Notre métier en RGPD et en CYBER : Auditer, Expertiser, Accompagner, Former et Informer
EXPERTISES VOTES ELECTRONIQUES : Expertise de systèmes de vote électronique et d'élections par Internet MISE EN CONFORMITÉ RGPD & CYBER : Accompagnement de votre établissement à la démarche de mise en conformité avec le RGPD et en CYBERSÉCURITÉ Expertise de systèmes de vote électronique - votes par Internet FORMATIONS & SEMINAIRES RGPD & CYBER ARNAQUES & PIRATAGES : Restez informé sur les techniques utilisées par les pirates informatiques

« Fake news » avant l’élection présidentielle


Les pouvoirs publics souhaitent coopérer avec les géants du web pour anticiper une manipulation du scrutin.

Les autorités prennent les fausses informations au sérieux. Selon L’Express, la direction interministérielle des systèmes d’informations et de communication de l’État (DISIC), le ministère de l’Intérieur et l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) souhaitent rencontrer les représentants de Facebook, Google, YouTube et DailyMotion. L’objectif est d’éviter la propagation et la mise en avant par le biais des algorithmes de référencement de contenus de désinformation susceptibles de manipuler l’opinion et d’influencer l’élection présidentielle en cas de scrutin serré.

Confirmant les informations de L’Express, l’ANSSI explique à RTL.fr qu’il s’agit d’une « démarche de bon sens, engageante pour personne, permettant de partager nos inquiétudes et notre vision des choses pour voir s’il est possible de trouver des solutions à court terme afin d’éviter les effets pervers de la manipulation de l’information » mais qu’il n’est pas question de mettre en place « un contrôle de l’information ». Une première rencontre informelle est prévue la semaine prochaine entre des représentants de la DISIC et Google. Cette initiative s’inscrit dans un processus plus large visant à anticiper les risques de piratage du scrutin. Fin octobre, l’ANSSI a organisé un séminaire pour sensibiliser les partis politiques à cette menace.

Intox et manipulation

Aux États-Unis, où près d’un Américain sur deux utilise Facebook comme source d’information, le réseau social est accusé d’avoir favorisé l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche en laissant proliférer les articles de désinformation sur sa plateforme. De nombreuses voix ont mis en cause ses algorithmes qui font remonter les fausses informations dans les fils d’actualité des utilisateurs en favorisant les contenus viraux suscitant le plus d’engagement. Les détracteurs de la plateforme sociale lui reprochent également d’alimenter une pensée unique sans contradiction possible. Google a été pointé du doigt pour avoir fait remonter sur son moteur de recherche des articles publiés sur des sites de fake news.

En France, Alain Juppé et François Fillon ont subi pendant la campagne pour la primaire de la droite et du centre des attaques sur leur supposée collusion avec des organisations islamistes radicales à travers la diffusion de vidéos sur YouTube et d’articles sur les réseaux sociaux les caricaturant en « Ali Juppé » et « Farid Fillon ». Idem à gauche où Benoît Hamon et Emmanuel Macron sont grimés en « Bilal Hamon » et « Djamel Macron ». La problématique est prise au sérieux par les équipes des candidats. Une page du site internet de François Fillon est désormais dédiée à la lutte contre les rumeurs et les déformations afin de véhiculer la communication officielle du candidat Les Républicains sur les thématiques visées par ces intox.

Une responsabilité limitée

Sous le feu des critiques, Facebook et Google ont modifié les règles de leurs régies publicitaires pour priver les éditeurs de fake news de recettes. Google propose désormais le label « fact check » sur les éditions anglo-saxonnes de Google News. Facebook permet à ses utilisateurs américains de signaler les articles qu’ils considèrent comme mensongers afin qu’ils soient vérifiés par une équipe de journalistes puis assortis d’une mention danger s’ils s’avèrent être des fausses informations. Ce système a été déployé mi-janvier pour la première fois en Europe en Allemagne, où la manipulation des faits par l’extrême-droite inquiète les autorités. Rien n’a filtré pour la France pour l’instant…[lire la suite]

 

A Lire aussi :

Nouveautés dans l’organisation des votes électroniques pour les élections professionnelles
3 points à retenir pour vos élections par Vote électronique
Le décret du 6 décembre 2016 qui modifie les modalités de vote électronique
Modalités de recours au vote électronique pour les Entreprises
L’Expert Informatique obligatoire pour valider les systèmes de vote électronique
Dispositif de vote électronique : que faire ?

La CNIL sanctionne un employeur pour défaut de sécurité du vote électronique pendant une élection professionnelle

Notre sélection d'articles sur le vote électronique



Vous souhaitez organiser des élections par voie électronique ?
Cliquez ici pour une demande de chiffrage d'Expertise


Vos expertises seront réalisées par Denis JACOPINI :

  • Expert en Informatique assermenté et indépendant ;
  • spécialisé dans la sécurité (diplômé en cybercriminalité et certifié en Analyse de risques sur les Systèmes d'Information « ISO 27005 Risk Manager ») ;
  • ayant suivi la formation délivrée par la CNIL sur le vote électronique ;
  • qui n'a aucun accord ni intérêt financier avec les sociétés qui créent des solution de vote électronique ;
  • et possède une expérience dans l’analyse de nombreux systèmes de vote de prestataires différents.

Denis JACOPINI ainsi respecte l'ensemble des conditions recommandées dans la Délibération de la CNIL n° 2019-053 du 25 avril 2019 portant adoption d'une recommandation relative à la sécurité des systèmes de vote par correspondance électronique, notamment via Internet.

Son expérience dans l'expertise de systèmes de votes électroniques, son indépendance et sa qualification en sécurité Informatique (ISO 27005 et cybercriminalité) vous apporte l'assurance d'une qualité dans ses rapport d'expertises, d'une rigueur dans ses audits et d'une impartialité et neutralité dans ses positions vis à vis des solutions de votes électroniques.

Correspondant Informatique et Libertés jusqu'en mai 2018 et depuis Délégué à La Protection des Données, nous pouvons également vous accompagner dans vos démarches de mise en conformité avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).


Contactez-nous


Original de l’article mis en page : La France fait la chasse aux « fake news » avant l’élection présidentielle

image_pdfimage_print