Prison ferme pour les auteurs de SpyEye botnet

Prison ferme pour les auteurs de SpyEye botnet


Le code malveillant SpyEye botnet a fait de gros dégâts en son temps. Les deux auteurs, Russe et Algérien, de ce kit informatique dédié à l’espionnage viennent d’écoper de 24 ans de prison ferme.

 

Les deux pirates Russe et Algérien cachés derrière le code malveillant SpyEye ont été reconnus coupables par la justice américaine d’avoir fabriqué et vendu ce kit malveillant dont le but premier était d’infiltré les ordinateurs pour espionner et voler les données des machines infiltrées.

 

Le prix de SpyEye botnet

Les deux pirates ont été condamnés à 24 ans de prison ferme (les deux peines cumulées). Une condamnation forte pour un outil, aussi baptisé Zeus, qui a permis d’infecter des centaines de milliers d’ordinateurs de par le monde. Une peine de neuf ans et six mois pour Aleksandr Andreevich Panin (27 ans), connu sur la toile sous le pseudonyme de « Gribodemon » et « Harderman ». Le FBI avait lancé un « Wanted » sur la tête de Panin de 3 millions de dollars. En juin 2015, l’ensemble des interactions de Zeus / SpyEye avait été stoppé par le FBI, Europe et Eurojust. Plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtés, de l’utilisateur de SpyEye aux blanchisseurs d’argent volé.

 

L’Algérien Hamza Bendelladj, alias Bx1 a écopé de 15 ans. Ce dernier, âgé de 27 ans, était le partenaire d’affaires de Panin. Ce ressortissant algérien avait plaidé coupable en Juin 2015. Il avait modifié SpyEye pour réaliser son propre outil malveillant qui lui a permis de voler 200.000 numéros de carte de crédit. Bendelladj, baptisé « Le pirate souriant » avait été arrêté à Bangkok, en janvier 2013. Extradé aux USA en mai 2013. Il vient de perdre définitivement son grand sourire !
Dans les outils proposés par les pirates, des ransomwares, comme Locker, qui se faisait passer pour le FBI.

 

 

Dans les outils proposés par les pirates, des ransomwares, comme Locker

Dans les outils proposés par les pirates, des ransomwares, comme Locker, qui se faisait passer pour le FBI.

 



SpyEye, comme j’avais pu vous le montrer à l’époque [1e capture écran de cet article], était commercialisé dans le black market, dans une boutique baptisée à l’époque DarkCode.

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