, affichait intempestivement des publicités, nous redirigeait vers des sites internet indésirés, ou parfois rendaient l’ordinateur tellement inutilisable qu’il fallait l’emmener chez le réparateur pour le « formatter » et réinstaller Windows ». C’étai l’époque des virus qui touchaient essentiellement les PC et qui laissent une paix royale aux appareils sérigraphiés d’une Pomme croquée.

 

Aujourd’hui

Aujourd’hui, les objectifs des « méchangiciels » (logiciels malveillants) sont tout autres.

Soit le programme malveillant est parfaitement visible, c’est le cas des CryptoVirus qui ont pour unique objectif de prendre en otage vos données pour vous demander en échange une rançon, soit le programme de la fripouille est complètement invisible et son objectif n’est plus de se montrer, mais plutôt de se cacher, rester invisible et inconnu, pour vous espionner et dérober en silence la totalité des informations présentes sur votre système informatique (photos, courriers, factures, relevés de compte, informations bancaires, informations confidentielles et sensibles…), autant dire la totalité de votre vie pour certains.

Nous avons analysé les différents moyens utilisés par les pirates informatiques pour vous piéger. Pour rester simple, même si certains des moyens utilisés par ces hackers de génie sont purement basés sur des connaissances approfondies de la techniques et des failles de la technologie désormais omniprésente, le plus grand nombre des actions sont menées par des pirates informatique en herbe, vulgaires copieurs de techniques ayant malheureusement largement fait leurs preuves : l’ingénierie sociale (l’art de manipuler l’humain par ses failles comportementale qu’il est possible de découvrir en s’intéressant à la PNL).

Seule une petite poignée de génies dans le monde met au point des nouvelles techniques de piratage. Les millions d’autres adeptes des délits informatiques dispersés sur toute la planète numérique ne font qu’apprendre et mettre en pratique ce que des vidéos parfois très professionnelles détaillent sur Internet, utiliser tels quels des packs « spécial piratage » vendus sur le marché noir d’Internet « le Black Market » ou pour les moins mauvais, transformer ou « améliorer » ces pack, pour les personnaliser avec leur signature et leur code spécifique qui sera probablement temporairement indétectable.

Ainsi, pour vous piéger, les voleurs se sont spécialisés. Rares sont ceux qui vont utiliser plusieurs techniques mais vous, utilisateurs avertis, devez désormais vous protéger contre les attaques suivantes :

  • Pièce jointe piégée
    C’est la méthode d’attaque la plus répandue.  Pour rester simple : au travers d’un e-mail bien présenté et bien tentant , le pirate va essayer de vous faire ouvrir une pièce jointe. Cette pièce jointe, pouvant contenir ou pas un virus aura comme fonction de modifier le système pour qu’un programme indésiré se lance à chaque démarrage. Une fois la modification effectuée, il est fort probable que le pirate informatique puisse facilement savoir ce que vous tapez au clavier et ce qui s’affiche sur votre écran. A ce stade, il ne sert plus à rien d’utiliser des mots de passe complexes qui respectent l’ensemble des précautions dictées par les organismes les plus surs, car même si votre mot de passe fait 50 caractères, le pirater peut en prendre connaissance quasiment en temps réel. Le programme ainsi déposé dans votre outil numérique s’appelle un « spyware » ou « espiongiciel » ou plus simplement logiciel espion.
  • Site Internet piégé
    Cette autre méthode d’infection de votre ordinateur est basée soit :

    • par la contamination un site internet existant à forte fréquentation (technique du waterhole) ;
    • par la création d’un site internet contaminé proposant un contenu à fort pouvoir attractif (par exemple un soir de finale de football seulement accessible sur une chaîne cryptée mais accessible gratuitement sur ce site spécialement créé pour l’occasion par les pirates) ; La technique d’infection consiste à exploiter les failles de votre navigateur pour qu’il lance un programme malveillant, comme si vous aviez téléchargé cliqué et lancé le programme malveillant caché dans une pièce jointe d’e-mail.
  • Lien dans un e-mail vers un site Internet Piégé
    C’est un mélange de « Pièce jointe piégée » et de « Site Internet piégé ». Vous recevez dans un e-mail un lien vous invitant à cliquant à cliquer. Ce lien vous emmène vers un site internet piégé.
  • Clé USB piégée
    Très souvent utilisée pour piéger les P.D.G. ou les personnes à haute responsabilité, cette technique utilise le comportement pré-programmé identique à celui que l’on a lorsque nos mains découvrent un briquet : Elles ne peuvent s’empêcher à faire glisser la roulette ou à appuyer sur le percuteur (même si on sait déjà que le briquet fonctionne…). Pour la clé USB c’est pareil. Dès qu’on trouve une Clé USB, (les pirates informatiques les plus efficaces savent très bien ou la placer  et notre formation « Virus, arnaques et piratages informatiques, risques et solutions pour nos entreprises » vous en dira plus), on ne peut s’empêcher de la clisser dans un port USB pour voir ce qui s’y trouve.
    Sachez qu’une clé USB adaptée peut en une fraction de secondes vous injecter un logiciel espion, collecter un grand nombre d’informations dont l’ensemble des identifiants et mots de passe de vos navigateurs et envoyer le tout au pirate informatique par la liaison Internet du poste ainsi piégé.
  • Intrusion par le réseau
    En passant par la porte principale (port réseau) ou par la fenêtre (en piratant la clé de votre connexion Wifi), le pirate informatique peut aisément s’introduire dans votre réseau, chercher les failles de vos équipements (y compris les objets connectés) et prendre leur contrôle. Le cas le plus fréquent est la prise de contrôle d’une TV, d’une caméra, mais aussi d’un ordinateur portable, de sa WebCam pour vous voir, de son microphone pour vous écouter, de son clavier pour savoir ce que vous tapez, de son écran pour savoir ce que vous voyez, des processus en mémoire pour savoir ce que vous lancez et même des fichiers pour savoir ce que vous avez fait par le passé.
  • Intrusion par Internet
    Comme pour les intrusions par le réseau, détecter les failles de vos équipements Internet permettra d’accéder à distance à votre réseau. Nous ne détaillerons pas plus cette complexe technique mais sachez qu’elle existe.
  • D’autres techniques
    Notre formation « Virus, arnaques et piratages informatiques, risques et solutions pour nos entreprises » vous explique de très nombreuses autres techniques utilisées par les pirates informatiques mais aussi, comment, avec des bonnes pratiques pour la plupart « gratuites », vous pouvez vous protéger des pirates informatiques.
    Contactez-nous pour en savoir plus.

 

Comment se protéger ?

Au delà des bonnes pratiques pour la plupart « gratuites », pour vous protéger des pirates informatiques que vous pouvez découvrir lors de notre formation « Virus, arnaques et piratages informatiques, risques et solutions pour nos entreprises » (Contactez-nous pour en savoir plus), vous pouvez aussi installer des logiciels de sécurité.

Nombreux sont ces logiciels qui vous promettent monts et merveilles mais sachez qu’aucun n’est fiable à 100%, aucun ne vous garantira une protection fiable et parfaite.

Même s’il existe encore des informaticiens qui ont tendances à vous rassurer à coups d' »Antivirus et de Firewall », sachez que ces techniques de protection sont complètement dépassées (10 ans en informatique est dinosoresque).

Certes, le logiciel de pack de sécurité que vous devez choisir doit comporter une fonction Antivirus et pare-feu (ou firewall), mais il doit aussi comporter des fonctions permettant de détecter à votre place les logiciels malveillants, les e-mails malveillants, les sites internet malveillants, surprotéger les sites internet bancaires, proposer des fonctions de bac à sables (sandbox).

 

 

Logiciel Gratuit ou Payant ?

Cette question revient souvent sur le tapis. Est-ce qu’un logiciel de sécurité gratuit est aussi efficace qu’un logiciel payant ?

J’imagine que vous connaissez déjà la réponse. Peut-on vous demander de travailler gratuitement et conjointement en retour les mêmes engagements et les mêmes responsabilités que si vous étiez payé pour les apporter ? C’est la même chose pour les autres et encore plus en matière de sécurité.

La grande différence entre un logiciel de sécurité et un autre réside dans l’équipe de développeurs, ingénieurs et techniciens qui s’y trouve rattachée. Développer un logiciel demande du temps mais détecter de nouveaux virus, chevaux de troie, spywares, botnets etc. en demande encore plus.

  1. Détection
    Avant de pouvoir identifier un nouveau programme malveillant il faut d’abord en détecter les symptômes. Tous les programmes hostiles ne se déclenchent pas immédiatement. Certains programmes dormants se déclenchent seulement à partir d’une certaine date, d’autres à partir d’une certains action, d’autres encore à la demande du pirate qui aura une forme de télécommande pouvant piloter son jouer à distance. Avant de mettre au point une protection, vous l’aurez compris, au aura fallu au moins un ou plusieurs cas d’infection avérée.
  2. Analyse
    Une fois les symptômes identifiés, il faudra ensuite dérouler la pelote pour comprendre le fonctionnement et remonter jusqu’à ce qui les ont causés. C’est à cette étape que les équipes d’ingénieurs feront toute la différence. C’est là que les équipes ayant des moeysn plus faibles peuvent faire la différence.
  3. Protection
    Enfin, une fois le code venimeux détecté et identifié, une protection peut être mise en place sur l’ordinateur dont le fonctionnement et l’intégrité sont à protéger. Elle se fera sous forme de miseà jour, que certains éditeurs attendent avec impatience pour la décrypter et ainsi mettre à jour leur propre outil de sécurité informatique.

Voilà une des raisons pour lesquelles, un logiciel gratuit avec des moyens réduits, peut protéger un ordinateur avec brio. Les tests comparatifs prennent rarement en compte leur réactivité face à de nouvelles menaces. C’est face à de telles explosions de cybermenaces (1. Le nombre d’attaques cybercriminelles multiplié par 5 au cours du mois de février 2016 par rapport aux autres mois de l’année) que la consistance des équipes font la différence. Ainsi, il ne faut pas seulement un logiciel capable de détecter les nouvelles cybermenaces, il ne faut pas seulement non plus un logiciel de sécurité capable de protéger votre ordinateur contre les nouvelles cybermenaces, mais il faut désormais un système de sécurité capable de détecter et protéger un système informatique « le plus vite possible dès la découverte d’une nouvelle cybermenace ».

 

 

Notre conseil

J’ai été depuis 1996 directeur d’une société d’informatique. J’avais une équipe commerciale, de développeurs et de techniciens. Les années 2000 se sont traduites par la création de 4 postes rattachées au Web (développeur, graphiste et commerciaux) mais aussi par un doublement des postes de techniciens pour faire face à l’explosion du nombre de pannes informatiques causées par les virus (nous réparions parfois par semaine entre 20 et 50 ordinateurs). Pendant presque une vingtaine d’année nous avons pu voir arriver plusieurs milliers d’ordinateurs infectés et constater les antivirus présents sur ces ordinateurs mal en point.

Nous nous sommes servi de cette expérience pour identifier à la fois les antivirus que l’on retrouvaient dans la très grande majorité des cas (les antivirus et les logiciels de sécurité gratuits) et ceux qui, malgré qu’ils soient payants avaient mal protégé leur hôte. Cette analyse nous a aussi permis de constater que quasiment aucun ordinateur infecté n’était équipé de l’antivirus d’un certain éditeur.

Au risque de voir notre réputation entachée et afin de valider notre analyse, nous avons ensuite choisi de conseiller à tous ces utilisateurs piégés souhaitant mettre une solution de sécurité de proposer le logiciel de sécurité de cet éditeur pourtant discret.

Le système de sécurité que nous conseillons n’a pas été choisi parce qu’il est le meilleur, parce qu’il est le moins cher ou parce qu’il nous a permis d’engendrer le plus grand bénéfice (ce qui n’est d’ailleurs pas le cas), nous l’avons choisi par retour d’expérience et surtout nous l’avons choisi parce que parmi les milliers d’ordinateurs infectés par des virus passés entre nos mains, quasiment aucun n’avaient ce logiciel de sécurité.

 

Découvrez notre conseil sur www.protection-malwares.lenetexpert.fr

 

Le choix du logiciel vous appartient, mais le logiciel que vous devez choisir doit avoir toutes les fonctions permettant de compenser les failles du principal responsable si vous vous faites piéger. Ce responsable, vous l’aurez deviné, est placé entre la chaise et le clavier c’est vous. Vous devez désormais intégrer qu’ils ne s’agit plus de compter sur la technologie pour vous protéger; les logiciel de sécurité sont là au cas où vous auriez un doute, mais le mieux que vous puissiez faire pour vous protéger est de vous tenir informé des techniques utilisées par les pirates informatiques pour nous piéger.

Nous avons pu voir pendant ces trente dernière années l’imagination sans limite dont on fait preuves les pirates informatiques et on peu conclure sans risque que ce n’est pas une légende, on ne peut pas tout protéger et on ne peut que se retrouver donc dans une position où on n’a pas d’autre choix que de laisser un coup d’avance au pirates informatiques.

 

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Denis JACOPINI DPO n°15945  Denis JACOPINI formateur n°93 84 03041 84 Denis JACOPINI validé et référencé datadockNotre Expert, Denis JACOPINI, est Expert en Informatique assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en Protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l'Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d'Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).

« Mon métier consiste à mettre à votre disposition l'expérience que j'ai acquise pendant des dizaines d'années et les connaissances que je maintiens continuellement à jour par des formations, certification et diplômes permanentes car le savoir c'est comme une mise en conformité, c'est une démarche quotidienne qui permet une amélioration sur le long terme.
Denis JACOPINI
 »

 

 

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1. http://assiste.com.free.fr/p/abc/a/pirates_informatiques.html
2. http://www.imprimer-dematerialiser.fr/la-cybercriminalite-2015-en-8-chiffres




Vol de données : cinq conseils pour se protéger contre les intrusions | Denis JACOPINI

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Vol de données : cinq conseils pour se protéger contre les intrusions - Global Security Mag Online

Vol de données : cinq conseils pour se protéger contre les intrusions


Ransomware, chevaux de Troie et logiciels malveillants : les entreprises ne sont guère à l’abri des attaques de pirates qui représentent un grand risque pour leur sécurité. Mais contrairement aux idées préconçues, les menaces ne proviennent pas uniquement de l’extérieur. Les employés de l’entreprise peuvent ainsi mettre à profit les nombreuses possibilités qu’ils ont d’accéder aux systèmes de l’entreprise pour une utilisation frauduleuse des données, et cela sans beaucoup d’effort. Les organisations sont d’ailleurs rarement aussi bien protégées des attaques venant de l’interne que de celles extérieures.

 

Les cinq recommandations suivantes peuvent aider les entreprises à se protéger efficacement contre le vol de données par des employés.

1. Octroyer des droits d’accès différents

Pour protéger les données sensibles, il est nécessaire de donner aux employés travaillant dans différents départements des droits d’accès appropriés. Ainsi, le niveau de securité est determiné par le besoin de connaissances d’un projet : un employé n’a accès à certains documents et dossiers que si ceux-ci sont nécessaires pour effectuer une tâche qui tombe sous sa responsabilité. Ces divers cloisonnements mis en place au sein de l’entreprise sous la forme de « murailles de Chine » empêchent l’échange d’informations non nécessaire entre les différents départements, permettant de limiter la perte de données.

 

 

2. Utiliser une double authentification forte

Afin de limiter tout risque, l’étape supplémentaire recommandée est une authentification à deux facteurs. Pour accéder au système, l’utilisateur doit, par exemple, non seulement entrer son mot de passe, mais aussi recevoir un SMS contenant un mot de passe unique, valable pour une seule session. Ainsi, il n’est pas possible d’accéder à l’information et aux données sensibles, même si le mot de passe a été volé.

 

 

3. Durcir la protection des informations

Les fonctionnalités en terme de sécurité doivent inclure la protection des données. Le fournisseur ne devrait en aucun cas avoir accès aux fichiers et documents, par exemple. En outre, les droits des administrateurs doivent être limités aux informations pertinentes à leurs activités.

 

 

4. Mettre en œuvre une gestion des droits d’information

Les technologies de gestion des droits d’information des documents sensibles peuvent contrôler et protéger contre le téléchargement non autorisé. Celles-ci assurent un contrôle efficace des documents même si les utilisateurs sont autorisés à accéder à l’information. Le filigrane empêche, en outre, une capture d’écran des informations. Il n’y a aucun risque de perte de données dans cet environnement protégé et elles ne tombent pas entre de mauvaises mains.

 

 

5. Enregistrer toute modification

Pour éviter le vol de données par un employé de l’entreprise et de s’en rendre compte après coup, il est conseillé d’enregistrer tous les changements effectués afin que ceux-ci soient répertoriés dans un historique. Cela permet un flux d’informations toujours clair et transparent.

Sofia Rufin, Vice Présidente Régionale de Brainloop, commente la menace croissante que reprèsentent les employés de l’entreprise dans le cadre de vols de données : « Nous avons observé au cours des dernières années, une augmentation du nombre des pertes de données dues à des failles en interne, les entreprises faisant encore trop souvent confiance à des standards de sécurité déficients. L’impact peut pourtant s’avérer désastreux sur l’image de l’entreprise, et les conséquences financières et légales peuvent menacer son développement économique… [Lire la suite]

 

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« Mon métier consiste à mettre à votre disposition l'expérience que j'ai acquise pendant des dizaines d'années et les connaissances que je maintiens continuellement à jour par des formations, certification et diplômes permanentes car le savoir c'est comme une mise en conformité, c'est une démarche quotidienne qui permet une amélioration sur le long terme.
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Source : Vol de données : cinq conseils pour se protéger contre les intrusions – Global Security Mag Online




Un technique d’attaque informatique très répandue : Le « Watering Hole » | Denis JACOPINI

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Swaziland, Afrique, Naturel, Savannah, Impala


Un technique d’ très répandue : Le « « 

Les motivations des attaquants sont diverses. Les plus répandues sont le gain financier, la gloire personnelle, la malveillance ou encore l’espionnage.Quelle que soit la finalité de l’attaque, cette dernière passe le plus souvent par la compromission d’un système. Pour parvenir à leur fin, les attaquants disposent d’un large arsenal comprenant le contournement des mécanismes de sécurité, l’accès physique à la machine ou encore l’exploitation de vulnérabilités.Au sein de cet arsenal, l’exploitation de vulnérabilités constitue sans aucun doute le principal vecteur d’intrusion. Les méthodes d’infection employées peuvent alors prendre différentes formes :•    Infection par média amovible (CD, USB, cartes SD, …)

•    Infection par e-mail (pièce jointe ou un lien malicieux notamment)

•    Infection via le réseau interne (fichiers partagés)

•    Infection par visite d’un site Web

 

Le « Watering Hole » fait partie de la dernière catégorie : «Infection par site Web », autrement appelé «Drive-By Download». Cette dernière repose sur le principe suivant :

  1. Création ou compromission d’un site Web par l’attaquant (accès à l’interface d’administration, compromission des régies publicitaires pour injecter du code au sein des publicités affichées, découverte d’une vulnérabilité de type XSS…)
  2. Dépôt du malware sur le site (Ex : code JavaScript offusqué s’exécutant au chargement de la page, iframe contenant un ActiveX ou un applet Java malicieux hébergé sur un autre site, …)
  3. Compromission de la machine cliente. La victime est incitée à se rendre ou redirigée de manière automatique sur le site Web hébergeant le malware. Son navigateur exécute le code malicieux et un malware est installé à son insu sur son poste de travail ou son Smartphone, très souvent de manière transparente. L’attaquant dispose alors d’un accès partiel ou complet sur l’appareil infecté.

Simple attaque de type « Drive-by Download » ?
La subtilité de cette attaque réside dans le choix des sites Web initialement compromis (cf étape 1). En effet, en fonction de la cible, le choix est principalement réalisé en fonction de la localité de l’entité ciblée ou en lien avec son métier.

 

Plusieurs cas concrets récents peuvent être cités en exemple :

  • Professionnel : (politique/religieux/syndical…) Dans le cas d’Apple, de Microsoft ou de Facebook en février dernier, le site Web compromis était un site Web consacré au développement sur iPhone (iphoneDevSDK), site susceptible d’être visité par les développeurs des trois sociétés. La population cible peut également être plus restreinte comme l’illustre la compromission du site « http://www.rferl.org (Radio Free Europe Radio Liberty) ».
  • Géographique : En Septembre 2012 lors de l’attaque VOHO[1], les cybercriminels avaient compromis un site gouvernemental local au Maryland, celui d’une banque régionale dans le Massachusetts afin de compromettre les machines de populations spécifiques résidant ou travaillant dans les localités ciblées.
  • Et pourquoi pas Personnel : Il est tout à fait possible de voir le site du club de sport ou de musique où les enfants de la victime sont inscrits, être compromis…

 

Pourquoi utiliser cette méthode plutôt qu’une autre ?
En comparaison de l’envoi de phishing par exemple, cette méthode présente de nombreux avantages pour les attaquants :watering hole – scalable

 

Scalable :
Elle permet de couvrir un grand nombre de victimes « facilement ». Le «Drive-By Download» est largement utilisé dans le domaine de la permettant de compromettre un très grand nombre de machine rapidement ;

L’exploitation de vulnérabilités Java ou Adobe Flash récentes, peuvent permette de contourner les mécanismes de cloisonnement au sein des navigateurs Web et ainsi de couvrir de nombreux systèmes d’exploitation et navigateurs Web vulnérables différents

Efficace :
Couplée avec l’exploitation d’une vulnérabilité de type « 0-day », le taux d’infection peut être très élevé. Le rapport sur la campagne « VOHO »[2] publié par RSA et portant sur des attaques par « Watering Hole » recensait 32 160 machines infectées appartenant à 731 organisations pour un taux d’infection de 12%.

Discret :
Aucune action de l’utilisateur n’est nécessaire si ce n’est d’aller visiter ses sites Web habituels. L’absence de signaux rend également l’identification de la source de l’infection difficile. Enfin, la possibilité de filtrer les postes infectés (classe IP, langue du navigateur, localité …) permet de restreindre les dommages collatéraux et donc de limiter la visibilité de l’attaque.

 

Cette méthode présente cependant un certain nombre d’inconvénients :

  • Potentiellement, une phase de reconnaissance, consistant à identifier sur quels sites se rendent les futures victimes
  • Une phase de compromission de sites légitimes est nécessaire : les attaquants peuvent cependant identifier les sites vulnérables via des scans automatisés.
  • Les attaquants doivent réaliser une analyse post-infection afin de déterminer, pour chaque poste compromis, quel type de profil a été infecté et si le profil correspond à la cible (société, fonction, …)

 

 

A noter que le filtrage effectué afin de réduire le périmètre des postes compromis émergent également au sein des attaques par phishing.

 

Quels sont les mécanismes de défense ?
Face à ce type de menace, il n’existe pas de solution « miracle ». Il convient donc d’appliquer des bonnes pratiques afin de limiter les risques d’infection et d’être réactif en cas de compromission :

  1. [Mise  à jour du parc] – On constate que les vulnérabilités exploitées sont le plus souvent liées aux technologies Java ou à Adobe Flash. A minima, il convient de maintenir à jour le parc applicatif. Cependant, cette mesure peut ne pas être suffisante (cas des 0-day). Nous recommandons donc de les désinstaller lorsqu’ils ne sont pas nécessaires.
  2. [Filtrage Web] – Mettre à jour régulièrement en ajoutant automatiquement et au besoin manuellement les sites connus comme hébergeant des malwares au sien des listes noire des équipements de filtrage Web (nécessite de disposer d’un service de veille). De manière plus radicale, il est envisageable d’imposer la navigation Web pour des populations sensibles depuis des postes séparés du reste du réseau de l’entreprise.
  3. [Durcissement des postes] – Des mécanismes de contournement peuvent également être mis en place. Pour Java par exemple, il est possible de configurer le niveau de sécurité sur « high » de manière à n’exécuter les applets non signés qu’après validation manuelle de l’utilisateur. Des mesures similaires peuvent être appliquées sur le plug-in Flash. Il est aussi  possible de pousser des plugins comme « NoScript » afin d’interdire l’exécution de code JavaScript, Flash, Java …

 

Conclusion
La compromission par « Watering Hole » partage les mêmes objectifs que par « spear-phishing » et la même méthode d’infection que les attaques par « Drive-by download ».

Cette combinaison est ainsi surtout utilisée pour des attaques cherchant à s’introduire au sein d’une organisation, quel que soient les postes compromis.

Avec le temps et grâce aux campagnes de sensibilisations, les utilisateurs et en particulier les populations VIP sont de plus en plus précautionneuses quant à l’ouverture des pièces jointes aux courriels. Les attaques par « Spear-phishing » sont ainsi complétées par des attaques de type « Watering-Hole » qui ne nécessitent aucune action de la part de la victime si ce n’est de visiter ses sites Web habituels…


CYBERARNAQUES - S'informer pour mieux se protéger (Le Livre)
Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

Livre CyberArnaques - Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

Denis Jacopini, expert judiciaire en informatique diplômé et spécialisé en cybercriminalité, raconte, décrypte et donne des parades contre toutes les cyberarnaques dont chacun peut être victime.

Il est témoin depuis plus de 20 ans d'attaques de sites Internet, de piratages d'ordinateurs, de dépouillements de comptes bancaires et d'autres arnaques toujours plus sournoisement élaborées.

Parce qu'il s'est rendu compte qu'à sa modeste échelle il ne pourrait sensibiliser tout le monde au travers des formations et des conférences qu'il anime en France et à l'étranger, il a imaginé cet ouvrage afin d'alerter tous ceux qui se posent la question : Et si ça m'arrivait un jour ?

Plutôt que de présenter une longue liste d'arnaques Internet recensées depuis plusieurs années, Denis Jacopini, avec la collaboration de Marie Nocenti, auteur du roman Le sourire d'un ange, a souhaité vous faire partager la vie de victimes d'arnaques Internet en se basant sur des faits réels, présentés sous forme de nouvelles suivies de recommandations pour s'en prémunir. Et si un jour vous rencontrez des circonstances similaires, vous aurez le réflexe de vous méfier sans risquer de vivre la fin tragique de ces histoires et d'en subir les conséquences parfois dramatiques.

Pour éviter de faire entrer le loup dans votre bergerie, il est essentiel de le connaître pour le reconnaître !

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https://www.youtube.com/watch?v=lDw3kI7ra2s

06/04/2018 A l'occasion de la sortie de son livre "CYBERARNAQUES : S'informer pour mieux se protéger",Denis JACOPINI répond aux questions de Valérie BENHAÏM et ses 4 invités : 7 Millions de victimes de la Cybercriminalité en 2010 (Symantec) 13,8 Milions de victimes de la Cybercirminalité en 2016 (Symantec) 19,3 Millions de victimes de la Cybercriminalité en 2017 (Symantec) Plus ça va moins ça va ? Peut-on acheter sur Internet sans risque ? Si le site Internet est à l'étranger, il ne faut pas y aller ? Comment éviter de se faire arnaquer ? Comment on fait pour renifler une arnaque sur Internet ? Comment avoir un coup d'avance sur les pirates informatiques ? Quelle est l'arnaque qui revient le plus souvent ? Denis JACOPINI vous répond sur C8 avec Valérie BENHAÏM et ses invités.

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https://youtu.be/usg12zkRD9I?list=UUoHqj_HKcbzRuvIPdu3FktA

12/04/2018 Denis JACOPINI est invité sur Europe 1 à l'occasion de la sortie du livre "CYBERARNAQUES S'informer pour mieux se protéger"
Comment se protéger des arnaques Internet

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Je me présente : Denis JACOPINI. Je suis l'auteur de ce livre coécrit avec Marie Nocenti, romancière.
Pour ma part, je suis Expert de justice en informatique spécialisé en cybercriminalité depuis 1996 et en protection des Données à Caractère Personnel.
J'anime des formations et des conférences sur le RGPD et la Cybercriminalité pour aider les organismes à se protéger des pirates informatiques et à se mettre en conformité avec la réglementation autour du numérique (dont le RGPD : Règlement Général sur la Protection des Données).

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Source : http://www.lexsi-leblog.fr/cert/watering-hole-et-cybercriminalite.html




Pourquoi ne pas partager l’avertissement mettant en garde contre le pirate Jayden K. Smith ?

Notre métier en RGPD et en CYBER : Auditer, Expertiser, Accompagner, Former et Informer
EXPERTISES VOTES ELECTRONIQUES : Expertise de systèmes de vote électronique et d'élections par Internet MISE EN CONFORMITÉ RGPD & CYBER : Accompagnement de votre établissement à la démarche de mise en conformité avec le RGPD et en CYBERSÉCURITÉ Expertise de systèmes de vote électronique - votes par Internet FORMATIONS & SEMINAIRES RGPD & CYBER ARNAQUES & PIRATAGES : Restez informé sur les techniques utilisées par les pirates informatiques

Pourquoi ne pas partager l’avertissement mettant en garde contre le pirate Jayden K. Smith ?


Depuis le début du mois de juillet, un hoax (canular) circule sur Facebook. Il a été traduit de l’anglais et te met en garde contre un hacker nommé Jayden K. Smith. Pas de panique, c’est une mise en garde totalement fausse. Alors ignore le message, n’accepte rien et surtout, ne le repartage pas! C’est un peu soûlant.

 

 

 

« S’il te plaît dis à tous tes contacts de ta liste messenger de ne pas accepter la demande d’amitié de Jayden K. Smith. C’est un hacker et a un système connecté à votre compte facebook. Si un de tes contacts l’accepte, tu seras aussi piraté, aussi assures toi que tous tes contacts le sachent. Merci. Retransmis tel que reçu. Gardes ton doigt appuyé sur le message. En bas, au milieu il sera dit transmettre. Appuyer dessus et cliquer sur les noms qui sont sur ta liste et cela leur sera envoyé. »

Voilà le message que vous avez peut-être reçu ce matin via Messenger. Il s’agit d’une nouvelle chaîne totalement infondée, comme l’ont fait remarquer certains médias outre-Atlantique. Le message est juste une traduction d’un texte en anglais qui est devenu viral un peu partout dans le monde la semaine dernière…[lire la suite]

L’avis de notre Expert Denis JACOPINI

Même s’il nous paraît difficile de pirater un compte Facebook par une simple lecture ou une demande d’ami, nous recommandons de ne pas partager ce message et de simplement le supprimer ou l’ignorer.

Ces canulars peuvent aussi bien prendre la forme d’un faux virus, d’une chaine de solidarité (comme ici), d’un gain hypothétique, d’une pétition ou d’une fausse information destinée à influencer l’opinion publique.

Vous pouvez aisément comprendre que les intérêts ne sont pas tous dans un but de vous arnaquer ou vous soutirer de l’argent. Certains auteurs de ces chaines recherchent la fierté d’avoir leur message qui fait le tour de la planète, d’autres de saturer les réseaux avec des messages inutiles mais les plus dangereux sont ceux qui vous demandent de cliquer ou de partage.

Même si je suis certains que vous êtes vigilants lorsqu’on vous demande de télécharger ou d’exécuter un programme, vous l’êtes certainement bien moins lorsque vous partagez un message à vos amis. L’expéditeur peut du coup disposer et utiliser de manière malveillante des informations sur eux.


CYBERARNAQUES - S'informer pour mieux se protéger (Le Livre)
Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

Livre CyberArnaques - Denis JACOPINI Marie Nocenti (Plon) ISBN : 2259264220

Denis Jacopini, expert judiciaire en informatique diplômé et spécialisé en cybercriminalité, raconte, décrypte et donne des parades contre toutes les cyberarnaques dont chacun peut être victime.

Il est témoin depuis plus de 20 ans d'attaques de sites Internet, de piratages d'ordinateurs, de dépouillements de comptes bancaires et d'autres arnaques toujours plus sournoisement élaborées.

Parce qu'il s'est rendu compte qu'à sa modeste échelle il ne pourrait sensibiliser tout le monde au travers des formations et des conférences qu'il anime en France et à l'étranger, il a imaginé cet ouvrage afin d'alerter tous ceux qui se posent la question : Et si ça m'arrivait un jour ?

Plutôt que de présenter une longue liste d'arnaques Internet recensées depuis plusieurs années, Denis Jacopini, avec la collaboration de Marie Nocenti, auteur du roman Le sourire d'un ange, a souhaité vous faire partager la vie de victimes d'arnaques Internet en se basant sur des faits réels, présentés sous forme de nouvelles suivies de recommandations pour s'en prémunir. Et si un jour vous rencontrez des circonstances similaires, vous aurez le réflexe de vous méfier sans risquer de vivre la fin tragique de ces histoires et d'en subir les conséquences parfois dramatiques.

Pour éviter de faire entrer le loup dans votre bergerie, il est essentiel de le connaître pour le reconnaître !

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06/04/2018 A l'occasion de la sortie de son livre "CYBERARNAQUES : S'informer pour mieux se protéger",Denis JACOPINI répond aux questions de Valérie BENHAÏM et ses 4 invités : 7 Millions de victimes de la Cybercriminalité en 2010 (Symantec) 13,8 Milions de victimes de la Cybercirminalité en 2016 (Symantec) 19,3 Millions de victimes de la Cybercriminalité en 2017 (Symantec) Plus ça va moins ça va ? Peut-on acheter sur Internet sans risque ? Si le site Internet est à l'étranger, il ne faut pas y aller ? Comment éviter de se faire arnaquer ? Comment on fait pour renifler une arnaque sur Internet ? Comment avoir un coup d'avance sur les pirates informatiques ? Quelle est l'arnaque qui revient le plus souvent ? Denis JACOPINI vous répond sur C8 avec Valérie BENHAÏM et ses invités.

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Pour ma part, je suis Expert de justice en informatique spécialisé en cybercriminalité depuis 1996 et en protection des Données à Caractère Personnel.
J'anime des formations et des conférences sur le RGPD et la Cybercriminalité pour aider les organismes à se protéger des pirates informatiques et à se mettre en conformité avec la réglementation autour du numérique (dont le RGPD : Règlement Général sur la Protection des Données).

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Source : Ne partage pas cet avertissement qui te met en garde contre le pirate Jayden K. Smith, c’est un hoax




Pourquoi le vol de données personnelles devient-il de plus en plus commun ? | Denis JACOPINI

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1,2 milliard de mots de passe piratés, rien de surprenant ! NetIQ vous explique pourquoi - Global Security Mag Online

Pourquoi le vol de données personnelles devient-il de plus en plus commun ?

Des pirates informatiques Russes viennent de réaliser « le casse du siècle » en récoltant 1,2 milliard de comptes utilisateurs (identifiants et mots de passe associés) et plus de 500 millions d’adresses e-mail, provenant de 4200 000 site Internet d’entreprises de toute taille. NetIQ, fournisseur de solutions de , ne s’étonne pas de la multiplication de ce type de hack. Geoff Webb, Senior Director, Solution Strategy chez NetIQ, explique pourquoi le vol de données personnelles devient de plus en plus commun :

 

 

« Dans ce type de cas, la faute ne repose pas uniquement sur les hackers. Il faut aussi prendre en compte le comportement des entreprises et celui des utilisateurs finaux face à la sécurisation des accès.

 

Commençons par les hackers. De nos jours, il n’est pas nécessaire d’avoir un groupe sophistiqué et étendu de pirates informatiques expérimentés pour perpétrer les plus gros cyber-crimes. Aujourd’hui une simple recherche Internet permet à quiconque de rapidement trouver toutes les informations nécessaires pour pénétrer les systèmes informatiques vulnérables. Les pirates informatiques ont même cartographié toutes les vulnérabilités de la toile, et le tout est disponible en ligne. De plus, avec l’avènement du cloud, les hackers ont une porte d’entrée supplémentaire pour accéder aux données des entreprises. On entend régulièrement parler dans nos médias de la sécurité, ou plutôt du manque de sécurité lié au cloud.

 

Continuons avec les entreprises. Le cloud n’est pas le cœur du problème. Le problème de fond est que les entreprises ne mettent pas assez l’accent sur la sécurité des accès, que ça soit au niveau des accès cloud, aux applications d’entreprise, ou aux applications Web. Tant que les entreprises n’auront pas assimilé le caractère critique de la protection des mots de passe, ce type de hack continuera de se multiplier.

 

Enfin, il faut s’intéresser au comportement des utilisateurs finaux, qui ne facilitent pas la tâche des entreprises en matière de sécurité des mots de passe. En effet, de nombreuses études l’ont révélé récemment, par souci de facilité, les mots de passe utilisés sont souvent très (trop) simples. Les utilisateurs utilisent les mêmes mots de passe pour accéder à leurs comptes bancaires, messagerie électronique qu’elle soit personnelle ou professionnelle, et compte Facebook, par exemple. Ce comportement est une aubaine pour les cybercriminels. En laissant aux utilisateurs finaux le choix de leurs mots de passe, nous confions tout simplement une étape cruciale dans le processus de sécurisation des données à ceux qui sont les moins qualifiés et surtout les moins préoccupés par la sécurité informatique. Vous comme moi, nous n’avons pas envie d’avoir à nous souvenir de mots de passe compliqués et différents pour chaque compte que nous devons utiliser au quotidien. C’est donc bien notre propre comportement en tant qu’utilisateur qui constitue le plus gros risque.

 

On ne peut empêcher un hacker d’agir, mais on peut le stopper aux portes de l’entreprise en ayant des solutions de sécurité globale prenant en compte toutes les potentielles portes d’entrée. C’est pourquoi il est impératif que des solutions de gestion des identités et des accès soient intégrées dans les projets de sécurité des entreprises, au même titre que peut l’être la sécurisation des réseaux, ou des terminaux. »

 

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Attaques informatiques : comment les repérer ?

 

Quel est notre métier ?
Former et accompagner les organismes à se mettre en conformité avec la réglementation numérique (dont le RGPD) et à se protéger des pirates informatiques.

 

Quel sont nos principales activités ?

 

 

 

Denis JACOPINI DPO n°15945  Denis JACOPINI formateur n°93 84 03041 84 Denis JACOPINI validé et référencé datadockNotre Expert, Denis JACOPINI, est Expert en Informatique assermenté, spécialisé en Cybercriminalité, Recherche de preuves et en Protection des données personnelles. Diplômé en Cybercriminalité (Droit, Sécurité de l’information & Informatique légale), en Droit de l'Expertise Judiciaire et certifié en gestion des risques en Sécurité des Systèmes d'Information (ISO 27005), Denis JACOPINI est aussi formateur inscrit auprès de la DDRTEFP (Numéro formateur n°93 84 03041 84).

« Mon métier consiste à mettre à votre disposition l'expérience que j'ai acquise pendant des dizaines d'années et les connaissances que je maintiens continuellement à jour par des formations, certification et diplômes permanentes car le savoir c'est comme une mise en conformité, c'est une démarche quotidienne qui permet une amélioration sur le long terme.
Denis JACOPINI
 »

 

 

Besoin d'un Expert ? contactez-nous 




 

 


Références : http://www.globalsecuritymag.fr/1-2-milliard-de-mots-de-passe,20140806,46775.html




Un Employeur peut-il examiner les messages échangés par ses employés sur leur téléphone professionnel ?

Un Employeur peut-il examiner les messages échangés par ses employés sur leur téléphone professionnel ?


Un Employeur peut-il examiner les messages échangés par ses employés sur leur téléphone professionnel ?

 

 

Dès lors que le téléphone du salarié est professionnel, l’employeur a ce droit, à moins d’avoir mentionné avant le message «personnel». Dans ce cas, l’employeur n’a plus le droit. Mais souvent, on n’oublie de l’écrire…  »


Notre métier : Vous aider à vous protéger des pirates informatiques (attaques, arnaques, cryptovirus…) et vous assister dans vos démarches de mise en conformité avec la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel.

Par des actions d’expertises, d’audits, de formations et de sensibilisation dans toute la France et à l’étranger, nous répondons aux préoccupations des décideurs et des utilisateurs en matière de cybersécurité et de mise en conformité avec le règlement Européen relatif à la Protection des Données à caractère personnel (RGPD) en vous assistant dans la mise en place d’un Correspondant Informatique et Libertés (CIL) ou d’un Data Protection Officer (DPO) dans votre établissement.. (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84)

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles




 

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Source : Connaissez-vous vos droits sur les données personnelles au travail (VRAI-FAUX) ? – La Voix du Nord




Est-il risqué de se connecter au wifi public ? | Denis JACOPINI

Est-il risqué de se connecter au wifi public ? 

Nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser les bornes wifi des lieux publics, gares, hôtels, restaurants… Mais y a-t-il un risque à partager ces accès sans fil à internet avec d’autres ? Peut-on se faire pirater ses données ? Le point avec Denis Jacopini, expert en cybercriminalité. 

 

Avec les smartphones ou ordinateurs portables d’aujourd’hui, se connecter au réseau wifi d’une gare ou d’un hôtel, quand on est en déplacement, est devenu presque banal. À l’étranger, c’est même la solution la plus simple pour surfer sur internet et relever ses e-mails, sans risquer d’exorbitants frais de « roaming » (coûts de connexion au réseau mobile local, facturés ensuite par l’opérateur français).

Résultat, on a tendance à surfer sur ces réseaux wifi avec la même insouciance qu’à la maison, sans aucune précaution. Ce qui n’est pas bien malin. Denis Jacopini, expert judiciaire en sécurité informatique, nous explique pourquoi.

 

 

Denis Jacopini, créateur du site LeNetExpert.fr et correspondant Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), est aussi formateur en protection des données personnelles et en sécurité informatique. (Photo : DR)

 

 

À quoi faut-il faire attention, quand on se connecte à une borne wifi publique ou semi-publique, en ville ou dans un hôtel ?

Si possible, il faut choisir un réseau wifi où la connexion se fait avec un nom d’identifiant et un mot de passe personnalisés, différents pour chaque utilisateur. En cas d’utilisation malveillante du réseau par quelqu’un, cette identification fournit une piste, sur le plan judiciaire, pour remonter jusqu’à l’auteur. Avec les wifi qui proposent un identifiant et un mot de passe identiques pour tout le monde, on est moins protégé. Les réseaux wifi les plus dangereux sont ceux qui sont complètement ouverts, sans aucun mot de passe, où les utilisateurs sont impossibles à tracer.

 

 

Quel est le danger ? Se faire espionner ?

Tout à fait. À partir du moment où quelqu’un se trouve connecté au même point wifi que vous, il a techniquement la possibilité d’accéder aux informations qui transitent sur le réseau, il peut « voir » ce qui entre et qui sort. Les pirates utilisent pour cela des logiciels espions, appelés « sniffers », ou « renifleurs » en bon français. Ces programmes sont désormais très faciles à trouver et à télécharger sur internet. Plus ou moins sophistiqués, ils permettent de capter, trier et interpréter le « bruit » informatique qui transite par le wifi.

 

 

Le wifi public, c’est pratique, mais pas très sécurisé. (Photo : FlickR/Richard Summers)

 

 

La confidentialité de la navigation n’est donc pas garantie ?

En effet. Et pas uniquement sur les réseaux wifi, d’ailleurs. C’est ainsi depuis la création d’internet : les protocoles de communication du web ne sont pas cryptés. Mais de plus en plus de sites « sensibles » – par exemple les messageries électroniques, les banques, les boutiques en ligne, etc. – ont désormais des adresses commençant par « https » au lieu de « http ». Le « s », souvent associé avec un petit cadenas dans la barre du navigateur, signifie que les communications sont sécurisées. Quand on navigue sur internet via un wifi, il faut donc privilégier ces sites.

 

 

Le risque de se faire voler ses mots de passe, ou ses coordonnées bancaires, est donc bien réel ?

Oui, mieux vaut éviter de saisir des données confidentielles quand on navigue sur internet via un wifi public ou semi-public. On a ainsi vu des hommes d’affaires se faire voler des informations importantes, car ils utilisaient en toute confiance un wifi d’hôtel… sur lequel étaient aussi connectés des pirates !

 

 


Un café Starbucks à Londres, très apprécié pour sa connexion wifi gratuite. (Photo : Stefan Wermuth/Reuters)

 

 

Peut-on se faire abuser par une fausse borne wifi ?

Oui, c’est une raison supplémentaire de se méfier des réseaux complètement ouverts : certains pirates créent leur propre borne wifi à partir d’un simple ordinateur portable. Les passants se connectent dessus, par facilité, sans se douter qu’il ne s’agit pas du tout d’une « vraie » borne. Ensuite, la personne mal intentionnée n’a plus qu’à récupérer les informations qui transitent par le réseau qu’elle a créé… Aujourd’hui, c’est très facile de devenir pirate !

 

 

Comment se protéger ?

En s’abstenant de réaliser des opérations sensibles, comme des achats en ligne ou des opérations bancaires, sur un wifi public. Si on le peut, mieux vaut utiliser le réseau 3G ou 4G pour se connecter à internet en mobilité. Les informations qui transitent par cette voie sont beaucoup moins faciles à pirater. Il y a aussi la solution consistant à installer, sur son smartphone ou son ordinateur, ce qu’on appelle un « VPN ». C’est un logiciel qui crée un « réseau privé virtuel », une sorte de tunnel crypté pour vos communications internet. Cela ralentit un peu la connexion, mais c’est beaucoup plus sûr.

 

 


Zone de wifi gratuit à New York : en France comme à l’étranger, mieux vaut se connecter sur un nom de réseau connu, éventuellement signalé via l’affichage public. (Photo : Keith Bedford/Reuters)

 

 

 

 


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Source : http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/492/reader/reader.html?t=1431534138729#!preferred/1/package/492/pub/493/page/7

Par Corinne Bourbeillon

 

 




Place de ciné pas chère : une faille pour Gaumont Pathé ? | Denis JACOPINI

Place de ciné pas chère : une faille pour Gaumont Pathé ?


Place de ciné pas chère ? Bluff, escroquerie ou piratage informatique ? Une boutique du black market francophone propose de payer ses places de cinéma 5 fois moins chères que le prix initial. Une possibilité pirate qui ne viserait que les cinémas Pathé Gaumont !

 

Les amateurs de cinémas ne me contrediront pas, le cinéma est devenu un petit luxe loin d’être négligeable dans un budget. Même si des cartes de réductions existent, cela fait rarement la sortie cinéma (deux adultes, deux enfants) à moins de 50€ (si on rajoute quelques friandises), et à la condition ou la séance n’est pas en 3D, ce qui fait gonfler la note. Bref, tout le monde n’a pas la chance d’aller au cinéma deux fois par semaine. Bilan, ce qui est mon cas, les cartes de réduction sont un bon moyen d’assouvir son plaisir de salle obscure. D’autres internautes, beaucoup plus malhonnêtes, n’hésitent pas à revendre des entrées à un prix défiant toutes concurrences.

 

 

Place de ciné pas chère ?

no carding

Dans une boutique du black market francophone, je suis tombé sur une publicité annonçant proposer des places de cinéma à 1,5€/2€. Des places ne pouvant être utilisées que dans les cinémas Gaumont Pathé! Le président des cinémas Pathé, Jérôme Seydoux et Nicolas Seydoux, président de Gaumont (Grand Père et Oncle respectifs de la dernière James Bond Girl, Léa Seydoux) auraient-ils décidé de faire des réductions aussi inattendues qu’impossibles ? Malheureusement pour les cinéphiles, ce n’est pas le cas.Il semble que le vendeur derrière cette proposition alléchante de Place de ciné pas chère a trouvé une méthode pour escroquer l’entreprise. « J’ai des places de cinéma gratuites et illimitées valables dans tous les Pathé de France, indique ce commerçant. Ces places ne sont pas cardées [comprenez acquises avec des données bancaires piratées, NDR], juste ma tête« . Le vendeur indique ne pas vouloir donner plus d’informations sur sa méthode. Une technique qu’il utiliserait depuis deux ans « pour moi et mes amis et qu’il n’est jamais rien arrivé« . D’après ce que j’ai pu constater, le pirate semble être capable de générer des codes « invitation ». Le pirate a même créé un shop (boutique automatisée) qui permet d’acquérir autant de place que le black marketeur est capable de générer contre la somme demandée. Paiement en bitcoins… [Lire la suite]


 

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Source : ZATAZ Place de ciné pas chère : une faille pour Gaumont Pathé ? – ZATAZ




Pourquoi supprimer vos données personnelles si vous rendez votre ordinateur professionnel à votre employeur ?

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Pourquoi supprimer vos données personnelles si vous rendez votre ordinateur professionnel à votre employeur ?

Ne pas effacer ses données personnelles sur son ordinateur de fonction est-il dommageable (risque d’accès à nos données personnelles, vol d’identité ou accès frauduleux etc…)? Si oui, pourquoi ?

 

 

Imaginez, votre ordinateur, protégé ou non, tombe entre les mains d’une personne malveillante. Il pourra :

  • Accéder à vos documents et découvrir les informations qui peuvent soit être professionnelles et être utilisées contre vous, soit personnelles permettant à un voyou de les utiliser contre vous soit en vous demandant de l’argent contre son silence ou pour avoir la paix ;
  • Accéder aux identifiants et mots de passe des comptes internet que vous utilisez (même pour des sites Internet commençant par https) et ainsi accéder à nos comptes facebook, twitter, dropbox… ;
  • Avec vos identifiants ou en accédant à votre système de messagerie, le pirate pourra facilement déposer des commentaires ou envoyer des e-mails en utilisant votre identité. Même si l’article 226-4 du code pénal complété par la loi LOPPSI du 14 mars 2011 d’un article 226-4-1,  l’usurpation d’identité numérique est un délit puni de deux ans d’emprisonnement et de 20 000 euros d’amende, il sera fastidieux d’une part pour vous, de prouver que vous n’êtes pas le véritable auteur des faits reprochés, et difficile pour les enquêteurs de retrouver le véritable auteur des faits.

 

Ne pas effacer ses données personnelles sur l’ordinateur que l’on rend, donne, vend, c’est laisser l’opportunité à un inconnu de fouiller dans vos papier, violer votre intimité et cambrioler votre vie.

Pire ! vous connaissez bien le donataire de votre matériel et vous savez qu’il n’y a aucun risque qu’il ait des intentions répréhensibles. Mais êtes vous certain qu’il sera aussi prudent que vous avec son matériel ?
Êtes-vous prêt à prendre des risques s’il perdait ce matériel ?
Dormiriez-vous tranquille si vous imaginiez que votre ancien ordinateur est actuellement sous l’emprise d’un pirate informatique prêt à tout pour tricher, voler et violer en utilisant votre identité ?

 


Denis Jacopini anime des conférences et des formations et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étranger pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous animons conférences et formations pour sensibiliser décideurs et utilisateurs aux risques en informatique, découvrir et comprendre les arnaques et les piratages informatiques pour mieux s’en protéger et se mettre en conformité avec la CNIL en matière de Protection des Données Personnelles. Nos actions peuvent être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles


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Original de l’article mis en page : 5 applications pour effacer des données de façon sécurisée – ZDNet

 




Pourquoi, malgré le danger connu, cliquons nous sur des e-mails d’expéditeurs inconnus ?

Pourquoi, malgré le danger connu, cliquons nous sur des e-mails d’expéditeurs inconnus ?


Selon une enquête de la FAU (University of Erlangen-Nuremberg), près de la moitié des utilisateurs cliqueraient sur des liens d’expéditeurs inconnus (environ 56% d’utilisateurs de boite mails et 40% d’utilisateurs de Facebook), tout en étant parfaitement conscient des risques de virus ou d’autres infections.

Le site d’information Français Pure Player Atlantico à interrogé à ce sujet Denis JACOPINI, Expert Informatique assermenté spécialisé en cybercriminalité et en protection des données personnelles

 

Atlantico :

Pourquoi donc, selon vous, le font-ils malgré tout ? Qu’est-ce qui rend un mail d’un inconnu si attirant, quitte à nous faire baisser notre garde ?

 

 

Denis JACOPINI :

Ça-vous est très probablement déjà arrivé de recevoir un e-mail provenant d’un expéditeur anonyme ou inconnu.

Avez-vous résisté à cliquer pour en savoir plus ? Quels dangers se cachent derrière ces sollicitations inhabituelles ? Comment les pirates informatiques peuvent se servir de nos comportements incontrôlables ?

 

 

Aujourd’hui encore, on peut comparer le courrier électronique au courrier postal.

Cependant, si l’utilisation du courrier postal est en constante diminution (-22% entre 2009 et 2014), l’usage des messages électroniques par logiciel de messagerie ou par messagerie instantanée a lui par contre largement augmenté.

Parmi les messages reçus, il y a très probablement des réponses attendues, des informations souhaitées, des messages de personnes ou d’organismes connus nous envoyant une information ou souhaitant de nos nouvelles et quelques autres messages que nous recevons avec plaisir de personnes connues et puis il y a tout le reste, les messages non attendus, non désirés qui s’appellent des spams.

En 2015, malgré les filtres mis en place par les fournisseurs de systèmes de messagerie, il y avait tout de même encore un peu plus de 50% de messages non désirés.

Parmi ces pourriels (poubelle + e-mail) se cachent de nombreux message ayant des objectifs malveillant à votre égard. Les risques les plus répandus sont les incitations au téléchargement d’une pièce jointe, au clic sur un lien renvoyant vers un site Internet piégé ou vous proposer d’échanger dans le but de faire « copain copain » et ensuite vous arnaquer.

 

La solution : ne pas cliquer sur un e-mail ou un message provenant d’un inconnu, de la même manière qu’on apprend aux enfants de ne pas parler à un inconnu…Pourtant, des millions de personnes en France se font piéger chaque année. Pourquoi ?

 

A mon avis, les techniques d’Ingenierie sociale sont à la base de ces correspondances. L’ingénierie sociale est une pratique qu exploite les failles humaines et sociales. L’attaquant va utiliser de nombreuses techniques dans le but d’abuser de la confiance, de l’ignorance ou de la crédulité des personnes ciblées.
Imaginez, vous recevez un message ressemblant à ça :

« Objet : changements dans le document 01.08.16

Expéditeur : Prénom et Nom d’une personne inconnue

Bonjour,

Nous avons fait tous les changements necessaires dans le document.

Malheureusement, je ne comprends pas la cause pour la quelle vous ne recevez pas les fichier jointes.

J’ai essaye de remettre les fichier jointes dans le e-mail. »

 

Dans cet exemple, on ne connaît pas la personne, on ne connaît pas le contenu du document, mais la personne sous-entend un nouvel envoi qui peut laisser penser à une ultime tentative. Le document donne l’impression d’être important, le ton est professionnel, il n’y pas trop de faute d’orthographe… Difficile de résister au clic pour savoir ce qui se cache dans ce mystérieux document.

 

Un autre exemple d’e-mail ou similaire souvent reçu :

« Objet : Commande – CD2533

Expéditeur : Prénom et Nom d’une personne inconnue

Madame, Monsieur,

Nous vous remercions pour votre nouvelle « Commande – CD2533″.

Nous revenons vers vous au plus vite pour les delais

Meilleures salutations,

VEDISCOM SECURITE »

 

En fait, bien évidemment pour ce message aussi, la pièce jointe contient un virus et si le virus est récent et s’il est bien codé, il sera indétectable par tous les filtres chargés de la sécurité informatique de votre patrimoine immatériel.

Auriez-vous cliqué ? Auriez-vous fais partie des dizaines ou centaines de milliers de personnes qui auraient pu se faire piéger ?

 

Un autre exemple : Vous recevez sur facebook un message venant à première vue d’un inconnu mais l’expéditeur a un prénom que vous connaissez (par exemple Marie, le prénom le plus porté en France en 2016). Serait-ce la « Marie » dont vous ne connaissez pas le nom de famille, rencontrée par hasard lors d’un forum ou d’une soirée qui vous aurait retrouvé sur Facebook ?

Dans le doute vous l’acceptez comme amie pour en savoir plus et engager pourquoi pas la conversation…

C’est un autre moyen utilisé par les pirates informatiques pour rentrer dans votre cercle d’amis et probablement tenter des actes illicites que je ne détaillerai pas ici.

 

Vous rappelez-vous avoir accepté une demande de mise en contact provenant d’un inconnu sur Facebook ? Peut-être que vous ne connaissiez pas les risques, mais qu’est-ce qui vous a poussé à répondre à un inconnu ? La politesse ? La curiosité ?

 

A mon avis, le principal levier utilisé pour pousser les gens à cliquer sur les emails pour en voir l’objet, cliquer sur les pièces jointes pour en voir le contenu ou cliquer sur les liens pour découvrir la suite, est une des nombreuses failles humaine : la curiosité.

 

Cette curiosité peut nous faire faire des choses complètement irresponsables, car on connaît les dangers des pièces jointes ou des liens dans les e-mails. Malgré cela, si notre curiosité est éveillée, il sera difficile de résister au clic censé la satisfaire.

 

Il est clair que la curiosité positive est nécessaire, mais dans notre monde numérique où les escrocs et pirates oeuvrent en masse le plus souvent en toute discrétion et en toute impunité, la pollution des moyens de communication numériques grand public est telle que le niveau de prudence doit être augmenté au point de ne plus laisser de place au hasard. Le jeu vaut-il vraiment la chandelle face aux graves conséquences que peut engendrer un simple clic mal placé ?

 


Denis Jacopini anime des conférences et des formations et est régulièrement invité à des tables rondes en France et à l’étranger pour sensibiliser les décideurs et les utilisateurs aux CyberRisques (Autorisation de la Direction du travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle n°93 84 03041 84).

Nous animons conférences et formations pour sensibiliser décideurs et utilisateurs aux risques en informatique, découvrir et comprendre les arnaques et les piratages informatiques pour mieux s’en protéger et se mettre en conformité avec la CNIL en matière de Protection des Données Personnelles. Nos actions peuvent être personnalisées et organisées dans votre établissement.

Plus d’informations sur : https://www.lenetexpert.fr/formations-cybercriminalite-protection-des-donnees-personnelles


 

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