Virements bancaires frauduleux, découvrez les dernières techniques d’escroquerie

Les entreprises sont de plus en plus souvent victimes d’escroqueries bancaires, en particulier celles touchant les virements internationaux. C’est ainsi près de 250 millions d’Euros qui sont détournés, le plus souvent au profit d’organisations criminelles. 16% des entreprises reconnaissent ainsi avoir été touchées. A côté de la classique escroquerie qui consiste à usurper la signature d’un dirigeant de l’entreprise visée, puis à transmettre un ordre de virement falsifié à la banque, trois autres sont principalement utilisées.

 

 

Jean-Marc Souvira, commissaire principal à l’Office central de la répression de la grande délinquance financière révèle dans une vidéo (ci-dessous) destinée à sensibiliser les responsables d’entreprises sur les risques encourus qui sont chaque jours plus grands. Ces fraudes touchent tous les secteurs d’activité, elles visent majoritairement le commerce, en raison du très grand nombre de transactions réalisées dans ce secteur. Il faut rappeler aussi l’exposition des fraudes a la carte bancaire comme nous en parlions ici.

 


Prévenir les escroqueries aux ordres de virements internationaux dans les entreprises

 

 

Virements bancaires frauduleux : les nouvelles techniques des escrocs
La première d’entre elles est appelée «escroquerie à la nigériane»: L’escroquerie à la nigériane, ainsi appelée car les auteurs procèdent depuis l’Afrique de l’ouest, consiste à envoyer un mail informant la société destinataire d’un changement de coordonnées en raison de dysfonctionnements. Les auteurs y expliquent que le paiement des prochaines factures devra s’effectuer sur un nouveau compte bancaire, mieux sécurisé. Elle touche principalement les entreprises exerçant dans le secteur du commerce, les escrocs se faisant passer pour leurs sous-traitants asiatiques.

 

 

virements bancaires frauduleux
Une autre technique l’«escroquerie au président» : L’escroquerie au Président consiste à obtenir un virement en se faisant passer pour le PDG de l’entreprise, en arguant d’une quelconque urgence pour qu’il soit immédiat. Une personne de l’entreprise est appelée par le prétendu P-DG, qui explique qu’il est en déplacement et a besoin d’un virement pour une opération confidentielle, telle qu’une OPA ou un contrôle fiscal. Très compliquée puisqu’elle nécessite une bonne connaissance de l’entreprise et de ses codes, ainsi qu’un certain aplomb, cette escroquerie est très lucrative : les sommes détournées peuvent atteindre plus d’un million d’euros pour chaque ordre.

La dernière arnaque en vogue est celle qui profite de la norme Sepa : Plus récemment, une nouvelle escroquerie exploite les failles de la norme SEPA. Les escrocs contactent les entreprises, en se faisant passer pour un informaticien de leur banque, afin de les convaincre de se connecter sur un site pour des mises à jour ou des tests de sécurité. Ce faux site leur permet de prendre le contrôle à distance du réseau interne de l’entreprise. Des ordres de virement sont alors passés, sans surveillance puisque les banques ne vérifient plus si l’ordre émane bien de l’entreprise.

 

 

La Chine, principale plateforme de réception
Pour faire face à ces arnaques, il faut avant tout du « bon sens ». Mais il faut aussi ne pas tarder à se rendre compte de l’arnaque, car les opérations de virement ne peuvent être annulées après un délai, très court. Dans leur grande majorité c’est en Chine que l’on trouve l’origine des escrocs et vers ou l’argent est ensuite versé. La police et de la justice françaises doivent d’ailleurs très prochainement rencontrer leurs homologues chinois pour étudier ce problème qui ne touche pas seulement la France mais l’ensemble de l’Europe.

 

 

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Source : http://www.lesnewseco.fr/techniques-escroquerie-virements-bancaires-01609.html

 

 

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